Qui est vraiment notre général,
putschiste et président Aziz ?
On semble tout connaitre dans ce
grand pays du désert. Mais tout reste à voir et à comprendre de
notre très cher « général- putschiste ». Non
excusez-moi, notre cher président doit-on dire car il nous semble
qu’il n’est plus dans l’armée et que SIDIOCA
lui-même a oublié comment il nous a rendu notre souveraine. Peut
être aussi qu’on ferait mieux de l’appeler le « sauveur ».
Bon libre à chacun de le surnommer comme cela lui semble.
L’homme
est un tacticien hors norme. Un stratège et un connaisseur de la
sociologie Mauritanienne. On peut tout lui refuser sauf la ruse
politicienne et le charisme ou la détermination d’un soldat en
colère contre son propre pays. Il évite les médias comme tout un
chacun fuit la peste. Il est le seul maitre de ses
déclarations.
Aucun événement ne semble pouvoir l’obliger
à se prononcer. C’est le militaire en conseille de ministres et le
populiste dans les quartiers ou villes où il se rend. Chez lui, tout
semble provenir d’un ordre supérieur.
Sa conviction et sa vision lui
suffisent. C’est le genre d’homme qui inspire la crainte,
l’admiration, la méfiance et le droit de réserve. Son regard vous
perce l’esprit comme s’il cherche à lire dans vos pensées. S’il
vous invite ou accepte votre invitation c’est qu’il à une bonne
longueur d’avance sur vous. Vous lui devenu contrôlable et servez
sa vision.
L’homme n’hésite pas à vous interrompre ou
vous faire taire s’il vous arrive d’avoir la malchance de sortir
de sa ligne de mur (demandez à Mint Mouknass ou Mr
Kane Moustapha). Il est très loin d’un enfant de cœur ou
d’une mère qui vous gratifie d’un sourire pour vous redonner
confiance. Ce que les autres pensent avec lui ou de lui n’a aucune
importance. C’est le vrai soldat prêt à faire feu.
Ses
propres collaborateurs se demande à longueur de journée, qu’est
qu’il à derrière la tête ? Et ses adversaires politiques n’ont
aucune crédibilité devant lui. De nombreux politiciens qui ont
accepté son appel par opportunisme ont perdu la dignité d’homme
politique. Tous ceux qui s’écartent s’éloigne de loin de leur
ambition politique. Pour Messaoud on se rappellera
encore longtemps de son soutien au deuxième tour et des draps que
lui prêtent ses partisans. Pour Daddah et Sarr
ils resteront toujours des démocrates putschistes. Les autres
perdent une visibilité politique.
Alors Aziz
est l’homme qui au meilleur posera les jalons d’une Mauritanie
Nouvelle et au pire nous imposera la plus cruelle des dictatures
humaines. Alors l’heure est au choix de l’accompagner, de le
remodeler ou de le combattre.
Cissé housseynou
Birama L’avocat du peuple et le plus proche conseiller
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