A.H.M.E.

COMMUNIQUE 3:

 

MOHAMED OULD MOHAMED ALI août 2005

 

 

L’affaire Mohamed Ould Mohamed Ali

 

    Le 01/08/2005, Mohamed Ould Mohamed Ali m’a téléphoné à 16 heures, heure parisienne. Il me salua en Hassania et me dit que cela faisait un bon bout de temps qu’il était à Paris et que je ne n’avais pas chercher à entrer en contact avec lui.

    Je fus surpris par ce coup de fil, du fait que Mohamed Ould Mohamed Ali est le représentant de la Mauritanie à l’UNESCO à Paris, alors que, moi, je suis en France en tant qu’exilé politique.

     Ma réponse a été : Avant votre arrivée en septembre 2004, je n’avais pas de relation avec
    l’ambassade de Mauritanie à Paris et votre arrivée n'y changera rien.

    Je rappelle que dans l’interview que j’ai donnée à FLAMNET, en septembre 2004, j’avais évoqué mes problèmes avec Mohamed Ould Mohamed Ali quand il était consul  général à Dakar (Sénégal). Voir www.Haratine.com.\interview1.htm

    Sa réponse a été, nous sommes des parents, nous pouvons avoir des divergences politiques mais rester en relation.

    Suite à cela, il me dit : demain (2 août) je vais à Nouakchott, je serais de retour à Paris le 3 septembre et j’entrerai en contact avec toi.

     La première chose qui me surprend est de savoir comment Mohamed Ould Mohamed Ali a pu avoir mon numéro de téléphone. Ensuite comment un membre de l’ambassade peut me contacter alors que je suis opposant.

    En second lieu, par rapport au lien de parenté dont il fait mention, je n’ai aucun lien de parenté quel qu’il soit, de près ou de loin, avec lui. Moi je suis un hartani de la communauté des Oulad Aïd, alors que lui est issu de la tribu smassid, tribu maraboutique dont  Ould Taya, ancien chef de l’Etat déchu le
    03 08 2005, est membre.

    Les Maures  inventent souvent des relations de parenté, chaque fois que cela les arrange, avec les Haratine. Il s’agit d’une parenté fictive qui n’a comme fondement que les liens avec le maître d’esclave ou sa tribu ou les liens d’alliance entre tribus. Il y  aussi les liens de parenté de lait qui consiste au fait que la femme esclave allaite souvent les fils de son maître..

    Même si nous tenions compte de ces logiques, nous  n’avons aucun lien. La seule que je connaisse est que nous sommes du même département, Rkiz, région du Trarza..

    Il est classique de voir, dans les relations entre Maures et Haratine, une fausse parenté. Cette fausse parenté a pour but de faire entrer les haratine sous le joug des Maures. Le fait que les Haratine ne puissent se structurer en tribu du fait de leur statut d’esclave  fait d’eux des proies faciles.

    En troisième lieu, le fait de vouloir me donner un rendez-vous après son retour le  03 septembre
    m’intrigue car je ne peux en  comprendre la raison.

    Ce récit est là pour témoigner de fallacieuses pratiques des agents de l’Etat et des Esclavagistes  en Mauritanie.

 

Ould Ciré Mohamed Yahya

Président d’AHME

 

 

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