A.H.M.E.

COMMUNIQUE 375 :  

  

Le Projet d’Eradication des Séquelles de l’Esclavage rattaché à la Présidence de la République

 

Le Projet d’Eradication des Séquelles de l’Esclavage (PESE), jusqu’ici sous la tutelle du commissariat aux droits de l’homme, à l’action humanitaire et aux relations avec la société civile, est désormais rattaché au Secrétariat Général de la Présidence de la République. « Les institutions relevant de la Présidence de la République ont un rôle majeur à jouer surtout quand il s’agit du soutien et de l'assistance à des catégories sociales qui croupissaient dans des situations inhumaines depuis l’avènement de la première république. Ce rattachement du projet d’éradication des séquelles de l’esclavage à la Présidence de la République s’inscrit dans la même dynamique lancée en août 2008 par un homme qui a refusé de manquer à l’appel des laissés pour comptes de Adwabas et des Gazras de Nouakchott et des grandes villes. Ceux-là même qui croupissaient dans des situations inhumaines nées des injustices et des souffrances de plusieurs décades. Et ce sont principalement des anciens esclaves qui ont bénéficié après lotissement des distributions des parcelles et des divers programmes destinés aux pauvres. Le Président de la République s’est lui-même déplacé, à plusieurs reprises, dans le Triangle de la pauvreté dans l’Aftout où les villages haratines étaient délaissés par toute la communauté nationale. Il a eu à inaugurer plusieurs programmes sociaux de base. Récemment, il a donné le feu vert au démarrage des travaux de la construction de la route El Ghayra-Barkéoel-Esswata. 271 kilomètres de routes bitumées désenclaveront tous les villages haratines de l’Aftout Oriental (Vrei Imijij, Tourey 1, Tourey 2, Barkéoel, Esswata, El Vet’h, Benar, Tadioukel, Male, El Jedida, Bofal, Boulehrath 1, Boulehrath 2, Koumben, R'dheydii, Bathet Tmedek, El Mebrouk… ). Sans lobbying des chefs de tribus ou des groupes de pression régionaux, ce projet est celui d’un dirigeant bien déterminé dans sa volonté d’édification d’une Mauritanie nouvelle empreinte de justice, de liberté et d’équité et où tous les citoyens jouissent de la prospérité », précise Mohamed Ould El Kory, Chargé de Communication à l’Agence Nationale d’Appui et d’Insertion des Réfugiés (ANAIR).

Mauritanie24

 

 

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