A.H.M.E.

COMMUNIQUE 252 :  

 

 

Des organisations de droits de l’homme déplorent les conditions de vie des haratines

 

 

 

 

Écrit par MOMS                  

 

  Les trois organisations des droits de l’homme signataires de la déclaration du 1er septembre dernier, relative à la condition des populations haratines face au développement du pays, ne sont pas allées par le dos de la cuillère. Mettant en garde l’autorité publique qui selon elles, n’encourage pas la promotion de la couche cible, elles soutiennent n’avoir jamais cessé de « sensibiliser les autorités mauritaniennes et toutes les autres parties sur les dangers de la persistance de l'écrasement de la couche H'ratin », qui selon elles,  « continue de souffrir des injustices, brimades et autres humiliations que lui infligent les groupes dominants par l'utilisation des moyens, des symboles et des forces de l'Etat ». Une situation qui pourrait  mener vers un scénario dramatique, retiennent en substance les signataires du document qui précisent que les «  les premiers perdants ne seront autres que les nantis et les forts d'aujourd'hui ». Occasion pour les trois organisations de répertorier des cas d’injustice qui se sont présentées ces derniers temps, notamment, « depuis l'avènement du régime " démocratique " de la " Mauritanie Nouvelle " (le 18 juillet 2009), nous avons rencontré beaucoup de cas d'agressions, de répressions aveugles et d'utilisation abusive de la force publique à des fins de règlement de compte » soulignent-ils. Entre autres, « le cas de la famille H'ratin Ehel Brahim de Kiffa, qu'un segment tribal des Jaavra a agressé dans leur domaine le Dimanche 23 Août 2009, à 16h00, sous la barbe et par la complicité des autorités départementales et de certains hauts gradés du corps de la Garde Nationale. Ainsi, cinq membres de la famille Brahim qui détenaient légalement des terres ont été agressées puis mis en prison, et cela dans l'unique but de les déposséder leurs biens fonciers : les victimes sont donc une fois de plus considérées comme agresseurs et sont privés de leurs droits les plus élémentaires », note le document.

 

Une situation des plus difficiles que les trois organisations assimilent à « une agression à la soudanaise », renvoyant au phénomène des Janjawides, selon eux.

Le 07/09/09

 

´L´AUTHENTIQUE

 

 

 

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