A.H.M.E.

ARTICLE 74 :

 

Les ambassades arabes à Paris et l'esclavage

 

 

    Les ambassades arabes à Paris et l’esclavage

     

                Le monde arabe continue encore à pratiquer l’esclavage. En France, la plupart des pratiques esclavagistes sont le fait des ambassades des pays du Golfe. D’après les enquêtes du Comité Contre l’Esclavage Moderne (CCEM), « les litiges rencontrés touchent particulièrement certaines ambassades. En effet, la majorité des employeurs sont diplomates auprès d’ambassades des pays du Golfe. Depuis 10 ans, le comité a dû traiter huit dossiers  mettant en cause des diplomates saoudiens et environ une quinzaine relative à des diplomates des pays du Golfe. »[1]

    Le ministère des Affaires Etrangères français n’arrive pas à mettre fin aux pratiques esclavagistes des diplomates arabes. « En effet, malgré l’intervention du ministère des Affaires Etrangères, la majorité des diplomates impliqués dans le dossier d’esclavage domestique refuse toute négociation avec les victimes, alléguant le respect des contrats de travail avec leurs employés et le manque de preuve  indiquant tout abus de leurs parts. »[2]

    Les pratiques esclavagistes, en France, du fait des personnels diplomatiques du monde arabe n’est que le prolongement de l’esclavage qui sévit dans leur pays d’origine.
    L’ouvrage, écrit par Malek Chebel, intitulé l’esclavage en terre d’Islam, publié aux Editions Fayard, » en 2007, confirme l’existence persistante et à large échelle de l’esclavage dans les pays arabes et musulmans.
    « L’esclavage existe toujours en terre d’islam. Au pire, on le nie, au mieux, on le tait. »

     

    Mohamed Yahya Ould Ciré

     

[1] Esclaves  encore, Lettre trimestrielle du Comité Contre l’Esclavage Moderne, n° 31, octobre 2007, p. 3

[2] Ibid

 

 

 

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