A.H.M.E.

COMMUNIQUE 31:

img4.gif                                                                                            communiquéS Du CAlAmE 

Biram Dah Abeïd à R’Kiz

Le président de IRA, Birame Dah Abeïd reprend son bâton de pèlerin. Après une pause de quelques mois due à un agenda chargé, il  sillonne ce week end deux départements de Trarza (R’Kiz et Mederdra).

Lors d’un meeting tenu, vendredi 5 juillet, à la tribune de la ville, le dirigeant abolitionniste a rappelé aux populations de R’Kiz l’agitation et les appels aux meurtres qu’ont professé les élus locaux, la classe politique, le clergé local, lors de l’incinération  symbolique des livres négriers. Biram a rappelé à son auditoire la position de IRA   qui considère cette incinération comme « un acte de dissidence politique » mais aussi un « acte de renouveau religieux ». Selon Biram, cette incinération relève de la liberté d’expression et de pensée, estimant au passage  que les fermes positions de IRA et la justesse de son acte ont entrainé un profil bas de ses adversaires qui ont battu en retraite, en dépit des positions enflammées qu’ils étalaient alors que lui et ces amis étaient derrière les barreaux et interdits de parole.

Devant des militants surchauffés et gonflés à bloc en dépit de la chaleur caniculaire, Biram a mis en relief «l’ampleur de l’hypocrisie, de la légèreté et de l’inconsistance des principes moraux, religieux et politiques de la classe dominante  en Mauritanie en général et à R’Kiz en particulier. Le dirigeant abolitionnniste a aussi abordé la « domination politique orchestrée par l’Etat et exercé par les segments tribaux arabo berbères vivant en minorité au nord du département de R’Kiz sur la majorité démographique constitués de h’ratines, de Pulaar, peulh et wolof. «Cet écrasement ethnique dans  ce département qui est, tonne Biram, à l’image de la domination ethnique donne  tous les postes électifs départementaux aux fractions tribales arabo berbères ». Ce qui est, à ses yeux, un « viol » et un « avilissement du principe fondamental en démocratie d’un homme une voix », car par les privilèges, constate-t-il, l’influence, la richesse et les terres que l’Etat donne d’une manière illicite au lignage arabo-berbère.

Différents autres sujets relatifs à l’enrôlement ont été abordés au cours de ce meeting. Ce samedi soir, Méderdra accueille la délégation de IRA.

Lien : http://www.lecalame.info/actualites/item/794-biram-dah-abe%C3%AFd-%C3%A0-r%E2%
80%99kiz

 

 

Le Marche des harratines boucle sa randonnée à Akjoujt

 LE CALAME. La Marche des harratines contre l’esclavage et la liberté dans la zone Nord s’est achevée dans la nuit du dimanche au lundi à Akjoujt par la tenue d’un grand rassemblement.

Le président de IRA a fustigé le régime de Mohamed Ould Abdel Aziz et les cercles obscurantistes qui perpétuent, selon lui, les pratiques esclavagistes et appauvrissent davantage bon nombre de mauritaniens.

Biram Dah Abeid a promis de soumettre le dossier des journaliers aux instances internationales déplorant l’exploitation dont ils sont victimes aussi bien à Zouérate qu’à Akjoujt, de la part d’entreprises, d’hommes d’affaires et de courtiers véreux. Il a dénoncé l’ « acharnement » et le peu de « professionnalisme de certaines organes d’information qui excellent dans la désinformation avant de s’émouvoir du silence de la HAPA.

Le passage de la caravane n’était pas du goût de certains. Une bande de jeunes n’a pas hésité à « caillasser » les caravaniers, en dépit de la forte présence policière sur les lieux du meeting.

Biram Dah Abeid a appelé les populations de Choum et d’Akjoujt à ''s’engager massivement dans la formation politique qui va se créer bientôt parallèlement à l’ONG, le combat politique contre l’injustice, l’esclavage et pour les droits de l’homme." Quelques heures auparavant, la Marche a fait halte à CHoum, occasion choisie pour démystifier les esclavagistes, les pourfendeurs de la campagne de la haine contre les abolitionnistes. A Choum comme à Akjoujt, des sympathisants de IRA ont mis sur pied des antennes locales.

La Marche s’ébranlera de Nouakchott, au cours du mois de mars prochain, en direction de la vallée (Boghé, Bababé, Kaédi, M’Bout,Sélibaby et Rosso) avant de culminer par la ville de Tijikja.

THIAM

 

 

Chassez le naturel…

Chassez le naturel… Selon diverses sources et confidences recueillies auprès de la délégation, la mission dirigée par le commissaire aux droits de l’Homme, à l’action humanitaire et aux relations avec la société civile aurait connu un cuisant échec à Genève, contrairement à la thèse que certains membres de la délégation mauritanienne ont tenté d’accréditer, une fois revenus à Nouakchott. La réunion, organisée, en marge de la réunion des ministres de divers pays, entendait exposer les progrès réalisés en matière des droits de l’Homme en Mauritanie. L’affaire agiterait le sommet de l’Etat et des têtes pourraient bien tomber, au retour du ministre des Affaires étrangères à Nouakchott. En ligne de mire, le premier conseiller de l’ambassade de Mauritanie en Suisse, accusé d’avoir fait avorter ladite réunion. Dans quel intérêt ? Notre diplomate serait-il assez puissant pour faire infléchir RSF, l’ONU, la FIDH et autres organismes des droits de l’Homme ? Le directeur de cabinet de la présidence de la République aurait, en tout cas, été saisi pour le vider. Un bouc émissaire ?
Pour la petite histoire, seule une trentaine de personnes, dont quelque trois ambassadeurs de la sous-région, ont répondu à l’invitation des responsables mauritaniens. Cet échec serait dû, semble-t-il, à l’improvisation des organisateurs, notamment l’ambassadeur de Mauritanie en Suisse ; au choix du timing et au contenu de la journée. Les mêmes sources notent que l’ambassadeur, qui n’aurait pris part à aucune réunion avec ses pairs, a piloté en solo la préparation de l’évènement, ne traitant qu’avec des ONGs africaines qui auraient « produit des factures ».
Néanmoins, on se demande comment l’évènement aurait pu coûter « les yeux et la tête » à l’ambassade : salles gratuites, quelques sandwiches en guise de cocktail, service plus que minimal pour la petite trentaine de participants… Selon toujours les mêmes sources, il s’agirait, en fait, d’une vulgaire opération de « blanchiment » au moment où le gouvernement mauritanien dit combattre la gabegie. Cela fait désordre et il serait temps qu’une mission de contrôle tire au clair cette affaire.
Rappelons qu’il y a quelques années, une affaire de gros sous avait déjà éclaboussé notre représentation diplomatique en France. Des missions fictives et autres combines du même genre avaient été pointées du doigt. Redondance ? En tout cas, affaire à suivre…

AOC
Source: 
http://www.lecalame.info/contenu_news.php?id=4005

 

 

Cas d’esclavage à Ain Farba:
« Mes enfants étaient bien des esclaves d’Ehel Khanvour à Agharghar » dixit Mbarek, père des huit présumés esclaves


LE CALAME. Dans une déclaration aux défenseurs des droits de l’homme, notamment Boubacar Messaoud, président de SOS-Esclaves et Aminetou Mint El Moktar, présidente de l’Association des Femmes Chefs de Familles (l’AFCF) Mbarek, le père des neuf enfants esclaves dans l’affaire Ain Farba, rencontré à Aioun, a reconnu sans détours que ses enfants (quatre garçons : Mohamed Lemine, Taleb Jiddou, Mohamed El Moktar, Cheikh Oumar et quatre filles : Zeinebou , Ainna, Lveive, Aichatta ) sont bel et bien des esclaves comme leur mère Salka Mint Elemine de Lettou Mint Gardi Ould Taleb Ely dont le mari Mohamed Nouh Ould Khanvour est conseiller municipal dans la commune d’Ain Farba. Le père des enfants a déclaré aussi que les maîtres leur infligeaient, parfois devant lui, toute sorte de mauvais traitements. Aussi, Mbarek a rappelé qu’il a épousé Salka après avoir souscrit à la condition des maîtres de celle-ci, qu’elle ne rejoigne pas le domicile conjugal.

La mère des enfants Salka est devenue malade mentale à cause de leur séparation suscitée par les colportages et fausses informations. Pour les responsables des droits humains, cette histoire révèle bien un cas d’esclavage avéré pour au moins les quatre caractéristiques suivantes :

- Salka a été mariée à Mbarek par ses maîtres sur la base de conditions auxquelles il a souscrit dont principalement l’exigence de rester auprès d’eux dans le village d’Agharghar.

- Sa fille Zeinebou s’est mariée sans son consentement. Son tuteur est Mohamed Nouh Ould Khanvour, l’époux de Lettou Mint Gardi Ould Taleb Ely, la maîtresse de sa maman Salka. Son père ne connaît même pas le montant de sa dot.

- Salka, sa femme habitait dans un taudis à côté de ses maitres pour qui, elle travaillait sans contrepartie et ses enfants servaient à toutes autres occupations comme bergers, domestiques.

- Tentative de Mohamed Nouh Ould Khanvour de convaincre Mbarek de lui donner une procuration attestant que ses enfants ne sont à sa charge que pour leurs bienfaits en contrepartie d’un montant de 150.000 UM et d’aller avec lui le déclarer officiellement au Wali et de dessaisir son fils ainé Mohamed Lemine qui a porté l’affaire devant les tribunaux de cette question. Mbarek a porté plainte pour l’exploitation de ses enfants et de sa femme.

 

 

Les ambassadeurs de l'U.E rencontrent
les défenseurs des Droits de l'Homme mauritaniens

 

Les ambassadeurs de l'Union Européenne rencontrent les défenseurs des droits de l'homme mauritaniens L'Ambassadeur-Chef de Délégation de l'UE, SEM Hans-Georg GERSTENLAUER et les ambassadeurs d' Allemagne (SEM Dietmar BLAAS), d'Espagne (SEM Alonso DEZCALLAR Y MAZARREDO) et de France (Michel VANDEPOORTER) se sont entretenus ce 18 mai, avec les principaux représentants des organisations de défense des droits de l'Homme (DDH) afin d'avoir un échange de vues franc et approfondi sur les principales questions inhérentes aux droits fondamentaux en République Islamique de Mauritanie.
Cette rencontre s'est inscrite dans le cadre des réunions régulières entre l'UE et les DDH mauritaniens. Les participants à cette réunion ont traité des principales questions qui préoccupent la société civile et les représentants des DDH, à savoir :
La situation des DDH en Mauritanie
• Les pratiques de l'esclavage et ses séquelles.
• L'adoption d'un cadre légal moderne et équilibré sur la société civile
De la part des DDH, étaient présents:Maître Fatima M'Baye / AMDH (Association Mauritanienne des Droits de l'Homme) ;Mme Aminetou Mint El Moctar / AFCF (Association des Femmes Chefs de Famille) ;M. Mamadou Moctar Sarr / FONADH (Forum National des ONGs Mauritaniennes des Droits de l'Homme et des peuples) ;M. Biram Ould Abeid / IRA (Initiative pour la Résurgence du Mouvement Abolitionniste en Mauritanie ;Mme Salimata LAM / SOS Esclaves etMme Lalla Aïcha SY / CSVVDH (Comité de Solidarité avec les Victimes des Violations des Droits Humains)

Source: Le calame

 

 

Plus de tabou


Mercredi soir, la TVM a organisé un débat sur l’esclavage. Une émission inédite, car le sujet était encore jusqu’à récemment encore un grand tabou. Personne ne pouvait en parler. Juste une polémique entre ceux qui disent que le phénomène n’est visible qu’à travers des séquelles et ceux qui défendent sa persistance en séquelles très abjectes.

Autour de la table, deux éminentes personnalités de la lutte des droits humains, Le président de
SOS Esclaves, Boubakar Messoud et l’activiste Aminetou Mint Ely, le président de la commission nationale des droits de l’homme, Koita Bâ Mariam, le député Sidi Mohamed Ould Maham et un professeur de l’université.

Pendant deux heures d’horloge, les invités, naturellement d’obédience différente ont amplement discuté de la question.

Le journaliste animateur, Sidi Ould Nemine, gestion très passable des débats, gagnerait à distinguer entre la direction d’un aussi important débat sur le plateau d’une télévision publique et les petites polémiques de salon où certaines maladresses langagières et peu innocentes sont permises.

Source: Le Calame (Mauritanie)

 

 

 Affaire Ahmed Ould Khattri :
Chronique d’une détention arbitraire


Le monde bouge mais Ahmed Ould Khattri, Cheikh Ould Maouloud et Mohamed Lemine Ould Dadde restent en prison, en attendant des procès qui ne viennent pas. L’opinion publique a le droit de savoir ce qui s’est, réellement, passé, en ces affaires où les trois hommes sont accusés, chacun, de détournements de deniers publics. Commençons par évoquer les détails du premier cas qui n’est autre que celui d’Ould Khattri, l’ancien directeur national des PROCAPEC, dossier n° 034/09.

L’arrestation d’Ould Khattri
Ahmed Ould Khattri est arrêté le 5 janvier 2009, dans son bureau, sans plainte et sans mandat de dépôt. Raison invoquée: détournement de deniers publics.
Remarques :

 -     pas de rapport provisoire sur lequel il doit porter ses remarques.
- pas de rapport définitif sur lequel il doit porter ses observations.
- Pas de demande d’explication, pas d’avertissement, blâme ou mise en demeure.
- Pas de plainte écrite, ni de mandat de dépôt.
- Pas de flagrant délit à invoquer, pour justifier l’irrespect des procédures en vigueur et le déni de ses droits.
- Enfin, c’est la police judiciaire qui procède à l’arrestation au lieu et place de la police financière.
Les tracasseries, étape par étape
Le 6 janvier 2009, le domicile d’Ould Khattri est perquisitionné, sans mandat de perquisition; la police emporte son ordinateur portable.
Le lendemain, autre perquisition, similaire à la première; les enquêteurs n’emportent que l’ordinateur fixe du bureau. Le même jour, Ahmed est transféré à la direction de la police chargée des crimes économiques. Et une plainte de la BCM est déposée, pour irrespect des textes réglementant la micro-finance, ordonnance 005/07: déficit de caisse, retraits non justifiés, abus de fonds, ouverture des CAPECs sans autorisation de la BCM et irrespect des ratios de gestion.
Après sept jours de garde à vue, l’ancien DN des PROCAPECs est déféré, le 11 janvier, devant le parquet de la République, pour des interrogatoires de dix heures d’horloge. Le même jour, il est présenté au juge d’instruction du 3ème cabinet, pour une comparution de dix minutes et mandat de dépôt, avant d’être incarcéré à la prison civile de Dar Naïm, pour détournement de fonds et irrespect de la réglementation micro-financière.
Le 2 février 2009, il introduit une demande de liberté provisoire qui a été refusée, aussi bien par le parquet que par le juge et la chambre d’accusation, puis bloquée, par le parquet général, pour ne pas atterrir à la Cour suprême.
Le 11 mai 2009, le mandat de dépôt expire, sans être renouvelé. Ould Khattri se trouve, alors, en détention arbitraire.
Le 15 juin 2009, nouvelle comparution devant le juge, après six mois de détention préventive, suivie, le 26 juin 2009, d’une troisième séance d’interrogatoire, devant le juge.
Le 2 juillet 2009, une première: le parquet fait savoir, à la défense, son intention d’accorder une liberté provisoire sous caution. Ould Khattri retire, alors, la première demande bloquée et introduit une nouvelle demande de liberté sous caution. Le parquet, saisi par le juge, exige une caution de 20 millions d’ouguiyas. La famille d’Ahmed collecte, difficilement, la somme et verse la caution au Trésor public. Sur présentation de la quittance, le juge rend une ordonnance de mise en liberté.
Longue attente du visa du procureur général puis rétractation du parquet qui fait appel contre sa propre décision, tard dans la nuit (du jamais vu, dans les annales de la justice). Dix-sept jours plus tard, troisième séance d’interrogatoires, par le juge, en présence d’un substitut du procureur.
Le 9 août 2009, surprise: la chambre d’accusation, contre toute attente et logique, porte la caution à 64 millions. Le parquet se pourvoit, encore, en cassation.
Le 10 septembre 2009, le parquet, se rendant compte que le mandat de dépôt, prévu par la loi, est d’une validité de quatre mois et a, donc, expiré depuis le 10 mai, ordonne au juge de le renouveler, ce que celui-ci fait, en omettant de mentionner la durée de période initiale.
Le 27 Octobre 2009, soit dix mois après sa plainte, la BCM transmet, enfin, son rapport définitif.
Le 30 Octobre 2009, le juge désigne un «expert», dépourvu de toute connaissance, pratique ou expérience, en micro-finance, pour expertiser les travaux d’une mission de la BCM de onze mois qui a fourni un rapport de  800 pages, des milliers de pièces et rapports de PROCAPEC, ainsi que les trois séances d’interrogatoire d’Ould Khattri. «L’expert» prétend exécuter ce gros travail en trente jours...
L’accusé tente, en vain, de se faire entendre par le chargé de l’expertise. En revanche, celui-ci rencontre plusieurs cadres de la BCM, les anciens directeurs et la nouvelle directrice de PROCAPEC. Comme prévu, après un mois, donc, soit le 1er décembre 2009, «l’expert» présente son «analyse»d’une trentaine de pages, avec deux cents autres en annexes.
Le 5 janvier 2010, quatrième séance d’interrogatoire par le juge. Le lendemain, cinquième et dernière séance d’interrogatoire.
Le 7 janvier 2010, après la fin de l’instruction et se sentant toujours détenu arbitrairement, Ahmed Ould Khattri introduit une demande de liberté provisoire sous caution. Le parquet s’y oppose et le juge se résigne.
Le 10 janvier 2010, le juge renvoie l’affaire, qui n’est même pas correctionnelle, devant la cour criminelle. Le 21 janvier 2010, Ahmed fait appel contre la décision de renvoi du juge devant la criminelle et le mercredi 19 mai 2010, soit quatre mois après l’appel, la chambre d’accusation renvoie le dossier à la chambre correctionnelle.
Le 26 mai 2010, le parquet général se pourvoit en cassation et l’affaire prend le chemin de la Cour suprême… En attendant Ahmed et les autres croupissent, encore, en prison. Quand seront-ils jugés? De toute évidence, ce sera une décision politique. La séparation des pouvoirs dont parle le président n’est, donc, pas pour demain la veille! (A suivre)

                                            
  JIDDOU HAMOUD
Le calame-Mauritanie

 

 

 

Manif à Rkiz contre l’emprisonnement arbitraire de Ould Khattri
 

A Rkiz dans la wilaya du Trarza, les populations ont organisé aujourd’hui un sit-in de protestation. Cette manifestation, qui a eu lieu au centre de la mouqataa, réclame la remise en liberté d’Ahmed Ould Khattri, incarcéré arbitrairement depuis plus de deux ans. Des groupes de ses parents et amis ont décidé d’organiser une série de manifestations de protestation dans plusieurs villes du pays pour réclamer sa libération.

L’initiative « Justice pour tous », lancée par M. Ould à partir de sa prison, avait organisé la semaine passée un sit-in de solidarité avec lui devant le palais de Justice de Nouakchott.

Taqadoumy.com

  

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