ARTICLE 489 :

  

LA FERMETURE DU  CONSULAT GÉNÉRAL  DE PARIS

 

Ce fut au début une surprise en enfin une réalité des plus néfaste et rétrogradée de la politique menée par le président Aziz depuis son arrivée au pouvoir. Jamais, un président même des plus controversés depuis l’accession de la Mauritanie à l’indépendance, n’a pensé prendre une décision aussi lourde de conséquences  que la fermeture pure et simple des Consulats de Paris et Dakar et de la mise à la rue de son personnel dont le sort est des plus incertains dans un contexte de crise.

D’abord, le président ne peut prendre à lui seul une décision d’une telle ampleur telle que la fermeture de missions consulaire sans l’avis des deux chambres parlementaires mauritaniennes. A ce niveau, une question se pose quant à la légalité du décret de fermeture des Consulats de Paris et Dakar signé par le président sans consultation préalable.

Pour mieux analyser cette situation, il serait utile de faire une rétrospective de certains  événements : une information tombe sur cridem signé d’un certain Mohameds1 et intitulée : fermeture des consulats mauritaniens de Dakar et Paris. Raison invoquée par les autorités : restrictions budgétaires.

Le 06 mars 2010, un article est publié via cridem et qui traitait du problème de la non-proximité du consulat de paris face aux usagers mauritaniens résidents sur l’ensemble du territoire français et prônait pour la multiplication des consulats sur l’ensemble du territoire de France. Les usagers ne cessent de se plaindre des difficultés qu’ils rencontrent pour établir des documents consulaires dans la mesure où certains sont obligés de quitter depuis le sud de la France (Marseille, Nice etc.…)  pour venir jusqu’à Paris.

A travers cette décision, on ne saurait comprendre si la Mauritanie est un pays qui à l’aube du 21e siècle opte pour une régression dans le concert des nations animées par l’esprit de la compétition, mais faut-il  reconnaître que notre pays a toujours figuré  à la dernière marche des podiums à chaque fois ou il est question de compétition.

  Il faudrait croire à tort ou à raison et beaucoup plus à tort qu’à raison aux promesses faites par le président Aziz lors de son avant dernier  passage à Paris ou il a tenu rencontrer  la communauté mauritanienne vivant en France car finalement, l’amélioration de la condition des ressortissants mauritaniens en France se transforme en un véritable cauchemar illustré par la fermeture du Consulat de Paris et de sa transformation en section consulaire rattachée à l’ambassade.

Cauchemar aussi pour les employés (poumons) du consulat laissés en pâture sans la moindre explication sur le sort qui leur a été réservé alors que les autres diplomates du consulat ont été nommés dans des ambassades alors que certains d’entres eux ne savent même pas lire mais se sont retrouvés là du fait qu’ils sont frères, cousins ou parents de certains personnages véreux sans foi ni loi et  proches du cercle de Aziz.

Aujourd’hui, le personnel du consulat se retrouve licencié purement et simplement sans qu’aucune procédure de reclassement soit mise en place pour leur permettre de se réinsérer. Faut dire que selon le droit du travail en France, toute procédure de licenciement ne peut intervenir que lorsque l’activité  ou l’institution (structure) disparaît en même tant que les taches qui définissent cette activités, ce qui n’est pas le cas.

A cette question de fermeture, s’ajoute une autre : le devenir des locaux (le consulat ainsi que la résidence du consul).

Dans un premier temps, des rumeurs ont circulé dans les salons de thé mauritaniens. Les rumeurs consistaient pour certaines en la transformation de la résidence du consul en villa de passage pour la première dame  pour d’autres en une villa de passage  pour les autorités de passage à Paris. Selon des sources bien informées, les autorités entreprennent des démarches pour la vente des ces dits locaux.

Pour éviter une gangrène, il faut prévenir la plaie avant qu’elle s’infecte et malheureusement la Mauritanie  a été infectée par un virus  introduit par un semblant d’élection présidentielle forcée du fait d’un putsch forcée causée par un refus de l’autorité dont a été l’objet le putschiste en question qui par manipulation de la population finit par faire croire qu’il s’agissait là d’un mouvement rectificatif qui intervient au moment ou les institutions du pays sont au stade de blocage du fait de la mauvaise gestion des affaires de l’État par le président démocratiquement élu SIDIOCA.

On pourrait à présent se poser la question à savoir si le président AZIZ se soucie- t- il  du bien être de la population mauritanienne et de l’image de notre pays car oser fermer le consulat de paris relève de la pire folie et un mal que l’on peut faire aux mauritaniens de France, plus particulièrement aux soninkés de France car le consulat de paris fut pendant longtemps un symbole gage de la confiance qui a toujours régné entre la diaspora de France et l’État jordanien.

  CAMARA sédiba

  

 

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