VIDEO ET FILM 23 :

 

A.H.M.E.

 

  


 Vidéo : Association des Femmes Chef de Famille (AFCF) :
Lutte contre les discriminations


L’Association
des Femmes Chefs de Famille (AFCF) a été créée le 17 Août 1999, par un
groupe de 75 femmes multidisciplinaire (militantes, juristes, économistes,
nutritionnistes et sociologues). Cette ONG a pour but de venir en aide
aux femmes malmenées par la société.

Aminata mint
Mokhtar, est la
présidente de l’AFCF depuis sa création jusqu'a aujourd’hui.

- Les objectifs de l’AFCF sont: l’émancipation de la femme
dans un esprit libre et clair, par la lutte contre les discriminations, le
manque d’éducation, l’esclavage.

CLIQUEZ SUR LE LIEN :

http://www.youtube.com/watch?v=_BiDN3j50MQ&feature=player_embedded#!

Africa N°1, Minetou Moctar Ely - AFCF : nous avons décidé de porter plainte pour exploitation...
...de mineures contre les parents des fillettes et la femme qui les exploitées !

Les organisations de défenses des droits de l’homme et le collectif d’avocats du président du mouvement abolitionniste IRA Biram ould Dah Ould Abeid,
viennent de tenir une conférence de presse, après la condamnation de ce
dernier à 6 mois de prisons pour dénonciations de pratiques
esclavagistes même si, officiellement, le pouvoir de Nouakchott l’a
jugé, condamné et jeté en prison pour atteinte à l’ordre public.

Le pouvoir mauritanien, toujours ulcéré par toute référence à
l’esclavage, s’est servi d’une altercation entre les forces de police et
les militants de l’IRA pour régler des comptes à Biram affirme l’un de ses partisans. Biram et son mouvement avaient dénoncé des cas d’asservissement des fillettes dans une banlieue du sud est de Nouakchott.

Intervenant à la faveur de cette conférence de presse, la présidente de l’AFCF Minetou Mint Moctar Ely
devait préciser que son organisation a décidé de porter plainte pour
exploitation mineures contre les parents des fillettes la femme qui les
exploitées.

La présidente de l’AFCF devait à cette occasion rappeler que l’esclavage existe en Mauritanie aussi
bien chez les arabes que chez les négro-africains. Lorsqu’un cas est
porté devant les tribunaux, il doit être traité en toute indépendance
de la justice a déclaré Minetou Mint Moctar Ely avant
de marquer son étonnement face à tout ce tintamarre autour d’une
dénonciation classique des pratiques d’esclavage ou d’exploitation de
mineures.

Pour les deux cas, les textes sont clairs, il faut tout simplement appliquer a soutenu la présidente de l’AFCF.

Autres intervenants : Balla Toure de l’IRA, Boubacar Ould Messaoud de SOS-esclaves et maitre Bilal ould Dick du collectif de la défense de Biram et
des autres militants des droits de l’homme, ont tour à tour jugé
disproportionné le verdict du procés et réclamé la libération des
détenus d’opinion.

Balla Toure a réitéré le caractère pacifique de leur combat contre le racisme et l’esclavage tandis que Boubacar Ould Messaoud
devait lancer une pique en direction du pouvoir mauritanien : si le
pouvoir mauritanien croit que la résolution du phénomène de l’esclavage
en Mauritanie ou de l’intégration des harratines dans
la vie active au vrai sens du terme, se limite à la nomination de
quelques cadres harratines à des postes ministériels, il se trompe
lourdement !

Ceux qui sont nommés, c’est pour leurs poches. Les populations
harratines croupissent toujours sous le poids de la misère et
l’ignorance. Nous sommes plus que jamais préoccupés si le pouvoir
mauritanien se met à jeter en prison les militants de droits de l’homme
qui luttent contre l’esclavage BIRAM a ses convictions et fait partie de ceux-là a martelé Boubacar Ould Messaoud
avant d’énumérer la liste des chefs d’états mauritaniens sous le règne
desquels, la Mauritanie a arrêté persécuté, jugé et condamné des
militants des droits de l’homme pour avoir osé dénoncer l’esclavage.

Ces chefs d’états sont : Mohamed Khouna Ould Haiddala en 1981, Maaouya Ould Sidahmed Taya en 1998 et Mohamed Ould Abdel Aziz en 2011.

Salem Mejbour Salem - Africa N°1 Nouakchott.

 

     

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