A.H.M.E.

COMMUNIQUE 30:

 

                  img4.gif 

Mauritanie: IRA se dit empêchée de signaler des cas de racisme et d’esclavage au rapporteur de l’ONU


ALAKHBAR (Nouakchott)- L’Initiative pour la Résurgence Abolitionniste (IRA) a accusé les autorités administratives et sécuritaires de Kaédi (Sud Mauritanie) de l’empêcher de signaler de nouveaux cas de racisme et d’esclavage au rapporteur de Nations Unies sur les formes contemporaines de racisme, de discrimination raciale, de xénophobie et de l'intolérance, a déclaré un membre de l'IRA à Alakhbar.

Le rapporteur Mutuma Ruteere est en visite en Mauritanie du 2 au 8 septembre 2013 pour « approfondir l'évaluation de la situation des groupes connus comme étant marginalisés, tels que les anciens esclaves également appelés Haratines et les groupes ethniques Afro-Mauritaniens, tout en focalisant notamment sur les évolutions potentielles, y compris les bonnes pratiques », selon un communiqué reçu à Alakhbar.

Lors de la visite du rapporteur hier à Trarza,  l'IRA lui a  présenté 50 victimes d’esclavages et de discriminations sur la couleur de la peau, selon le membre de l'IRA qui regrette que "les autorités ont tenté de perturber la rencontre du rapporteur avec IRA en y introduisant des militants du pouvoir (UPR)".

Après cette rencontre de Trarza, l’IRA s’est dirigée vers Kaédi pour recenser d’autres victimes d’esclavages et de discriminations à présenter encore au rapporteur, pour suit le membre de l'IRA.

Mais pour empêcher la révélation de ces autres cas,  les autorités administratives et sécuritaires gênent le travail du mouvement à Kaédi. Elles ont même interdit aux hôtels de  réserver des chambres pour la délégation de l’IRA dans la ville. 


 

 

 

 

 

 

 

Assassinat du colonel Ould Ndiayan: Une plainte déposée contre le président Aziz au Sénégal

 Le défunt colonel Ould Ndiayan
Le défunt colonel Ould Ndiayan



ALAKHBAR (Nouakchott): "Le fils du colonel Mohmed Lemine Ould Ndiayan a porté plainte, devant la justice sénégalaise, contre le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, en tant que chef suprême des armées lesquelles le fils accuse d’avoir assassiné son père.
Mohmed Lemine Ould Ndiayan, ancien chef d'Etat major de l'armée mauritanienne, est tué au cours d’une tentative de coup d’Etat du 3 juin 2003 dirigé par Saleh Ould Hanna, actuel président du parti d’opposition mauritanienne Hatem.
Le fils du colonel, Mohamed Ould Bechir Ould N'Diayane, a informé Alakhbar qu’il a officiellement saisi Mardi le Parquet général de Dakar et que l’avocat sénégalais Ibrahima Diop présidera la défense. Le fils a également révélé qu’il est en contact avec des parties au sein des Nations unies pour faire avance le dossier."


Source : http://fr.alakhbar.info/7538-0-Assassinat-du-colonel-Ould-Ndiayan-Une-plainte-deposee-
contre-le-president-Aziz-au-Senegal.html


 

 

 

 

 

 

 

Nouakchott: Birame s'en prend à Dedew, Tawassoul et Hatem


Biram Ould Dah Ould Abeidi dans sa conférence de presse ce mardi à Nouakchott


ALAKHBAR (Nouakchott) – Le Président du mouvement IRA, Biram Ould Dah Ould Abeidi, s'en est violemment pris aux partis de la COD, notamment Tawassoul et Hatem, ainsi qu'à l'érudit Mohamd El-Hacen Ould Dedew. Il les a tous accusés "d'abriter et défendre l'esclavage" en Mauritanie.

Dans une conférence de presse tenue ce mardi à Nouakchott, Ould Abdeidi a affirmé que "dans le traitement des affaires d'esclavage, le pouvoir est beaucoup mieux que les parti de l'opposition, notamment Tawassoul et Hatem et de cadres traditionnels de la société".

Ould Abdeidi a dénoncé "des pressions qui s'exercent pour étouffer l'affaire de Mint Greivé", un présumé cas d'esclavage récemment révélé par IRA et dont la présumée auteur est toujours en détention.

Ould Abdeidi a affirmé que, désormais, "les berbères" ne pourront plus arriver au pouvoir avec les voix des harratines prônant une campagne "porte à porte pour mobiliser les forces sociales contre l'opinion publique obscurantiste".


 

 

 

 

 

IRA:" L'Etat ignore l'état de santé de Birame qui se détériore davantage"

 

ALAKHBAR(Nouakchott)- La dégradation de l'état de santé de Birame Ould Abeid , a conduit à son évacuation au centre hospitalier national , le samedi 28 juillet , et les résultats des analyses qu'il a subies ont montré qu'il souffre d'un problème gastrique qui nécessite son internement au CHN pour suivre un traitement régulier de trois jours au moins , a révélé une source au sein de l'IRA , à Alakhbar.

Des proches de Birame ainsi que des membres du mouvement IRA ont annoncé que "les autorités ignorent la détérioration progressive de la santé de Birame et elles sont responsables de tout ce qui pourrait s'en suivre".

Et selon une source informée , le ministère mauritanien de la justice a déclaré que "la santé d'Ould Abeid ne nécéssite pas qu'il soit interné à l'hôpital et a ajouté qu'il est suivi par le médecin en permenance dans la prison de Dar Naim".
 

 

 

 

 

 

 

 

 

Akjoujt: La CLTM appelle le BIT à secourir les grévistes de la MCM



ALAKHBAR (Nouakchott)-La CLTM, Confédération libre des travailleurs de Mauritanie, appelle le Bureau international du travail (BIT) à venir au sécour des travailleurs des Mines de Cuivre de Mauritanie (MCM) pour mettre fin à la violence physique qu’ils subissent suite à une grève légale.

Dans un communiqué parvenu à Alakhbar, le syndicat déploré par ailleurs la répression, dimanche, par les forces de l’ordre, des employés grévistes causant des blessés parmi ses derniers.

Le communiqué tient responsable de la situation les autorités mauritaniennes et certaines centrales syndicales qui, selon la CLTM complotent contre les employés grévistes

 

 

 

 

 

 

 

Mauritanie: Des journalistes soutiennent leur confrère Ould Mijine en prison


ALAKHBAR(Nouakchott)- Plusieurs dizaines de journalistes mauritaniens ont tenu , mercredi 18 juillet devant le ministère de la justice , un sit-in demandant la libération immédiate de leur confrère , Oubeid Ould Mijine , arrêté suite à l'incinération des livres du rite Malikite opérée par le président du mouvement IRA, Birame Ould Abeid, le 27 Avril dernier, à Riyadh.
Le sit-in s'est déroulé sous le slogan " Nous sommes pour la libération du journaliste Oubeid Ould Mijine", et on participé à ce rassemblement des journalistes, des défenseurs des droits de l'homme et des leaders politiques. Nous signalons que cela fait 82 jours que le journaliste Oubeid Ould Mijine est détenu dans la Maison d'Arrêt de Dar Naim, à Nouakchott.

Les manifestants qualifient le journaliste Oubeid OUld Mijine de prisonnier d'opinion.

 

 


 

 

 

 

Politique: Ould Bourboss définit les grandes lignes de son nouveau parti

 

Alakhbar (Nouakchott)- Mohamed Ould Bourboss, président du nouveau parti d’opposition mauritanienne, Almoustaquebal, a indiqué que la priorité de sa formation politique sera donnée "à l'instauration d'un Etat d'institutions, et à la construction d'une démocratie qui va favoriser surtout des fils des Harratins (maures noirs), qui militent majoritairement en son sein.

Il a aussi souligné que ses camarades de parti "sont engagés à continuer la lutte au sein de la Coordination de l'Opposition Démocratique (COD), qui exige le départ du régime en place".

Selon Ould Bourboss le diagnostic de la situation qui prévaut actuellement dans le monde arabe et en Afrique, prouve que cette partie du monde a connu de grandes mutations qui ont abouti à des régimes et des institutions démocratiques.

Ces anciens compagnons de Messaoud Ould Boukheir, ont quitté l'Alliance Populaire Progressiste (APP) suite à des divergences avec celui-ci qui est par ailleurs le président de l'Assemblée nationale.

Bourboss et ses amis ont constitué un comité de crise en vue de se réconcilier avec Messoud , mais les tentatives en ce sens se sont soldées par un fiasco.


 

 

 

 

 

 

Affaire Birame: "un règlement de compte socio-historique" (ONG)


ALAKHBAR (Nouakchott) – La classe politique en Mauritanie "adopte le silence complice" dans l'affaire Birame, face à ce qui prend la forme d’un "règlement de compte historique, entre le système d’hégémonie ethno-tribal et les artisans de l’aspiration égalitaire à la citoyenneté", a dénoncé vendredi SOS-Esclaves.

"Au moment où seuls les avocats de la défense contestent l’obstination du pouvoir exécutif à enfoncer Birame et ses amis en les faisant passer pour des prévenus dans le cadre du terrorisme, nulle formation politique, ne s’est élevée contre une pression aussi flagrante sur la justice, comme si tous étaient unanimes à ne pas accorder de l’importance au combat contre l’esclavage et ses pratiques", a regretté l'ONG anti-esclavagiste dans une note d'information parvenue à Alakhbar.

"Les mêmes étaient pourtant, unanimes, à monter au créneau lorsqu’il avait été question de la démission d’un président de la Cour suprême, lequel, finalement, finira par accepter un poste d’Ambassadeur et renoncera à défendre l’entrave à l’indépendance de sa profession", a ajouté le communiqué.

"Les leaders de partis de l’opposition, l’Ordre National des avocats, avaient vivement condamné cette tentative de contrôle de l’appareil judiciaire. Or, quant il a été clairement établi que le dossier de Birame et ses amis était vide, personne, au sein de la classe politique et la société civile organisée ne se prononcera pour, ne serait que, relever l’abus", a précisé l'ONG.

Selon SOS-Esclave, "cette attitude dénote une appropriation défensive et une utilisation abusive de l’Islam, comme parade devant la pressante exigence d’équité et le refus, par les victimes de l’esclavage, d’admettre, désormais, la persistance, à leurs dépens, du privilège et de l’impunité. Comme le démontre l’affaire Birame, l’Etat mauritanien et ses élites organiquement liées à la domination, sont en train d’instituer le dangereux réflexe de la panique, sur la base d’un esprit de corps visant à perpétuer l'oppression, à décourager les défenseurs des droits de l’homme, notamment des victimes de l'esclavage et à restreindre les libertés publiques".


 

 

 

 

 

 

Mauritanie: La prolongation de la détention de Birame est arbitraire (défense)

 

ALAKHBAR (Nouakchott)- Le collectif de défense du président de IRA-Mauritanie, Birame Ould Abdeidi, a considéré que le prolongement de la détention de son client est arbitraire.

La Cour criminelle de Nouakchott avait renvoyé Mercredi le dossier au Parquet pour «nullité de procédure». Dans ce cas de figure, le procureur devait, selon la défense, arrêter les poursuites ou lancer un autre mandat d’arrêt contre Birame.

Mais ce deuxième choix du procureur ne pouvait se faire qu’après une période de quinze jours et une requalification des faits. Celui-ci l’a toutefois fait en transmettant le dossier au juge chargé des affaires terroristes dont l’enquête pourrait durer quatre ans.

Auparavant, rappelle la défense, le procureur avait directement transmis le dossier au tribunal, alors que Birame est accusée d’apostasie. Et Un tel crime passif à la peine de mort devait selon la procédure normale passer par le juge d’instructions. Mais le procureur a fait comme s’il s’agissait d’un flagrant délit: il s’est approprié du dossier, l’a transmis directement au tribunal et a déposé les détenus le 29 mais en prison. La Cour lui a donc renvoyé le dossier pour «nullité de procédure»

Selon la défense, toutes ces erreurs s’expliquent du fait que le dossier et vide et ne contient aucun élément de conviction. Elles montrent en même temps la volonté d’appliquer la sentence déjà prononcée par le chef de l’Exécutif, en l’occurrence Mohamed Ould Abdel Aziz qui a promis de punir Birame.


 

 

 

 

 

 

 

 Non-lieu pour les prévenues dans le dossier des mineures



La Cour criminelle de Nouakchott a rendu un non-lieu dans le dossier des femmes mises en cause pour exploitation sur mineures, après une audience express mercredi 13 avril au Palais de justice de Nouakchott.

Ces femmes avaient été mises en cause par des militants anti-esclavagistes pour exploitation de mineures et travail d’enfants, dans l’arrondissement d’
Arafat, ces militants avaient de même soupçonné les autorités de vouloir étouffer l’affaire, et l’empêcher de connaître des suites judiciaires.

Cela avait d’ailleurs conduit les militants anti-esclavagistes à un sit-in à l’intérieur du Palais de justice, soupçonnant les autorités de ‘’
collusion avec les bourreaux contre les victimes’’, et de travailler sans relâche à permettre aux coupables d’échapper à leur châtiment.

Les parents des personnes arrêtées avaient, à leur tour organisé des sit-in devant le Palais et la Présidence, demandant la libération des femmes détenues, et soupçonnant les autorités de discrimination à leur égard, et de collusion avec les organisations anti-esclavagistes.

Traduction
Ahmed Baba Ould Hamoud

Source :Al Akhbar, traduction A.B.O. Hamoud 

 

 

Retour