A.H.M.E.

ARTICLE 87 :

 

 

 

    Plainte.

     

    Cheikhna Ould Mohamed Lemine Ould Lejoual

    A
    Son Excellence Monsieur Messeoud Ould Boulkheir,
    Président de l'Assemblée Nationale

     

     

    Excellence, Monsieur le Président,

    J'ai l'honneur de m'adresser à vous, pour d'abord vous exprimer mon  profond respect pour vous et pour l'ensemble du peuple Mauritanien ayant mis sa confiance en vous.


    Je suis au regret, Excellence Monsieur le président de soumettre à votre haute attention un problème lié à une expropriation de terre dont moi et ma famille sommes victimes, pourtant dépositaires depuis 1960.

     



    Cette histoire, que je vous raconte aujourd'hui date de 1973, et me lie avec un certain Sidi Ould Doua qui m'a attaqué en justice pour nous déboulonner de nos terres que nous avons toujours viabilisé par des pratiques agricoles.


    Malgré, plusieurs jugements qui ont été rendus à ma faveur par les autorités judiciaires du pays, ce dernier est parvenu avec la complicité des autorités administratives actuelles à nous chasser mani militari de nos terres.


    33 ans après, c'est-à-dire en 2006 et à l'occasion des élections municipales et législatives, Sidi Ould Doua et son clan parviennent à monnayer leur ralliement au puissant Kaba Ould Elewa, en contrepartie de la reprise du procès.


    L'administration et les tribunaux, violant le principe sacré de l'autorité de la chose jugée, introduisirent une affaire en justice qui me mit hors désormais ex-propriétaire avec ma famille.


    Excellence, Monsieur le président, je dispose assez de preuves pour me réclamer de ces terres qui nous ont toujours servi de subsistance parce que ne comptant et ne connaissant que l'agriculture.


    Devant cette situation à laquelle, sans votre intervention, je risque de perdre pour de bon des terres ancestrales et du coup une justice qui m'a déjà été rendue, je vous demande au nom d'Allah et compte tenu de vos engagements envers les plus démunis d'aider à une justice et de mettre terme à de telles pratiques qui sont devenues monnaies courantes contre les populations Harratines faibles et vulnérables, pratiques qui trouvent leur racine dans l'esclavage.


    Dans l'attente d'une suite que je souhaite favorable, je vous prie, Excellence Monsieur le Président d'agréer, l'expression de ma haute considération.


    Cheikhna Ould Mohamed Lemine Ould Lejoual
    Wilaya de L'Assaba
    Moughata de Kankoussa
    Badya de Hamoud
    Contact: 673 25 00

     

    Nouakchott, le 29 Janvier 2008

                                                                                                                     
    L'intéressé:


    Ampliations:

    -Présidence de la République
    -Primature
    -Ministère de la Justice
    -Sénat
    -Commission Nationale des Droits de L'homme
    -SOS Esclaves
    -AFCF
    -Toute Organisation de droits de l'homme

     source : wakhftmechakil

        

    Tiré de www.cridem.org

 

     

 

 

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