A.H.M.E.

COMMUNIQUE 294:  

 

 

 

IRA:"Terrorisme" sous autre forme, selon M. Biram

S’il existait une autre forme de terrorisme sans attaquer par les armes, des bombes et des kamikaze, Biram Ould Dah se dit prêt pour le faire pour combattre et encore lutter contre toute sorte d’esclavage et de discriminations en Mauritanie. C’est ce qu’a laissé entendre.

...M. Biram lors d’une conférence de presse tenue ce dimanche 7 février 2010 au siège du Fonadh. 
  Biram Ould Dah, président de l’Initiative de Résurgence du Mouvement Abolitionniste de Mauritanie (IRA) qui n’a pas sa langue dans sa poche se ressaisit pour dénoncer des «actes inhumains » existant jusqu’à présent en Mauritanie. Selon lui, il n’y a pas quelque chose  de plus sacré dans ce monde que l’être humain. Par conséquent, on ne doit pas le sacrifier. « Il ne faut pas qu’on nous terrorise, déclare Biram Ould Dah. Il ne faut pas qu’on devient des terroristes terrorisés » ; poursuit t-il devant la presse après avoir distribué un communiqué dénonçant les pratiques d’esclavagiste et discriminations dans le pays.
 
L’ire de Biram…
 
Après les déclarations d’une victime du phénomène d’esclavage, c’est au président de l’Initiative de s’en prendre à certains partis politiques. Une victime haratine a affirmé que son champ a été retiré de force par les autorités administratives pour le donner à un maure. Alors que ces dernières, selon la victime, devraient mettre fin à cette pratique discriminatoire. Selon lui, le champ qu’il possédait est une terre héritée de son grand-père qui l’avait hérité de son arrière grand père. «Et voilà aujourd’hui mon champ se trouve entre les mains d’une communauté maure » se désole-t-elle.
Quant à Biram Dah qui ameute  souvent les journalistes sous le chaud soleil pour tenir des conférences de presse pendant des heures, il n’a fait que surgir pour déclarer à travers un communiqué qu’il n’a pas signé par son nom que «IRA /Mauritanie expose aux medias et à l’opinion publique nationale et internationale plusieurs cas graves d’esclavage et de discrimination, phénomènes qui structurent l’Etat et la société mauritaniens ».
Il a ainsi indiqué que «De rares mouvements ou partis politiques se sont astreints la mission noble et difficile de lutter contre l’esclavage et le racisme dont sont victimes les ethnies noires de Mauritanie ainsi que la communauté h’rratin (esclaves et anciens esclaves de Mauritanie). Dans le communiqué l’Ira considère que ces partis politiques comme formations constituantes d’un lot restreint : Par exemple El Hor, (Mouvement de Libération et d’Emancipation des H’ratin), le FLAM (Front de Libération des Africains de Mauritanie, APP, et AJDMR. Biram affirme que ces partis sont pour certains traversés par le doute ou simplement miné par la renonciation, d’autre sont agités par des remous internes tout en inaugurant une absence d’israel contre inhabitude sur le front de la dénonciation et des lutte contre les différentes formes d’esclavages et de racisme institutionnelles dans notre pays….Et à l’IRA de lancer un appel «aux formations politiques et civiles pour s’investir entre mauritanien dans la lutte contre la contradiction et la confusion qui caractérisent aujourd’hui l’arsenal juridique et qui sont dues à la cohabitation entre code malékite archaïque et obscurantiste, puis droit positif moderne».

Sada mbodj

Source : www.journaltahalil.com

 

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