A.H.M.E.

COMMUNIQUE 291:  

 

 

Extrait d’autour d’un thé 724 du Calame du 2 février 2010

 

Selon une certaine presse, Birame Ould Dah Ould  Abeid, activiste des droits de l’homme, Hartani révolté, président de l’IRA, est un danger public qui risque de provoquer la guerre civile en Mauritanie, par ses déclarations incendiaires et dangereuses. Selon lui, le pays a besoin d’un choc brutal, pour changer des mentalités trop ancrées, fondées sur un référentiel moral qui accentue des inégalités entre les différentes composantes populaires. Birame, sois sage, sois modéré ! S’il te plaît, ne mets pas notre pays à feu et à sang ! Si tu n’y te plais pas, allez, oust, émigre ! Pars en Haïti, en Guadeloupe ou en Afghanistan, ou même tout prés au Sahara ou à Tamanrasset ! Jamais personne, avant toi, n’a jamais demandé l’instauration de la justice, ni l’éradication d’un phénomène aussi abject que l’esclavage. Tu es le premier à vouloir le mal pour le pays. Les événements de 1966, c’est toi. L’épuration de 1989, c’est encore toi. Les tentatives de coup d’état, c’est encore, toi. Les FLAM ? Tes idées, bien sûr ! Tous les putchs qui ont failli faire sombrer le pays, les organisations baathistes, nasséristes et nationalistes de bord, c’est ta faute. Sans toi, les gens vivront en paix. Tu es comme l’âne de la Fontaine, dans sa célèbre fable «  les animaux malades de la peste ». Tais toi, tu n’as pas le droit de dire comme tout un chacun, ce que tu penses. C’est la pire des restrictions.

 

 

 

 

  Retour