LISTE 9:

A.H.M.E.

 

 

 

 

 

Réponse de A.H.M.E. au Conseil des Oulémas

administrant les écoles de Cheikh Tijani ould Hady

 

 

 

Quelques remarques s’imposent. Si en général, les écoles de Cheikh Tijani sont administrées par des Oulémas ( Savants ), tel n’est pas le cas du dénommé     Sid’Ahmed, enseignant à l’école de Oumou El Khoura ( lieu où habite une partie des Oulad Aïd ). Sid’Ahmed a été renvoyé de l’école moderne au niveau du CE2. C’est dire les limites de ses connaissances en Arabe et en Français. Un signe évident de ses incapacités relatives à son savoir et sa transmission du savoir est le fait que depuis 1989, il enseigne le Coran à Oumou El Khoura, aucun de ses élèves ne sait ni lire ni écrire. De 1989 à ce jour ( soit 19 ans ) aucun des élèves ne récite le Coran dans sa totalité. Or, le Coran peut être mémoriser en 5 ans d’études.

L’émotion et l’étonnement des Oulémas au service de Cheikh Tijani ne surprennent personne car ils vivent des activités liées à la personne de Cheikh Tijani. Leur survie dépend de celui-ci. C’est le contraire qui serait surprenant. En guise d’exemple, prenons le cas de Sid’Ahmed, enseignant et Imam de Oumou El Khoura. Il vit aux dépens de cette communauté. Les parents des élèves enseignés subviennent à ses besoins. En effet, tous les mercredis, les enfants sont tenus d’apporter, qui de l’argent, qui du mil, qui du sucre, qui du riz, qui du blé, etc.

En plus de cela, son champ de riz est cultivé à la fois par les élèves et par leurs parents ( hommes et femmes ). Un jour de la semaine lui est réservé en vue de labourer, semer, récolter… Mieux, les femmes décortiquent et pillent le riz et  rangent la farine et les graines dans les sacs. Sid’Ahmed est entretenu en permanence.

Quand son épouse est présente à Oumou El Khoura, ils vivent dans la Mosquée et sont entretenus par l’ensemble de la communauté Oulad Aïdienne. Quand il et seul, il choisit la famille où il veut manger.

Je cite vos propos : « Cheikh Tijani a ouvert les portes de son école coranique devant toute personne voulant en profiter ». On peut comprendre le fait qu’il ouvre des écoles un peu partout compte tenu du profit qu’il en tire. Et ce, soit directement ( visites fréquentes aux communautés concernées ) ou indirectement par le biais des Imams et des enseignants.

Une seconde citation : «  Chacun de ces enfants a pu profiter selon sa capacité intellectuelle, de cette grande école. »

D’abord, une ambiguïté subsiste. S’agit de l’école de Oumou El Khoura ou celle de Toumbiyaali, là où habite Cheikh Tijani lui-même. S’agissant de l’école de Oumou El Khoura, référez-vous à nos propos susmentionnés. C’est une école qui sert à reproduire l’ignorance plus que la connaissance. Donnez-nous le nom de famille et le prénom d’un seul élève de Oumou El Khoura possédant le quart du Coran ou sachant lire et écrire.

Concernant la supposée école de Toumbiyaali, on peut se poser la question de l’existence de cette école. En effet, aucun des sept figurants sur la liste n°9 du site de A.H.M.E. (www.haratine.com) n’a été dans une école à Toumbiyaali. Ce qu’ils disent à l’unanimité, c’est que dès leur arrivée, ils ont été affectés à des travaux domestiques, tel que ceux évoqués dans notre contribution.

Il faut faire la différence entre deux catégories de jeunes. Certains avaient un niveau d’instruction acquis auprès des écoles modernes et sont partis chez Cheikh Tijani pour approfondir leurs connaissances dans le domaine religieux. Ils n’ont bénéficié d’aucun savoir et sont revenus traumatisés par ce qu’ils ont subi comme humiliation. Ils savent écrire comme avant d’y aller mais n’ont rien acquis.

Ceux qui étaient partis sans connaissances sont revenus plus abrutis, voir fous.

L’idée des parents était que leurs enfants puissent acquérir des connaissances religieuses leur permettant d’être soit des Imams, des enseignants de Coran, des enseignants de l’Arabe. On voit bien qu’on est loin du compte. Donnez-nous un seul nom de famille et prénom parmi les sept cités dans notre liste qui peut nous affirmer avoir eu des connaissances supplémentaires. L’exemple de Ely ould El Hafed est édifiant. Il fait partie du groupe. Il ne sait ni lire ni écrire. Apprenti chauffeur dans les voitures de Cheikh Tijani, il finit par devenir le chauffeur de celui-ci. Pour l’empêcher de quitter définitivement le Marabout, celui-ci l’a  marié à son esclave ( femme ). Aujourd’hui, il est le chauffeur attitré de Abdallahi ould Sëyid, frère de Cheikh Tijani et fonctionnaire à l’AMI ( Agence Mauritanienne d’Informations ). Ely ould El Hafed est attaché à la maison de Abdallahi ould Sëyid qui se trouve à Nouakchott ( capitale de la Mauritanie ). Son « épouse » est à Toumbiyaali. Il va entre Nouakchott et Toumbiyaali. Il rend rarement visite à ses parents et ses enfants sont désormais esclaves de Cheikh Tijani puisque leur mère est esclave.

S’agissant du fait que Cheikh Tijani entretienne les jeunes Oulad Aïd à Toumbiyaali, ceci est faux parce que les intéressés sont nourris à distance par leurs parents qui leur envoient leurs rations périodiquement. Rien n’est gratuit. Tout est payé avant ou après. En plus, les victimes travaillent sans être payées.

Au lieu de parler du Maire et de ses adjoints, donnez-nous d’un ou de plusieurs membres du Conseil municipal qui dément nos propos.

S’agissant des accusations portées contre Mohamed Yahya ould Ciré, je vous renvoie à l’interview n°1 du site www.haratine.com. Dans celle-ci, je montre l’implication dans le détournement de deniers publics en Guinée Bissau des membres de Ahmedou ould Saleck, de Mohamed ould Mohamed Ali et leurs complices aux affaires étrangères, ( Cheikhna ould Hadrami, Isselmou ould Mounir ). J’ajoute l’intervention de Ahmed ould Taya au niveau de la présidence pour         m’impliquer dans cette affaire.

L’ouverture de plusieurs boutiques à Bissau par des parents de Ahmedou ould Saleck mais aussi à N’Gor à 100 km de Bissau est une preuve du détournement effectué par Ahmedou ould Saleck à son profit personnel et à celui des Idaouali.

Plusieurs tribus présentes à Bissau ( Ehel Sidi Mahmoud, Tajekant, Messouma…) ont témoigné et peuvent témoigner sur ces ouvertures de boutiques.

En tant que comptable du consulat de Mauritanie en Guinée Bissau, Ahmedou ould Saleck gérait une boutique. Le matin,  c’est Vatimetou mint Babana ( son épouse ) qui gère la boutique et à partir de 16h, c’est Ahmedou ould Saleck qui se transforme en boutiquier : Comptable le matin, Boutiquier le soir.

Tous les matins, Vatimetou mint Babana passait au Consulat et récupérait l’argent des timbres vendus et ainsi faisait les achats de la boutique avec l’argent du Consulat.

S’il y a des délinquants, des batards au sens moral, des voleurs, des malhonnêtes et des imbéciles, ils sont issus des Idaouali et des Smassid de R’kiz.       

Toutes les personnes que j’ai citées ici sont esclavagistes parce qu’ils profitent de mon statut de Hartani pour détourner de  l’argent sur mon dos. Ils ne l’auraient jamais fait avec un Maure ayant le même statut qu’eux.

Les personnes religieuses de Idaouali ou de Ideïghib que j’ai citées sont aussi malhonnêtes parce qu’ils profitent de             l’ignorance des populations haratine pour non seulement les exploiter mais aussi pérenniser leur ignorance.

Une image et une réputation sont ternies par les faits. Cheikh Tijani exploite et surexploite la communauté haratine de Oulad Aïd. Ces derniers se sont libérés d’une tribu guerrière, l’Emir du Trarza de Oulad Ahmed men Demane et ce, suite à l’honorable révolte de 1917 ( Charr Bedenndi ). Aujourd’hui, ils sont assujettis à un marabout qui les ruine économiquement et ternit leur image socialement et politiquement.

Si la famille Ehel Maouloud Vall était utile, il y a longtemps que les membres de la communauté Oulad Aïd seraient des savants. Cette famille vit de l’ignorance et de l’aliénation mentale des masses haratine. Notre lutte continuera sur ce terrain jusqu’à la fin de cette exploitation anti islamique et inhumaine.

 Le 12/10/2008

 

 

 

 

 

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