A.H.M.E.

COMMUNIQUE 300:  

 

 

                                                                Condamnation

Esclavage – Apartheid – Répression en Mauritanie


L’Organisation Contre les Violations des Droits en Mauritanie s’indigne fortement de la mise en demeure et confiscation du passeport du militant des droits de l’homme, Biram Ould Dah Ould Abeid, président de l’Initiative pour la Résurgence du mouvement abolitionniste de l’esclavage en Mauritanie. Il est sous le coup de la persécution par la police et le ministre de l’intérieur en personne, Mohamed Ould Boilil qui est un nègre de l’ethnie des esclaves. Comme d’habitude des nègres sont utilisés par le régime néfaste et criminel arabo-berbère pour persécuter un autre Noir qui devait se rendre en Suisse pour dénoncer l’esclavage effectif et l’apartheid pire que les pogroms des Klux Klux Klan. Il lui est reproché de dénoncer la pratique de l’esclavage à ciel ouvert pratiqué par les arabo-berbères depuis des siècles qui le nient bêtement tout en votant des lois d’abolition et de criminalisation de sa pratique.

L’Organisation Contre les Violations des Droits Humains en Mauritanie exige la levée de l’état de siège de sa personne physique et morale sous pression et répression par l’Etat esclavagiste qui ne trouve rien à redire du sale comportement de seigneurs féodaux qui possèdent, dans les rangs de toutes les personnalités plus ou moins importantes de l’Etat, des esclaves dans leurs maisons, leurs bureaux, leurs champs.    

Dénoncer l’esclavage et l’apartheid est tabou depuis toujours en Mauritanie. Il est puni par la loi au lieu de châtier les pratiquants de cette souillure de l’homme par son semblable. L’Etat légitime la pratique et réprime ceux qui osent lever la voix sur la question. Le génocide de 1989, les tortures multiples, les pendaisons, les déportations font partie des crimes commis par l’Etat arabo-berbères pour fermer la gueule aux militants des droits de l’Homme. Peu de personnes osent désormais dénoncer l’esclavage théocratique et autocratique de l’Etat mauritanien. L’OCVIDH invite ainsi toutes les organisations, notamment mauritaniennes de joindre leur condamnation et la manifestation de leur refus de l’esclavage et l’apartheid qui n’ont que trop duré en Mauritanie.

 

Fall Moctar Porte parole de l'OCVIDH
 Source :
http://www.ocvidh.org/article.php?sid=302&thold=0

 

 

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