A.H.M.E.

COMMUNIQUE 13:

 

Communiqués de l' APP

 

 

MISE AU POINT

 

Dans leur volonté de briller de tous leurs feux,   de transférer chez le citoyen moyen  l’aversion rancunière qu’ils ont  de A.P.P. et de son président et leur acharnement à les livrer pieds et poings liés  à la vindicte populaire (comme on le ferait des esclaves marrons) certains responsables de la COD,  pour masquer leur lamentable échec  et leur impuissance avérée  à convaincre les populations  de  les suivre dans leur folle entreprise de destruction du pays et de la société  qu’ils développent à travers leurs appels ouverts et répétés  à la haine et au chaos, en sont maintenant réduits à pêcher dans les égouts nauséabonds  du racisme rampant et de la supériorité  ethnique et/ou de naissance où apparaissent des termes comme « chourevas » ou honorables et  « harayers  anissaa»  ou  femmes libres, qui tranchent radicalement d’avec l’orientation  révolutionnaire qu’ils  prétendent imprimer à  leur association…

Dans un pays dit démocratique  qui s’enorgueillit d’avoir voté une loi criminalisant l’esclavage et même d’avoir interdit constitutionnellement ce phénomène et où (nous venons de l’apprendre)  on laisse passer sur les ondes  d’une radio nationale les âneries d’un soi-disant érudit saoudien qui prétend que l’Arabie Saoudite se propose d’acheter à 8.000 rials des esclaves mauritaniens en vue de les affranchir en réparation des pêchers commis par des saoudiens nantis, la première idée qui vient à l’esprit  est que,  dans la bouche de nos « Nobles  Révolutionnaires Redresseurs des Torts »  les termes  « chouravas et harayers anissaa»  renvoient directement à ceux  contraires, de roturiers, de gueux, d’esclaves mâles et/ou femelles qu’ils considèrent comme autant de coups de grâce et de flèches empoisonnées à assener à l’empêcheur de tourner en rond, leur ennemi principal…

En levant ainsi un coin du voile qui enveloppe ceux qui se considèrent les plus intelligents, les plus beaux, les plus forts et les seuls aptes à diriger, les ennemis de A.P.P. et de son président, Messaoud Ould Boulkheir, contribuent au moins  à davantage  se faire connaître même si, à l’observation au quotidien de leurs faits et gestes, force est de constater que rien ne vient corroborer, en idées, en paroles ou encore moins en actes,   toutes ces  pompeuses assurances.

Par opposition à  cette réaction rétrograde de la frange féodale traditionnelle de la COD, la deuxième frange, celle-là moderne, démocrate et progressiste a préféré attaquer sur un autre front, affirmant que la COD n’avait réussi à rien concrétiser parce qu’elle était noyautée par des taupes… qui l’empêchaient de tourner en rond…comme si elle savait faire autre chose que cela !

Nous nous contenterons de répondre au premier des seconds de « ces pionniers en tout » que pour savoir que ce qu’il affirme est possible et réalisable, il faut l’avoir personnellement expérimenté et réussi durant de très longues décennies…

Comme quoi, remuer une eau dormante ou combattre des carnassiers alors qu’on est de viande rouge vêtu, ne peut apporter que des déboires…

A.P.P.

·        dénonce et stigmatise l’apologie de l’intolérance, du racisme, de la violence et des changements antidémocratiques,

·        réitère son attachement au Dialogue comme seul moyen civil et démocratique de règlement des crises,

·        rappelle que les résultats du Dialogue constituent un acquis politique historique indispensable de nature à ancrer les valeurs de tolérance  et de pluralisme politique et créer les conditions favorables à une alternance démocratique apaisée.

Nouakchott, 22 Avril 2012

 

 COMMISION DE COMMUNICATION

 

 

 

Affaire Birame :
Messaoud s'inquiète de "l'acharnement" contre les Harratines en Mauritanie

ALAKHABR (Nouakchott) - Le président de l'APP et de l’Assemblée nationale mauritanienne, Messaoud Ould Boulkeir, est inquiété du fait que les médias officiels soient dressés contre les Harratins, a appris Alakhbar de son entourage porche.

Messaoud rappelle, selon la source, qu’il a participé au dernier dialogue national pour renforcer la cohésion nationale et l’unité du peuple mauritanien, mais force est de constater, selon lui, que Ould Abdel Aziz et les médias officiels instrumentalisent l’affaire Birame pour saper la cohabitation des composantes de la société mauritanienne.

Et même si Messaoud condamne l’autodafé de Ryad, il rappelle que c’est à la justice de statuer sur l’affaire, précise la source.

Malheureusement l’annonce de punition sévère contre Birame de la part du chef de l’exécutif, des membres du gouvernement et des leaders des partis de la majorité, font perdre à la justice toute indépendance ou efficacité. Pire, l’affaire commence à tourner à un règlement de comptes contre les Harratins, s'inquiète Messaoud, dit la source.

Enfin Messaoud, qui avoue être en désaccord avec Ould Abdel Aziz, menace de sortir de son silence si les autorités gouvernementales ne revoient pas leur position actuelle vis-à-vis de cette affaire Birame.


 

 

L'APP suspend Samori Ould Beye de sa qualité de membre

Le Bureau exécutif de l’Alliance Populaire Progressiste (APP) a au cours de sa session du 31 janvier 2011 suspendu Monsieur Samory ould Beye de sa qualité de membre d’APP conformément aux dispositions de ses statuts et règlement intérieur. Selon le communiqué de presse qui est parvenu à notre site, cette suspension s’explique par des «déclarations et correspondances avec des parties étrangères » réalisé par ce dernier. Ci-joint le communiqué :

Communiqué de presse

Le Bureau exécutif de Alliance Populaire Progressiste s’est réuni lundi 31 Janvier 2011. Il a examiné le bilan financier de l’exercice 2010, adopté le budget 2011 et prend en compte l’ensemble des préoccupations et activités du parti pour l’année.

Il a, en outre, débattu de la situation interne du parti et suspendu Monsieur Samory ould Beye de sa qualité de membre de APP conformément aux dispositions des statuts et du règlement intérieur à la suite de ses déclarations et correspondances avec des parties étrangères ce qui constitue une menace à l’unité nationale et une déviation par rapport aux positions et à la ligne du parti telles que déclarées dans ses documents fondamentaux auxquels qui vient s’ajouter ses tentatives de porter atteinte à l’unité du interne du parti et en mettant en doute sa crédibilité et ses choix politiques.

Au plan national, le Bureau Exécutif a analysé la situation qui prévaut dans le pays. Il a exprimé, à ce sujet, son inquiétude sur la dégradation permanente des conditions de vie des populations suite aux hausses vertigineuse des prix tout comme la dégradation des services sociaux de base, sanitaires entre autres, en plus les défis sécuritaires constatés. Face à cette situation préoccupante, il lance un appel afin que des mesures pratiques visant à engager le dialogue entre le régime et l’opposition soient prises dans les plus brefs délais.

Le Bureau a également salué la victoire éclatante du peuple tunisien comme il s’est félicité de sa volonté de recouvrer la plénitude de ses droits après avoir dégagé le régime dictatorial qui l’a longtemps soumis aux entraves, l’oppression et à l’injustice.

Le Bureau Exécutif suit, par ailleurs, avec une attention particulière la volonté de changement du peuple égyptien frère et ses efforts visant à déposer le régime dictatorial dont, le peuple égyptien en particulier et la nation arabe et toutes les forces de libération en Afrique ont subi les conséquences négatives de sa politiques d’arbitraire et de soumission aux ennemis contre les intérêts des peuples, trahissant de la sorte le rôle historique de l’Egypte et sa contribution mémorable aux luttes de libération nationales.

Le Bureau Exécutif déclare à cette occasion sa solidarité indéfectible avec le peuple égyptien et sa totale confiance dans ses capacités à faire imposer sa volonté de changement et prendre son destin en main. Il invite l’ensemble des dictateurs arabes et africains à tirer les leçons des évènements de Tunisie et d’Egypte comme il insiste sur la nécessité de respecter le choix des peuples.

De même il saisit l’occasion pour inviter les dirigeants de la Côté d’Ivoire qui s’accrochent encore au pouvoir contre le choix des populations et à se soumettre au verdict des urnes afin d’éviter à leur pays la guerre et davantage d’effusion de sang et préserver son unité nationale.

Nouakchott, le 31 Janvier 2011-02-01

LE Bureau Exécutif

source:

http://www.fr.essirage.net/index.php/actualites/94-lapp-suspend-samori-ould-beye-de-sa-qualite
-de-membre


 

Déclaration

 

La localité d’Oudey Chrak 2 est le théâtre d’un conflit insolite qui défie tout entendement dans un état organisé.

Cette localité est connue comme étant dans son écrasante majorité sympathisante de notre parti. Ces paysans démunis se sont investis depuis 1987 pour construire, comme c’est souvent le cas à leurs frais, l’école primaire de la localité qui fonctionne sans discontinuer et non sans succès.

Le maire, militant farfelu de l’UPR Monsieur Cheikhna Ould Sileimane n’a pas mieux trouvé que de proposer au cours de la campagne d’implantation de son parti le marché suivant:

L’Etat reconstruit l’école de votre village en dur moyennant votre adhésion au parti du général Abdel Aziz, ou bien je la transfère dans une autre localité. Au début le préfet de Mounguel Monsieur Ould Ahmed Miské avait trouvé la démarche insoutenable; mais, sans doute sous une forte injonction venue de très haut, il se rallie à la démarche; et la coalition politico-administrative envoya un peloton de la Gendarmerie Nationale pour transférer en d’autres lieux les matériaux de construction qui étaient déjà stockés sur le site de l’école.

Depuis le vendredi 14 mai on assiste à un bras de fer entre les autorités et les populations qui s’opposent à cette décision de transfert injuste.

Voila un épisode bien singulier dans cette implantation du parti du « Président des pauvres » et les populations réellement pauvres de Oudey Chrack 2, département de Mounguel.

Alliance Populaire Progressiste;

-     surpris par le caractère provocateur, et profondément indigné par cette décision        des autorités locales et qui défie le bon sens dans un état civilisé,

-     proclame sa totale solidarité avec ses militants et toutes les populations qui ont        construit cette école au prix d’énormes sacrifices et qui se mobilisent pour la        défendre contre ce marchandage politicien et préserver l’avenir  de leurs enfants,

-    leur demande d’éviter les provocations et tout affrontement avec les éléments de        la Gendarmerie,

-    lance un appel à l’opinion nationale, à toutes les forces éprises de démocratie et d’       équité à marquer avec nous leur solidarité avec les populations paisibles d’Oudey       Chrack 2 pour le maintien de leur école sur son site initial et sa rénovation avec les        moyens de l’Etat,

-    exige du gouvernement de se démarquer du zèle aveugle politicien des autorités        locales et de réaliser le projet de rénovation de l’école de Oudey Chrack 2.

 

Nouakchott, le 26 mai 2010

Le Bureau Exécutif

 

 

 

 

 La guerre pour la succession de Messaoud Ould Boulkheir:
La main du pouvoir ?

La succession de Messaoud Ould Boulkheir, leader charismatique du mouvement El Hor puis président du parti dissous Action pour le Changement (AC) et actuel président du parti APP et de l’Assemblée nationale, serait-elle déjà ouverte?

La question mérite d’être posée; elle taraude, même, un certain nombre d’observateurs et d’acteurs politiques, surtout au lendemain de la conférence de presse, tenue par deux membres de ce parti,
Samory Ould Bey et Mohamed Ould Borboss. Une sortie qui semble être la partie immergée de l’iceberg. Le différend, entre ces deux hommes et leur mentor, paraît soulever une vraie querelle de succession.

Si
Samory avait, depuis peu, pris ses distances, avec son ancien guide, en adressant, notamment, une correspondance à Ban Ki Moon, secrétaire général de l’ONU, qui attirait son attention sur les pratiques esclavagistes en Mauritanie, Ould Borboss, éphémère ministre de la Jeunesse et des Sports, sous Sidi Ould Cheikh Abdallahi, avait, jusque là, gardé une certaine réserve.

Leur conférence de presse, organisée la semaine dernière, en grande pompe, à l’hôtel Khatter, avait pour but de marquer, la «rupture définitive», avec le président Messaoud. Le tandem, désormais exclu du parti, reproche, au président de l’APP, ce qu’il convient d’appeler, dans leur jargon, une «dérive» pour ne pas dire une «déviation», parce que, tout simplement, le grand leader du mouvement haratine trouve «anachronique» de faire renaître le mouvement El Hor.

Depuis quelques années, un certain nombre de cadres haratines se battent pour
«reconstituer» le mouvement emblématique qui défendit, dans la clandestinité, leur cause.

Lors d’une récente tournée, dans les différentes sections de
Nouakchott, Messaoud a expliqué, avec la verve qu’on lui connaît, aux militants et sympathisants de son parti, qu’El Hor, dont il fut un des membres fondateurs, a vécu et qu’il n’était plus question de le faire renaître de ses cendres, parce que, depuis que le mouvement a intégré les partis politiques, comme l’UFD, AC et, enfin, l’APP, il a cessé d’être un mouvement «sectaire», oeuvrant, exclusivement, pour la couche haratine, et doit, par conséquent, entreprendre une action politique au sein de ces partis, sans, évidemment, perdre son âme.

En outre, depuis la relative démocratisation du pays, en 1992, la question qui fondait l’action du Mouvement
El Hor – c'est-à-dire, l’esclavage – est prise en charge par presque tous les partis politiques et plusieurs ONGs de droits de l’homme. Il en est de même de la question du passif humanitaire et, plus tardivement, des relations avec la Sionie. Avec cette nouvelle donne politique, le mouvement devait, donc, se départir de toute forme de «stigmatisation», au sein des partis politiques.


Guerre de tranchées.


Enfin, expliquent certains proches du président de l’
APP, ceux qui voudraient continuer à prendre exclusivement en charge la lutte contre l’esclavage en milieu maure doivent le faire, non à travers des partis politiques, mais au sein d’autres structures, en l’occurrence, des ONGs ou des syndicats. Parce que, dans un Etat de Droit, les partis politiques doivent s’investir pour l’ancrage de toutes les valeurs de liberté et de justice, sans aucune discrimination. Que ceux qui ne s’inscrivent pas dans cette logique politique se trouvent d’autres formes de lutte.

Au-delà de cette querelle de principes et de réalisme politique, ceux que la presse appelle des
«frondeurs», reprocheraient, au président Messaoud, un certains nombres de déclarations, notamment son «appel au pardon» à la communauté maure blanche dont certains membres l’ont, via le FNDD, choisi comme candidat et soutenu activement, lors de la présidentielle de 2009. Et cette autre où il disait, en substance, que personne ne défendrait les Haratines à leur place; autrement dit, qu’ils doivent se battre, pour se faire une place au soleil.

A l’entendement des frondeurs, ces déclarations sont suffisantes pour accuser le président de
APP de «renier» le combat d’El Hor, alors que rien n’a changé dans la condition des Haratines. Pourtant, répliquent les soutiens de Messaoud, une loi criminalisant l’esclavage a été votée et vulgarisée, sous Sidioca.

Et les
«Messaoudiens» d’accuser, en retour, les «frondeurs » d’entretenir la zizanie, entre les différentes composantes du pays, leur rappelant que les Haratines ne peuvent, à eux seuls, faire élire Messaoud Ould Boulkheir ou tout autre leader haratine, à la présidence de la République. Cette perception reflète bien l’opinion du président de l’APP qui estime que la Mauritanie tire sa force de sa diversité ethnique et culturelle et se refuse à diviser le pays en fonction des couleurs des citoyens.

Cette bataille de tranchées cache mal un combat de positionnement, pour la succession du charismatique – mais vieillissant – leader dont la position, intraitable, au sein du front du refus du coup d’Etat contre un président démocratiquement élu,
Sidi Ould Cheikh Abdallahi, a fini de forcer l’admiration des Mauritaniens et, même, le respect du pouvoir.

Un pouvoir soupçonné, aujourd’hui, d’orchestrer, en sous-main, la fronde pour affaiblir celui que certains, au sein du défunt
FNDD, n’ont pas hésité à comparer à l’icône africain de la paix et de la tolérance, Nelson Mandela. Pour les partisans du président de l’APP, la Mauritanie, dans sa situation actuelle, a besoin de l’expérience et de la sagesse d’un Messaoud Ould Boulkheir.

Mieux: beaucoup de Maures blancs pensent, contrairement à ce que véhiculent certains cercles extrémistes, qu’
Ould Boulkheir est un des rares hommes politiques mauritaniens, sinon le seul, dans le contexte actuel, à pouvoir diriger le pays, en soldant la question de l’esclavage et en instituant un véritable état de Droit.

Et de rappeler, à ceux qui se positionnent, déjà, pour sa succession, que le leadership ne se décrète pas, il s’acquiert de haute lutte ; en les invitant au passage, à prendre, encore, leur mal en patience, parce que
Messaoud a du temps devant lui.


L’entrée fracassante de l’IRA

La question de la succession de
Messaoud Ould Boulkheir se pose, avec une insistance accrue, depuis l’irruption, dans l’arène politique et sociale, du mouvement de Biram Ould Dah Ould Abeid. Taxé, par certains, d’«extrémisme», l’homme a pratiquement arraché le flambeau des mains de tous ceux qui étaient accusés, par un certain nombre de groupuscules, d’en faire leur «fond de commerce». Sa virulence et, surtout, sa témérité font craindre, à certains, que Biram, collectionnant les «victoires contre les pratiques esclavagistes», ne leur ravisse leur place «légitime».

Dans ce combat presque perdu d’avance, il leur fallait trouver un allié, quelque part. Certains membres de l’opposition croient, ainsi, déceler, derrière la fronde de l’
APP, la main d’un pouvoir en mal d’avoir su ou pu «dompter» Ould Boulkheir, Boubacar Ould Messaoud et Biram Ould Abeid.

Une hypothèse surprenante, dans la mesure où
Messaoud Ould Boulkheir, comme Ahmed Ould Daddah, et malgré leur opposition aux menées du général-candidat, ont reconnu la légitimité du pouvoir de l’actuel président de la République, avant de le rencontrer, à plusieurs reprises; des rencontres mises à profit pour prodiguer des conseils à Mohamed Ould Abdel Aziz, sur la nécessité d’entreprendre un dialogue avec l’opposition, pour «pacifier la scène politique» car il y va de l’intérêt supérieur de la Nation.

Cette vision du tribun a commencé à faire grincer des dents, depuis qu’il s’est agi de partager les
«dividendes politiques», consécutives au soutien de Messaoud Ould Boulkheir à Sidioca, en 2007. Au lendemain de la constitution du gouvernement de Zeïne Ould Zeïdane, un groupe a fait circuler un document que certains ont vite comparé à celui des FLAM de 1987.

Dans ce nouveau texte, ses auteurs contestaient la part accordée aux Haratines, tant au gouvernement qu’au niveau des autres charges publiques – secrétaires généraux,
DG des établissements publics, ambassadeurs, officiers supérieurs, etc.

Le document qui circula, sous le manteau, à
Nouakchott et à l’intérieur du pays, démontrait, chiffres à l’appui, la marginalisation dont fait l’objet la communauté Haratine. Et pour ses auteurs, l’arrivée de Messaoud au perchoir aurait dû changer, «immédiatement», la situation.

De l’avis d’un cadre de l
’APP, cette façon de voir les choses semblait plus que surprenante, de la part d’intellectuels haratines, car la part réservée, par Sidioca, à Messaoud, pour son soutien «décisif», ne pouvait appartenir à sa seule communauté, elle concernait toutes les composantes du parti APP.

Mais la ségrégation est bien réelle et demande un traitement de fond. Il semble bien qu’elle constitue un élément sous-jacent de la fronde. Quel sera, alors, le prochain épisode du feuilleton de celle-ci? Wait and see.


Dalay Lam
Source :Le Calame (Mauritanie)

 

 

 

Samoury Ould Beye filmé à son insu au Palais présidentiel.



Au cours de la conférence de presse organisée hier à l’Hôtel El Khatter par le « Comité de crise de l’APP », Samoury Ould Bey a révélé que ses adversaires politiques au sein de l’Alliance populaire progressiste font circuler la vidéo de son entretien – en-tête à tête- avec le président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz au Palais présidentiel.

Pour le leader syndicaliste de la
CLTM (Centrale libre des travailleurs mauritaniens), le film est relatif à l’entrevue qu’il a eu avec Ould Abdel Aziz au lendemain de la lettre ouverte qu’il avait adressée au Secrétaire général des Nations Unies, Ban ki Moon.

Ould Bey y relatait le calvaire de la communauté harratine en Mauritanie. Toutefois, Samoury Ould Bey trouve quand même bizarre que les rencontres avec Ould Abdel Aziz à la présidence de la République soient filmées à l’insu des visiteurs pour se retrouver ensuite dans la rue. Bizarre, non ? 

En tous cas, cette affaire met la puce à l’oreille de tous les visiteurs du Palais brun afin de faire preuve de plus de retenue. Attention, on tourne !

Ahmed Ould Soueidi

Source :RIM 24 (Mauritanie)  

 

 

Messaoud Ould Boulkheir voué aux gémonies par le comité de crise de son parti.



Le comité de crise de l'Alliance Progressiste Populaire (APP) a voué aux gémonies dimanche, à l'après-midi, Messaoud Ould Boulkheir, tout en réaffirmant sa «disponibilité continue pour le dialogue en vue de dissiper la crise actuelle».

A défaut de pouvoir ramener
Messsaoud Ould Boulkheir sur le terrain de la négociation, le comité de crise continue à afficher sa détermination à en découdre, dans un conflit ouvert, avec le président de l'Assemblée Nationale, qu'il accuse de «pratiques indivudualistes» et de «mesures arbitraires».

Les mots d’ordre de comité de crise mené par
Samory Ould Bèye, Mohamed Ould Borboss, Yarba Ould Nava, Mohamed Mahmoud Ould Oumarou, Emamyt Ould Ahmed, Sidaty Ould Demba et Salem Vall Ould Valoumou sont désormais la fermeté et le bras de fer.

Certainement, peut-être, pour dégager Messaouad Ould Boulkheir ou faire voler en éclats l’Alliance Progressiste Populaire (APP), même si, pour l’instant, ils refusent de s’assumer, de le déclarer ouvertement. Ces frondeurs, demandeurs de réformes et de liberté, y sont allés fort, en tenant des propos très durs contre Messaoud Ould Boulkheir. D’ailleurs, dans leur communiqué, ils n’ont pas pris de masques pour s’insurger contre «la volonté continue de sanctionner le plus sévèrement possible tout celui qui a une opinion libre» ainsi que «les formes d’injustice, d’exclusion, de favoritisme et de privation» érigées en règle au sein de l’APP.

La sortie du comité de crise ce dimanche enfonce davantage l’
Alliance Progressiste Populaire dans une crise sans précédent, à quelques mois des élections municipales et législatives.

 

Source :Babacar Baye Ndiaye

 

 

 

Organisation des Femmes – APP -

    Déclaration

    A l’occasion du 8 Mars, fête internationale des femmes, le Mouvement démocratique féminin a institué le 8 mars, fête internationale dés le début du XXe siècle ; elle a été célébrée la première fois en Mauritanie en 1975 avant d’être proclamée par le système des Nations Unies journée fériée dans tous les pays membres.

    La signification historique c’est de répondre à la quête des femmes à jouer un rôle égal à celui des hommes dans tous les domaines : politique ; Economique ; social et culturelle.
     
    Quelle signification aujourd’hui pour les femmes Mauritaniennes ?

    Pour les femmes du Mouvement National de Alliance Populaire Progressiste la lutte doit être axée prioritairement pour :

      Asseoir et renforcer la démocratie pluraliste dans notre Pays ;

      Reconnaître les droits égaux à toutes les composantes et renforcer l’unité Nationale ;

      Débarrasser à jamais notre pays de l’esclavage et de toutes les autres formes de discrimination ;

      Promouvoir une société ou la femme peut jouer tous les rôles, assumer toutes les responsabilités dévolues jusqu'à présent aux seuls hommes.

    Le Mouvement National des Femmes saisit cette occasion pour lancer un appel à toutes les femmes de notre pays pour se mobiliser et serrer leurs rangs pour un plaidoyer fort pour faire connaître leurs revendications légitimes.

    Les appeler à soutenir la politique du président Sidi Mohamed Ould CHEICK ABDALLAHI en vue de :

      Traduire dans les faits la loi d’abolition de l’esclavage et mettre en œuvre les mesures d’accompagnement ;

      Assurer le succès de la décision du retour organisé des réfugiés et déportés au Mali et au Sénégal et leur réinsertion sociale ;

      Lutter contre la corruption, le détournement des biens publics ;

      Développer l’économie, créer des emplois, responsabiliser davantage les femmes ;

      Améliorer les conditions de vie des populations en mettant au centre des projets les préoccupations des femmes.

      Garantir l’accès à une nourriture décente, à l’eau, à la santé, au logement ;

      Renforcer le système éducatif, promouvoir la formation professionnelle.

    Le mouvement national des femmes appelle les femmes Mauritaniennes à venir renforcer son action en adhérent en masse à ses structures à l’occasion de son implantation en cours.

    Nouakchott le 08 Mars 2008


     Source: Alliance Populaire Progressiste

    Tiré de www.cridem.org 

     

 

Messaoud la crapule gonflée.

    Depuis qu’il a été nommé comme président de l’Assemblée Nationale, en guise de récompense pour son soutien à Sidioca au deuxième tour des élections présidentielles, avec un salaire de plus de 5 millions d’ouguiya et un budget de fonctionnement à sa discrétion, Messoud Ould Boulkhair est devenu très "gonflé", nouvelle alimentation abondante et résidences somptueuses obligent.
    Mais, Messoud, peux-tu dire aux mauritaniens, et à l’opinion internationale, parce que tu sembles avoir un devoir envers elle, comment es-tu venu au perchoir. Comment se fait-il que ton APP n’a que 5 députés sur les 95 qui composent l’Assemblée Nationale, et tu deviens président ?
    Pouvez-vous nous expliquer cela sur RFI, la radio qui écoute n’importe qui et n’importe quoi et donne même la parole aux malades mentaux (plein sud, on est où là, etc.).
    Certaines rumeurs vous accusent de détournement des jeunes filles mineures, en les mariant grâce à l’argent du contribuable mauritanien, une sorte de viol voilé (une vierge tous les deux mois). Vous devriez avoir amené beaucoup de viagras lors de votre dernier séjour en France pour consultation médicale de confort aux frais de l’Etat mauritanien. Ley.
    Ce sont aujourd’hui les mêmes députés qui vous ont nommé en vous affranchissant, qui vont vous destituer bientôt.
    Bizarre est aussi votre façon de démocratie à vous : vous parlez au nom de 90 députés que vous ignorez.
    Avec toutes les péripéties du perchoir, vous n’avez jamais pu vous libérer de votre statut de HAPNOL (harnos psychologiquement non libéré). Vous avez également oublié que vous
    n’avez plus de base, parce que vous êtes rentré dans la cour des grands, de laquelle vous allez devoir sortir bientôt. Où irez-vous alors ?
    Essayer plutôt le métier de facilitateur dans les conflits sous-régionaux. Kadhafi pourra vous aider à trouver un job dans ce domaine.

    Le 11/08/2008

    Lakhbaar Tebgue Vi Dar

     

     

    Messaoud Ould Boukheir devant la communauté mauritanienne de France : « le retour de Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi est le préalable de toute sortie de crise et nous ne craignons pas le face à face avec ould abdelaziz »

 

 Le Président de  l'Assemblée Nationale M. Messaoud Ould Boulkheir actuellement en visite en France a donné une Conférence aujourd'hui devant la communauté mauritanienne de France.

 Prenant la parole devant une assistance venue en nombre, le Président de l'Assemblée Nationale a salué l'action des patriotes mauritaniens à l'étranger pour défendre la démocratie et rétablir l'ordre constitutionnel en Mauritanie. Il les a assuré de l'impact positif de leurs actions à l'intérieur de la Mauritanie.

 Puis, M. Messaoud Ould Boulkheir a fait un exposé très méthodique de l'évolution de la crise inventé par les généraux depuis l'épisode de la motion de censure jusqu'au contexte actuel.

 Il rappela tout d'abord l'atmosphère démocratique dans laquelle évoluaient les institutions républicaines depuis l'entrée de Ould Cheikh Abdellahi en fonction ainsi que la liberté d'expression dont il a été usé et abusé y compris contre le Président de la République en personne. M. Messaoud Ould Boulkheir rappela également les grands chantiers engagés par Ould Cheikh Abdellahi comme le vote d'une loi criminalisant l'esclavage et les politiques mises en œuvre pour en assurer l'effectivité ; le règlement du passif humanitaire avec le retour des réfugiés et l'organisation de journée nationales de concertation sur les années de braises.

 Abordant la crise institutionnelle, M. le Président de l'Assemblée Nationale démontra devant son assistance que la motion déposée contre le gouvernement de Ould Waghef l'a été sur instigation du Général Ould Abdelaziz qui assurait son bataillon parlementaire que le Président de la République ne pourrait pas dissoudre l'Assemblée comme le lui permettait la Constitution et que, quand bien même le Président Ould Cheikh Abdellahi viendrait à prendre une telle décision, son décret ne sera diffusé ni à la radio ni à la télé.  Quant à la convocation de la session extraordinaire, le Président Messaoud Ould Boulkheir indiqua à l'assistance que celle-ci était prévue et que si elle n'a pas pu avoir lieu ce fut à cause des manœuvres dilatoires des généraux et de leurs soutiens dont l'un occupait le poste de Ministre chargé des relations avec le Parlement et exploita son poste pour faire durer la procédure. A quelques jours de la date prévue pour son ouverture, les putschistes procédèrent de la manière que l'on sait, le matin du 6 août.

 Le Président de l'Assemblée Nationale révéla à son assistance la mission de médiation qu'il avait entrepris avant le coup d'Etat entre le Président de la République et le Général Ould Abdelaziz. Constatant la volonté de ce dernier d'acculer le Président élu et de l'humilier ainsi que son entêtement à se mêler, au vu et au su de tout le monde de la chose politique malgré l'obligation de réserve inhérente à son statut de militaire, le Président de l'Assemblée Nationale l'a informé de son propre attachement à la légitimité démocratique et à l'ordre constitutionnel et de son intention de s'opposer activement à tout coup d'Etat qui pourrait être perpétré.

 Puis M. Messaoud Ould Boulkheir détailla devant l'assistance le contenu de son plan de sortie de crise annoncé à Nouakchott il y a quelques semaines. Ce plan –indique le Président de l'Assemblée Nationale- tend à prendre en considération les préoccupations de tous les acteurs concernés. Son premier axe est d'affirmer l'échec du coup d'Etat et son rejet comme mode d'action politique. A cet effet, le Président Ould Cheikh Abdellahi doit être rétabli dans les fonctions pour lesquelles il a été élu par le peuple mauritanien. Ensuite, le rapport des militaires à la politique doit être tranché une bonne fois pour toute. Les auteurs du putsch doivent quitter les fonctions qu'ils occupent et s'ils veulent se mêler de la vie politique qu'ils le fassent de la seule manière acceptable : quitter l'armée et solliciter le suffrage des mauritaniens. Enfin, et au vu de la situation politique actuelle, le Président Messaoud Ould Boulkheir proposera au Président légitime de la Mauritanie l'organisation d'élections anticipées selon un échéancier que ce dernier aura choisi. M. Messaoud Ould Boulkheir a insisté sur le fait que cette proposition ne résulte pas d'un constat d'illégitimité du Président mais de l'intention de désamorcer la crise et de préserver la paix civile dans notre pays. Par ailleurs, indiquera-t-il, le Président Sidi Ould Cheikh Abdellahi est seul légitime pour remettre son mandat en jeu et personne ne peut ni ne doit s'exprimer en son nom. Cependant, convaincu que la voix des démocrates mauritaniens importe au Président Ould Cheikh Abdellahi, M. Messaoud Ould Boulkheir peut espérer que celui-ci prendra ses propositions en considération. Mais Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi étant investi par le suffrage des mauritaniens, il lui revient seul de juger de l'opportunité d'organiser pareilles élections.

 Répondant à une question de l'assistance de savoir si le Président Ould Cheikh Abdellahi ne serait pas disqualifié pour participer à de nouvelles élections en raison de la limite d'âge, Messaoud Ould Boulkheir a indiqué que le Président Ould Cheikh Abdellahi ne le sera pas et qu'il pourra solliciter à nouveau le suffrage de ses compatriotes si les élections étaient organisées dans un délai raisonnable.

Dans une réponse à une autre question, le Président de l'Assemblée Nationale indiquera que l'organisation d'élections sous l'égide des militaires relève, pour lui, des lignes rouges indiscutables. Pareilles élections ne serviront qu'à consolider le fait accompli et à légitimer un pouvoir putschiste. Répondant à une autre question, le Président de l'Assemblée Nationale affirmera que, quand bien même la pression internationale viendrait à faiblir, les démocrates mauritaniens, et lui en tête, ne craignent pas le face-à-face avec le Général Ould Abdelaziz, eux qui ont déjà tenu le face-à-face contre Ould Taya.

    Front National de Défense de la Démocratie
    FNDD-France
 

 

 

 

Lettre de Messaoud Ould Boulkheir aux députés mauritaniens

Honorables Collègues ,

S’il n’est point besoin de revenir sur les tenants d’une situation particulièrement désolante et éprouvante pour le pays et ses habitants, dorénavant soumis au regard critique de la planète, il est vital pour l’un et les autres que ses aboutissants n’échappent pas au contrôle de tous, mais surtout pas au nôtre en tant que nous sommes des citoyens de premier ordre, parce qu’investis en tout ou partie du suffrage de nos compatriotes.

Cette lourde et grave responsabilité que nous assumons nous impose, face au péril certain et imminent qui menace la patrie, de faire le bon choix et de ne pas se tromper de camp.

Il n’échappe à personne, en effet, que depuis le 06 août 2008, la Mauritanie est soumise à un faisceau de pressions internes, qui bien qu’habituelles (tribalisme, ethnisme, régionalisme, racisme) tendent à atteindre cette fois des sommets jamais égalés ce qui rend d’autant plus facile leur exploitation par l’extérieur où sont encore nombreux ceux qui dénient à notre Etat le droit d’exister.

Quelle qu’ait pu être la responsabilité de chacun de nous dans notre traumatisme actuel, nous est-il encore permis de rester plus longtemps sourds, aveugles et muets face à tous ces dangers qui nous menacent ?

N’est-il pas temps pour nous, premiers citoyens, ceux desquels doit venir et est attendu le Salut, ceux dont le devoir premier est de veiller au bien-être des populations, n’est-il pas venu le temps de rendre sa brillance et son amour de vivre au regard de nos compatriotes assombri par l’incompréhension et l’incertitude ?

Et quand bien même nous aurait-on concédé, par générosité, de nous tromper de choix, à quelle circonstance atténuante pourrait-on prétendre en nous trompant de camp, puisqu’il n’y en a qu’un seul : La Mauritanie, notre Patrie ?

Qu’aurions-nous à répondre aux interrogations muettes de nos veuves, de nos orphelins et de nos innombrables autres laissés pour compte dans le dénuement et la misère, de toutes les langues et de toutes les couleurs, à l’heure où même les plus nantis appellent au secours ?

L’amour-propre peut-il constituer une justification recevable par ALLAH et les Hommes dans une affaire de «non assistance à un pays et à un peuple en danger ? »

C’est en tout cas pour m’éviter d’avoir à rester un jour sans voix et sans défense devant ces jugements là et devant ma conscience, que j’ai choisi délibérément de tordre le cou aux principes pour pouvoir répondre « présent » aux exigences de l’Etat en suggérant la proposition de sortie de crise que vous trouverez ci-joint, formulée dans ses grandes lignes.

Cette proposition que je soumets à votre critique s’est essentiellement attachée à :

1. résoudre le problème institutionnel provoqué par le coup d’état
2. résoudre le problème de la transition
3. aboutir légalement au départ volontaire du président légitime
4. prémunir le pays de toute réédition d’un nouveau coup d’état
5. offrir les garanties requises (dans le domaine de l’acceptable) aux putschistes

Mais elle n’a pas seulement que les cinq avantages ci-dessus énumérés, puisqu’elle en comporte deux autres et non des moindres :

- ne pas faire perdre au pays le capital de sympathie né d’une transition démocratique unanimement saluée à travers le monde ;

- notre attachement à la légalité et au droit constituera dorénavant le bouclier le mieux éprouvé contre tous les maux, d’où qu’ils viennent et quelque soit leur nature.

Je serais très heureux que vous puissiez l’analyser attentivement pour pouvoir en discuter, à votre convenance, mais surtout pas dans le cadre « d’une quelconque soi-disant session parlementaire » dont la légitimité et la légalité sont fatalement remises en cause par le coup d’état que nous vivons depuis le 06/08/08 et dont la moindre des conséquences est qu’en face d’une situation où le Président de la république légitime est dans l’incapacité matérielle de décider (il est en prison) et en l’absence d’un gouvernement légitime, Président et gouvernement avec lesquels les Assemblées sont censées travailler de concert, il faut forcément admettre le blocage des institutions.

J’espère du fond du cœur que quand se présentera une telle opportunité, nous démontrerons aux sceptiques que si nous avons été à l’origine des dysfonctionnements institutionnels actuels, nous sommes également les mieux outillés pour exercer les pressions nécessaires sur la junte militaire dont nous constituons, en dernière analyse, le seul sursis réel ou virtuel.

Recevez, très honorable collègue, mes salutations distinguées.

Messaoud OULD BOULKHEIR

Nouakchott le 09-11-2008

 

 

 COMMUNIQUE DE PRESSE

     

    Le Bureau Exécutif de APP, s’est réuni en session extraordinaire le 19 Mars 2007 pour étudier la situation née du premier tour des élections présidentielles organisées le 11 Mars 2007, avec des résultats qui n’ont pas permis de dégager une majorité absolue pour un candidat, situation caractérisée par l’exigence d’un deuxième tour pour le choix du Président de la République.

    Après avoir examiné la période très sensible que traverse le pays, la nécessité de procéder au transfert du pouvoir des mains des militaires à un pouvoir civil fondé sur des bases solides, APP se doit, compte tenu de l’importance de son passé militant qui lui dicte de pousser le processus démocratique à aller de l’avant et sortir de l’ère du pouvoir personnel, de tout mettre en œuvre afin d’éviter au pays le risque d’un éventuel tiraillement entre les institutions élues et le pouvoir militaire représenté par le CMJD. Le dépassement de cette situation doit se faire avec souplesse, compte tenu du rôle qu’a joué l’armée nationale dans la déchéance du régime dictatorial à l’origine de beaucoup de gabegies et de destructions et de la vocation naturelle de cette armée à défendre la Nation et son intégralité territoriale.

    Conscient de la nécessité de faire participer toutes les forces politiques à une gestion consensuelle du pays mettant à contribution toutes les capacités disponibles, préservant les intérêts du peuple et permettant à APP de s’impliquer de manière effective dans la gestion du pays, après avoir pris connaissance des résultats des négociations intensives avec les deux parties, Ahmed O. DADDAH et Sidi Mohamed O. CHEIKH ABDELLAHI et suite à des discussions et concertations avec la plupart des cadres du Parti, le Bureau Exécutif décide de soutenir le candidat Sidi Mohamed O. CHEIKH ABEDELLAHI ;

    Cette décision intervient après avoir convenu avec ce candidat un programme commun de gouvernement qui prend en charge les grandes questions pour lesquelles notre parti a lutté inlassablement durant toutes les dernières décennies (Renforcement de l’Unité Nationale, Démocratie, Justice sociale, Etat de Droit, Amélioration des conditions de vie des populations, Gestion rigoureuse des affaires publiques, etc.). Cet Accord garantit la participation effective de APP à la gestion des affaires dans le cadre d’un gouvernement commun intègre et compétent.

    A cette occasion, le Bureau Exécutif engage toutes les structures, tous les militants et sympathisants du parti à se mobiliser et à voter massivement pour ce candidat le 25 Mars 2007.

 

Nouakchott, le 19 Mars 2007


 

    MESSAOUD OULD BOULKHEIR

        ESPOIR D’UN VRAI CHANGEMENT

      UN HOMME QUI FAIT CE QU’IL DIT

        LE 11 MARS, VOTEZ POUR LE N°11

    Le candidat Messaoud  Ould Boulkheir a déjà présenté lundi 5 mars, dans ces colonnes,   les 5 grands axes de son programme électoral.

    Maremu, Mbokke yi, bandiraaBe, assalamu alekum wa rahmatulahi wa barakaatuhu.
    C’est la
      formule chaleureuse par laquelle il salue son auditoire dans ses meetings.  Belle traduction de son engagement à rendre effectif l’égalité stricte de nos communautés. Les langues nationales seront toutes officialisées s’il est élu Président de la République.

    Arabe de culture, il crie haut et fort qu’il est le frère par le sang du wolof, du pulaar, du soninké. Cette dualité africaine et arabe portés et vécus au quotidien sont sa principale force. C’est l’homme le mieux armé pour réaliser l’unité nationale, réconcilier tous les mauritaniens qui n’aspirent qu’à vivre enfin en paix, en tirant toutes les leçons du passé.

    Il réserve une place importante à l’action sociale.

    La santé gratuite et de qualité, pour tous,  sera assurée  en élargissant notre couverture sanitaire. L’usage de médicaments génériques sera encouragé, l’industrie pharmaceutique développée, les dépenses de santé rationalisées.

    Le droit au logement deviendra une réalité par la conduite d’une politique de l’habitat volontariste permettant, à terme,  aux pauvres de disposer d’un logement décent, d’être propriétaires.

    Il renforcera la solidarité avec les couches les plus exposées à la précarité par :  

    -         Le soutien des femmes victimes de discrimination par une refonte du code du statut du personnel visant à favoriser leur insertion dans le monde du travail

    -       L’encadrement des jeunes sans emploi et la mise en place de formations  ciblant les besoins des entreprises 

    -         L’assistance aux personnes âgées, souvent sans ressources

    Personne ne sera laissé au bord de la route.  

    Ce vaste chantier social sera entièrement financé par l’application d’une politique économique privilégiant une gestion rigoureuse, saine et transparente de nos richesses nationales. Une économie forte, créatrice
    d’emplois et de recettes nouvelles pour l’Etat.

    Le 11 mars, votez pour le numéro 11. Votez pour l’homme qui tient toujours ses engagements. 

     

 

 

Mauritanie - Présidentielles
Le candidat Messaoud Ould Boulkhair préside un meeting électoral à Tidjikja

 

      Tidjikja, 4 mars (AMI) - Le candidat aux élections présidentielles du 11 mars 2007, M. Messaoud Ould Boulkhair a présidé dimanche après-midi un meeting populaire à Tidjikja dans lequel il a indiqué que le pays traverse une situation cruciale. Et d'ajouter que " l'intérêt du citoyen et de la nation est le mobile de ma candidature".
     Il a estimé que son élection constitue le meilleur garant de la pérennité, "en ce sens que je suis arabe de culture et africain de couleur et la Mauritanie, pays arabe, africain et Islamique est mon pays".
    Le candidat  Messaoud a rappelé que les Mourabitounes qui ont porté haut l'étendard de la Mauritanie en Andalousie étaient arabes et africains.
    Les aïeux dont les restes  sont enfouis sous le sol du pays sont arabes et africains, a-t-il encore dit.
    Il découle de cela, dira le candidat "que je constitue le ciment unificateur du peuple et que je suis le seul à même de résoudre les problèmes qui se posent au pays":
    Abordant son programme électoral, le candidat a dit qu'il s'articule sur l'unité  nationale, en impliquant l'acceptation des uns et des autres.
     Il a aussi stigmatisé "les politiques rétrogrades ayant conduit aux événements de 89-90". M. Messaoud a réfuté les fausses accusations portées à son endroit pour son soutien "aux négro-africains de 1989, aux islamistes et aux cavaliers du changement du 8 juin 2003".
     Parlant de son arabité, il souligne que celle-ci se matérialise par "la langue, les us, les coutumes et même l'environnement".
    "Mon programme se veut le créneau de l'unicité du peuple en ce sens qu'il reconnaît la différence entre les races arabes et africaines", a-t-il dit.
     Dans le domaine de l'éducation, "l'Etat prendra en charge la formation de ses fils et mieux, il restaurera des trousseaux communs aux fils des pauvres et riches afin de rompre l'esprit de la différence chez les jeunes", précise le candidat.
     Et d'indiquer qu'il s'attellera à la création des établissements  de récupération des enfants de la rue et des orphelins.
    Dans le domaine des réformes, le candidat dit vouloir réviser la constitution et réduire les pouvoirs de l'exécutif et renforcer ceux du premier ministre.
     En politique étrangère, le candidat dit qu'il renforcera la coopération arabe,  africaine et islamique et romprera avec l'Etat d'Israël.
    "Voter Messoud, c'est voter le changement et l'espoir en Mauritanie", a encore dit, le candidat.
     Sur le chemin, le candidat a effectué des arrêts à Maghtaa-Lehjar, Sangrava, Moudjéria, N'beika et Nimlane.

     

 

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