A.H.M.E.

COMMUNIQUE 295:  

 

 

Confessions du maire d’Aoujeft sur son entretien avec le président : Révélations émouvantes sur Ould Taya, la COD, Biram, les hratines, le rejet des initiatives de sortie de crise….


Le maire d’Aoujeft Mohamed El Moctar Ould Hmeine Amar a révélé, dans un communiqué fleuve, des informations d’extrême importance sur l’entretien qu’il a eu ces derniers mois avec le président de la république Mohamed Ould Abdel Aziz, duquel, il est sorti désespéré de voir une sortie de crise de l’impasse politique qui ne passe pas par les urnes.

 

Il y revient en faisant des révélations émouvantes sur Ould Taya, la COD, Biram, les hratines, le rejet des initiatives de sortie de crise….

Des impressions qu’il avait exprimées à l’époque mais qui avaient suscité à l’époque chez l’opinion et chez les partis politiques notamment de l’opposition plus de cocasserie que de méditation, surtout que livrant un point de vue général de son audience avec le président, il est arrivé à la conclusion selon laquelle « le président n’a pas l’intention de dialoguer ni de traiter (Rais la youhawirou wela younawirou).

En cette conjoncture actuelle où le président de la république commence petit à petit à se rétablir de sa blessure à l’hôpital Percy de Clamart dans la banlieue parisienne avant de regagner le pays, le maire d’Aoujeft estime qu’il est nécessaire d’édifier relativement l’opinion sur la portée de ses déclarations antérieures suite au rejet de son initiative par Ould Abdel Aziz, lorsqu’il avait annoncé qu’elle a échoué et que celle de Ould Boulkheir l’était irrémédiablement.

Ci-après les propos que le président de la république lui avait tenus : « Je suis entré très tôt un matin chez ton cousin –allusion à Maaouiya Ould Sid’Ahmed Ould Taya »- porteur d’une cartable noire contenant des plaintes de son épouse pour des injustices commises à l’endroit de mes soldats et de ma personne que je ne pouvais plus supporter.

Quand je suis entré dans ce bureau, il a crié à mon visage, proférant des mots vils qui ne siéent pas à mon rang. L’injustice est devenue double. J’ai décidé depuis cet instant, à mon profond intérieur, de le bouter de ce fauteuil.

Comment un sain d’esprit peut-il alors mettre sa vie en péril et souffrir comme moi du pouvoir d’Ely Ould Mohamed Vall et du régime de Sidi Ould Cheikh Abdallahi, que j’installe les conditions nécessaires pour l’organisation d’élections transparentes que je remporte à la majorité des suffrages universels du peuple mauritanien pour remettre le pouvoir à ces gens dont certains ainsi que leurs familles se sont enrôlés dans le registre de la population et des documents sécurisés tout en continuant de douter publiquement de la crédibilité de cette opération. Je n’abdiquerai jamais à l’injustice ou au chantage » a dit Ould Abdel Aziz à son interlocuteur.

Très édifiant à plus d’un titre comme le dit d’ailleurs Khattar qui précise avoir compris de l’homme qu’il n’impliquera point l’opposition agressive dans la gestion des affaires publiques, surtout avec ces méthodes actuelles visant son rahil d’une manière ou d’une autre.

Lors d’une autre rencontre en présence de Sidi Ould Dahi et Ould Mohamed Radhi, le président très détendu avait convoqué personnellement le maire d’Aoujeft à son bureau. Dans ses conversations avec Khattar, Ould Abdel Aziz a dit entre autres choses « Ould Hmeiyn Amar, avais-tu entendu un jour un maire qualifier un président du tiers-monde de baudet », lui rappelant l’avoir accusé sur le petit écran « de donner des coup de pattes et de mordre » (saffat wi yikrich).

Plus loin, Ould Abdel Aziz dit à son hôte qu’il voue un grand respect à Ould Sidi Baba, Ould Daddah, Ould Maouloud et Ba Mamadou Alassane, avant de lui souligner qu’il leur reproche de vouloir forcer la révolution qui à son avis vient toute seule.

Ould Abdel Aziz notera également parmi ses nombreuses anecdotes que la société des bidhanes est la plus hermétique et la plus complexée, louant à ce propos les degrés d’ouverture et d’élévation des leaders haratines Messaoud Ould Boulkheir et de Boidiel Ould Houmeid ainsi que leur attachement à l’intérêt général plus que les autres .

Selon le maire, le président vouait une grande admiration au leader de l’Ira Biram Ould Dah Ould Abeid et son organisation comme il nourrissait le projet de créer une classe d’homme d’affaires issus des milieux haratines, tout en réalisations davantage d’écoles pour leurs créer les conditions d’accès à la scolarité.

Selon Ould Hmeir Amar, le président lui avait confié une lettre orale adressée à Biram selon laquelle la réligion est une ligne rouge, déplorant également le fait que les leaders haratines sont très engagés au départ pour lutter contre la fiam, les maladies et les injustices, mais qu’une fois ces maux vaincus, ils renoncent à leur lutte. Assurément une allusion aux haratines qui ont oublié la cause de leurs semblables, depuis qu’ils ont élu domicile dans des villas somptueuses et possedé des voitures luxueuses.

Le maire d’Aoujeft, ancien locataire d’un centre libyen dans la capitale de l’Adrar, d’où son niveau d’instruction elevé et sa passion pour écrire sans s’arrêter conclut en s’essayant à l’enseignement qu’il faut tirer de l’incident de tir de Toueila, se basant sur les dernières péripéties prises par la COD pour dégager Ould Abdel Aziz par tous les moyens.

« L’incident de tir de Toueila, je pense comme l’avait affirmé le président est réel, mais la pièce manquante, réside dans le dispositif sécuritaire du président, qui aurait suspecté la petite voiture, son immatriculation et ses occupants civils, d’être les pièces réussie du puzzle d’une tentative d’assassinat concrétisant ce que cherchaient à tout prix ses ennemis, conduisant du coup, par un concours de circonstances, le président à vouloir sans sortir pour échapper au danger pour qu’advienne ce qui est arrivé.

De cette logique on peut tous souhaiter un prompt rétablissement au président et son retour sain et sauf au pays. Il parait ainsi à l’opinion que c’est la meilleure voie qu’il faut suivre pour sortir le pays de l’impasse vers la berge du salut sans parler en ces moments délicats de vacance de pouvoir ou à chercher à décrypter les textes pour quelque motif que ce soit.

De atlanticmedia
Source :
http://www.leveridique.info/article3222.html


 

 

 

 

 


 

Centre hospitalier national :
Le chemin le plus court pour aller à l’au-delà !


dimanche 23 septembre 2012

Créé en 1966, en même temps que l’hôpital Sabah, le Centre hospitalier national (CHN) comprend tous les services depuis la maternité, à la pédiatrie en passant par les ORL, l’orthopédie et la réanimation, avec une capacité de 430 lits ainsi que des accords multiples avec des hôpitaux et centres de santé de renom, en particulier au Maroc, en Tunisie et en France

La dernière visite effectuée par le président de la république à cette infrastructure sanitaire remonte au 25 octobre 2011, soit un an environ, quand Ould Abdel Aziz a donné les instructions nécessaires pour développer cet important acquis public du pays, après avoir visité ses pavillons et constaté ses équipements obsolètes.

Mais, un aspect n’a pas changé au CHN qui est toujours indiqué pour les mauritaniens comme étant le chemin le plus court pour aller à l’au-delà, puisque ceux qui s y dirigent dans l’espoir de se soigner et de guérir font l’objet de beaucoup de négligence dans un hôpital où le désordre règne en maître absolu. Ils sont également confrontés à beaucoup de sévices dans cette infrastructure sanitaire, la plus grande, mais la moins efficace, avant leur ultime voyage vers « LAKHIRA »

Le visiteur du CHN passe par trois portes principales. A la première, à l’accès, il doit user de la corruption pour passer sans trop compter sur la gravité du malade évacué. La seconde est aux urgences où on en attendant une issue, on constate qu’elle est une illusion s’il n’est pas fait appel à des intermédiaires sinon d’avoir la chance de posséder une poche bourrée et disposé à dépenser sans retenue à ceux qui paraissent dans les habits de médecins sans l’être.

Si ton patient est accueilli après tous ces péripéties, tu ne trouveras pas à la troisième porte ce qui allège ses maux et souffrances. Les chambres surpeuplées de malades, d’insectes et de mouches, rendent les bien-portants malades plus que les patients.

Enfin, si tu portes plainte à la direction, tu ne trouveras pas de réponse, avant que ton malade ne rende l’âme et ne soit enterré dans le cimetière de Nouakchott.

C’est une vérité amère, une réalité vécue dans cet établissement « sanitaire » dont tous les régimes qui ont dirigé le pays se sont donné la peine de réformer sans succès malgré les énormes sommes d’argent consenties annuellement au CHN.

atlanticmedia.info


Lien:http://leveridique.info/article3146.html


 

Atlanticmedia renouvelle son appel à la mise en liberté de Biram Ould Dah Ould Abeid





Le site indépendant « atlanticmedia » a renouvelé vendredi son appel lancé au président de la république Mohamed Ould Abdel Aziz, en sa qualité de président du Haut Conseil de la Magistrature, pour intervenir personnellement en faveur de la mise en liberté du citoyen et de l’activiste des droits de l’homme Biram Ould Dah Ould Abeidi, pour lui permettre de rejoindre sa famille et les siens.

« Puisque Ould Abeidi s’est excusé de l’acte d’incinération des livres malékites dans un écrit et vu que la cour criminelle a renoncé à faire son procès pour vice de formes dans le chef d’inculpation, nous estimons que la poursuite de sa détention n’est plus justifiée VE MEN TABA TABE ALLAHOU ALLEYHI ( ceui qui se repentit bénéficie du pardon d’Allah) et KOULOU BENI ADEMA KHATAOUN ET KHAIROU KHATA-IN TAWABOUN (tous les êtres sont passibles de fautes et les meilleurs d’entre eux sont ceux qui se repentissent) » dit atlanticmédia . Le site précise par ailleurs que vu que le fait de répondre à cette demande traduit la tolérance des autorités suprêmes, le pardon à la société de toutes ses erreurs et la demande d’excuses, il rappelle qu’il n’est plus requis dans l’autodafé, dont les auteurs ont fait l’objet des mesures nécessaires, comme l’a voulu l’opinion publique nationale et islamique, plus que le repenti de ce vil acte. « Ce qui a été effectivement fait par Biram Ould Dah Ould Abeidi dans son écrit » conclut atlanticmédia
atlanticmedia
le véridique Mauritanie


 

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