ARTICLE 483 :

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A.H.M.E.

  

La lutte contre les formes de racisme : des progrès réels, mais...


(2 mn de vérité : on était en 2011)

 

Nous sommes tous des prisonniers (ou des exilés) d’Ould Abdel Aziz ! Madame la député vous avez parfaitement raison. À Kaédi,  comme ailleurs le pouvoir félon du putschiste Ould Abdel Aziz n’a de politique que brimer et humilier ceux qui s’opposent à lui. Quels qu’ils soient !  L’avenir de la Mauritanie ne l’intéresse que si tous les citoyens restent à sa botte.  Peu lui importe la misère du peuple mauritanien tant que lui, ses clients et son clan vivent dans le luxe insolent de leurs villas (ou ranches de l’Inchiri ou d’ailleurs) bâtis sur le sable (et sous lesquels coulent des rivières d’eau) alors que la plupart des citoyens ont faim et ont soif. Monsieur Ould Abdel Aziz est un traitre. Un traitre qui a évincé du pouvoir celui dont il fut pendant des années le majordome servile  (écouter le témoignage de Ould Taya lui-même). Un traite qui perpétue, avec bien plus de cruauté que son mentor, les viles pratiques qui ruinent l’âme de la Mauritanie. Un traite qui  lorsque lui et les siens et leurs clients ont pillé la pauvre Mauritanie se sont dits maintenant nous allons combattre la gabegie ; nous allons empêcher de nouveaux pillards de se joindre à nous pour dépecer une Mauritanie – cadavre que nous tentons d’envelopper d’un linceul pour en cacher l’odeur nauséabonde et morbide. Et pour cela, ces gens nous disent : « Nous avons construits des routes et de belles avenues à Nouakchott. Et même à l’une de ces avenues, nous avons donné (par pure perfidie) le nom du père fondateur de la Mauritanie. Nous avons bâti des écoles d’ingénieurs. Nous avons investi tout l’argent dans les mines...».  Mais si tant est même que tout cela est vrai que tout cela est positif, à qui cela profite-t-il ?  Cela profite précisément aux entreprises de l’entourage d’Ould Abdel Aziz et sa clientèle de tous bords. La vérité est que la pauvreté progresse dans notre patrie et que le taux de chômage des jeunes y est des plus élevés en Afrique (alors que le pays ne compte qu'environ 3 millions d’âmes). La vérité est qu’Ould Abdel Aziz et la clique de pseudo-militaires qui l’entourent, ses larbins, n’avaient pris le pouvoir que pour sauver leurs biens propres. Des biens qu’ils ont pillés durant plus d’un quart de siècle.  La vérité est que la Mauritanie est depuis longtemps un lieu de passage de tous les trafiquants et aventuriers de toutes sortes avec le concours même de ceux des « nos vaillantes forces armées et de sécurité » qui s’étaient faufilés, dans l’enceinte de la présidence de la république pour déposer son hôte, le père fondateur de nation, un matin du 10 juillet 1978, désertant ainsi le champ de bataille, livrant le territoire de leur patrie à l’ennemi, pour dire au peuple mauritanien, « peuple de héros », que leur action avait pour but de « prendre le pouvoir à ceux qui l’ont lâchement spolié  pour sauver le pays de la ruine et du démembrement !… ».    Or, la ruine et le démembrement, en plus de la pauvreté, n’ont jamais été aussi visibles en Mauritanie, depuis sa création, que pendant cette période qui dure depuis ce 10 juillet 1978. Et d’abord l’unité nationale, ô combien fragile, a bel et bien volé en éclats. Il y eut débauche de coups d’état avec leur cohorte de règlements de compte. Il y a aussi des trafiquants de drogue, petits et surtout des grands qui opèrent dans l’impunité totale.  Depuis cette date historique, le peuple vit sous la dictature et l’arbitraire, à Kaédi, comme ailleurs !  On renverse un dictateur qui n’était autre que le mentor d’Ould Abdel Aziz et on dupe le peuple mauritanien et l’humanité tout entière en affirmant que rien ne sera plus jamais comme avant dans ce pays et que la démocratie, la vraie, sera désormais l’instrument politique de ce pauvre pays. Mais la tromperie n’a pas duré longtemps. Très vite on déposa le vieux monsieur qu’on avait été cherché au Niger,  pour l’occasion, dès qu’il eut osé s’émanciper de la gabegie généralisée instaurée par les militaires en Mauritanie et qu’il avait trouvée devant lui. Et d’un coup et d’un seul, sans raison, autre que la félonie la plus vile, on l’accusa d’être l’artisan d’une gabegie qui durait depuis des décennies alors que lui-même, pendant ce temps-là,  et sa famille avaient pris le large sous le ciel du Niger où il gérait un fonds d’investissement Koweïti. Autant dire qu’on pouvait lui reprocher tout sauf être l’artisan de la gabegie qui sévit en Mauritanie, depuis le 10 juillet 1978 !

Mohamed Ould Abdel Aziz, vous n’êtes qu’un petit bandit, par rapport à Kadhafi.  Certes Kadhafi avait eu la folie de défier l’Occident alors que de naissance pauvre, il est arrivé au pouvoir par un putsch militaire et il ne manquait de rien. Car, en effet, une manne de pétrole coulait à ses pieds.  Et il était un homme généreux. Généreux avec son peuple, un peuple du désert qui avait oublié la faim qui tuait par milliers ses ancêtres, il était également généreux avec tous « les rois d’Afrique », le terme « roitelets » aurait été plus approprié. Et vous en savez quelque chose, mieux que quiconque.  Mais Kadhafi, le berger des Syrtes, rêvait, dans sa folie, peut être bien avant le soir de sa vie, de devenir roi.  Hélas, pour lui et fort heureusement pour ses adversaires, ce rêve ne se réalisa pas. L’histoire de Kadhafi a été pliée et de la plus terrible manière, sous les soubresauts de la grande l’Histoire humaine.  Moralité : Tout pouvoir personnel et despotique, même réellement éclairé, finira tôt ou tard par anéantir son bonhomme.   À bon entendeur salut !  

P.S. : Lors de votre parade à Néma, le mois dernier, car les futures élections truquées auront peut-être lieu en octobre prochain, vous vous êtes souvenu de l’existence de ces belles régions du Sud, un auditeur, sous l’anonymat,  vous a recommandé de croire en Dieu. Avez-vous compris le sens de son message ? Un citoyen même prisonnier à Guantanamo, n’en reste pas moins un citoyen mauritanien. Un noir mauritanien exilé à Paris,  à New York ou ailleurs n’en demeure pas moins un Mauritanien qui a droit un passeport mauritanien autant que votre fils (délinquant) que vous avez envoyé en Espagne ! Deyloule, par solidarité avec ces frère Noirs que vous tentez de bannir de leur nationalité ne se fera pas enrôler tant qu’un seul mauritanien se considère discriminer par l’enrôlement criminel au faciès que vous organisez pour diviser le peuple mauritanien. 

"J'ai trouvé la stratification de la société mauritanienne très forte.",  a déclaré le rapporteur spécial des

Nations-Unies. Tout est dit dans cette seule phrase, car en effet, nous sommes au 21ème siècle !


 

Lutte contre les nouvelles formes du racisme : Des progrès réels, mais…

 

Le rapporteur spécial des Nations-Unies sur les formes contemporaines de Racisme, de Discriminations raciales, de Xénophobies et de l’Intolérance y associée, M.Mutuma Ruteere, a animé hier dimanche 8 septembre, une conférence de presse.


Objectif : faire le point de sa visite de travail de quelques jours en Mauritanie. Visiblement satisfait de son séjour professionnel mauritanien, il a affirmé qu’en dépit de quelques lacunes, force est de constater l'existence avancées appréciables.

Selon le Rapporteur spécial, il y a eu de progrès réels dans la mise en œuvre par Nouakchott de certaines recommandations formulées par les mécanismes de droits de l’homme. «J’ai entrepris une visite officielle du 2 au 8 septembre 2013 en Mauritanie. Lors de ma visite, j’ai tenu des réunions à Nouakchott, Rosso et Kaédi.

J’ai rencontré les plus hauts représentants du Gouvernement, au niveau national et local, ainsi que des représentants de la société civile, les organisations non gouvernementales, les défenseurs des droits de l’homme, les victimes de violations des droits de l’homme, y compris les pratiques analogues à l’esclavage et la discrimination raciale » a indiqué le Rapporteur spécial onusien au début de cette rencontre avec les médias.

Mutuma Ruteere a remercié également au cours de cette rencontre avec les médias organisée à l’hôtel T’Feïla à Nouakchott, le Gouvernement mauritanien pour l’invitation qui lui a été adressée ainsi que pour « la coopération franche avant et pendant ma visite» a-t-il ajouté.

Il a rappelé par ailleurs au cours de ce tête-à-tête avec les médias les efforts déployés pour mettre en œuvre l’Accord tripartite en 2007, qui a permis le retour de plus de 24.000 Mauritaniens entre 2008 et 2012, les qualifiant de remarquables.

« Pourtant, les souvenirs douloureux des événements de 1989 restent vivaces dans la vie des femmes, des hommes, beaucoup de filles et de garçons, qui ont perdu des êtres chers, des maisons, des terres et des papiers d’identité » a-t-il dit.

Et de poursuivre : « j’ai entendu un certain nombre de préoccupations liées aux difficultés d’inscription, indemnisation et de réparation pour certains des rapatriés, la poursuite des conflits fonciers et l’absence de responsabilité pour les violations des droits humains commises à cette époque.

Ces préoccupations doivent être inscrites d’urgence dans l’agenda de la réconciliation nationale et sont pré-requis pour la construction d’une société inclusive et diverse
» a-t-il conclu dans sa présentation du bilan de sa visite de travail.

La loi d’amnistie de 1993 ?

Répondant une question relative à la Loi d’amnistie de 1993, le rapporteur spécial des Nations-Unies a dit sans ambages : « Les crimes doivent être punis. Pour cela, il faut revoir cette loi et changer ce qui doit l’être. Cette voie doit être une première étape pour rendre justice avant de faire comparaître les responsables des crimes commis».

Répondant une autre portant sur l’esclavage, M. Ruteere a laissé entendre que bien que l’esclavage a été interdit, il y a encore des personnes qui sont victimes des pratiques analogues à l’esclavage. Les femmes et les filles dans telles conditions continuent d’être particulièrement vulnérables et soumises à diverses formes de violences notamment la violence sexuelle.

Evoquant ses impressions générales sur son séjour de travail, il a dit en substance : « il ne fait aucun doute qu’il y a eu de réels progrès dans la mise en œuvre de certaines des recommandations formulées par les mécanismes internationaux des droits de l’homme, à savoir la création d’une Commission Nationale des Droits de l’Homme, l’amendement de la Constitution pour reconnaître la diversité ethno-culturelle du pays, l’adoption de la loi sur l’esclavage, pour n’en citer que quelques-uns ».

Camara Mamady

Source : http://www.le-renovateur.com/lutte-contre-nouvelles-formes-racisme-progres-reels-mais%
E2%80%A6


 

 

 

 

 

 

 

 

Ambitions politiques de l’IRA : Biram peut-il créer le changement?

Au rythme où la vie politique va actuellement, caractérisée par un mutisme total de la COD, un fiasco quasi certain de l’initiative MOB et une campagne électorale menée tambour- battant par le Président de la République et ses soutiens ainsi qu'un verrouillage administratif et sécuritaire assuré par l'appareil Etat, un changement relève toujours du domaine du miracle politique.Toutefois, l’avènement d’une alternance politique vraisemblable pourrait venir de là où on l’attend le moins, dés lors où l’espoir d’un changement pacifique initialement fondé sur le seul activisme des forces politiques réunies de l’opposition radicale et modérée ainsi que des nombreux mécontents du premier mandat de Ould Abdel Aziz se dissipe de plus en plus.

Un échec né essentiellement de cette incapacité de ces pôles de forcer l’actuel pouvoir au consensus ou à l’ouverture, le propulsant plutôt par leurs intérêts contradictoires et leur amateurisme à partir favori pour rééditer un nouvel quinquennat aux prochaines consultations électorales.

En nourrissant des ambitions politiques non encore portées officiellement à la connaissance du public, l’IRA, toujours en attente d’une autorisation d’action sociale et politique, dont le leader Biram a été récemment accueilli à l’aéroport de Nouakchott comme un chef d’Etat, dispose aujourd’hui de tous les atouts pour étouffer le cher rêve du Président et de sa majorité de régner demain sans partage sur le pays.

Revenu de son récent séjour sénégalais, le leader de l’IRA Biram Ould Dah Ould Abeïd, a organisé, hier, à l’hôtel Wissal, une conférence de presse. Objectif : envoyer un signal fort à ses farouches ennemis du sérail mauritanien depuis les Oulémas au chef de l’Etat Mohamed Ould Abdel Aziz en passant par les politiques de gauche et de droite.

Ould Dah est confiant des retombées très avantageuses attendues dans le court et moyen terme par son Ong grâce à la visibilité sans grandissante dont elle ne cesse de jouir auprès de l’opinion nationale et internationale.

Une popularité en perpétuelle ascension qui suscite des envieux au sein des cercles politiques mauritaniens de tout bord, particulièrement des milieux du pouvoir, qui assurés de battre à l’occasion de toute élection les opposants traditionnels, doutent de pouvoir rivaliser l’IRA et ses masses dans de telles consultations.

Dés lors qu’il en ainsi, on comprend clairement pourquoi l’ONG est toujours interdite de reconnaissance malgré la noblesse de son combat pour l’égalité sociale et l’unité nationale.

Au cours de cette rencontre avec les médias, Biram Ould Dah Ould Abeïd a parlé également de l’incinération des livres. Le leader de l’IRA est convaincu que le présumé autodafé des livres malékites était un geste salutaire, qu’il a permis d’éclore les idées et de libérer la parole en Mauritanie.

Biram a souligné aussi que ces livres incinérés n’ont rien d’islamique, n’ont aucune relation avec le Coran ou avec les hadiths du Prophète Mohammed (PSL), demandant aux oulémas qui ont prononcé des fatwas contre l’IRA d’annuler leurs fatwas. « Nous dénonçons, avec la dernière énergie, la lâcheté de nos adversaires (oulémas et politiques) qui refusent de se battre avec nous sur le terrain de la sacralité de ces livres» a-t-il ajouté.

Biram ironise sur la campagne agricole

Commentant la visite de 4 jours du Président de la République dans la wilaya du Trarza, pour le lancement de la campagne agricole 2013-2014 notamment, , le lauréat du prix de la liberté et de la paix a ironisé en se demandant «de quelle campagne agricole parle-t-on? .

Ce ce n’est pas une campagne agricole, mais plutôt une campagne d’expropriation des terres agricoles des pauvres noirs au profit des riches hommes d’Affaires proches du pouvoir. L’Etat dit que ces personnes n’ont pas d’argent pour mettre les terres en valeur. Et pourtant c’est le même Etat qui donne de l’argent à ces hommes d’Affaires, mais de manière discriminatoire. Pis, Ould Abdel Aziz donne 75 hectares de terrain à 4 officiers ou 4 hommes d’Affaires. Et la même portion de terrain accordée à toute une communauté d’Haratine ou de Négro-mauritanien. Ce qui n’est pas du tout normal» a-t-il déploré.

Quel futur attend le RAG ?

Refusant de livrer les secrets de sa présumée rencontre avec le Président américain Obama, Ould Dah s’était plutôt appesanti sur le défi que l’aile politique de l’IRA le RAG devra relever dans les prochaines années. « Notre Ong ira aux élections avec ou sans sa reconnaissance par les pouvoirs publics » a-t-il dit. Selon Balla Touré, secrétaire général de l’IRA, « si après 6o jours de dépôt légal de reconnaissance, les autorités publiques ne rejettent pas cette demande d’autorisation, l’IRA peut se considérer «reconnue» par l’Etat » a-t-il dit. Un délai qui court et qui plaide dans un contexte politique crispé beaucoup de retenue de la part des autorités, trop prudentes et très attentives à la grogne sociale et populaire, condamnée par sa quête de voix de faire preuve de beaucoup de tolérance qu’auparavant pour éviter à la lumière de la mauvaise expérience de la citée Zouerate un effet boomerang, cette fois irréversible.

CM-MOML

Source : http://www.le-renovateur.com/ambitions-politiques-%E2%80%99ira-biram-peut-il-creer-le-
changement


 

 

 

 

 

 

 

Le nouveau label de l’IRA.



Les observateurs de la scène politique mauritanienne s’y attendaient plutôt:la mise en place d’une aile politique au sein de l’IRA ou du moins le glissement inéluctable de son président Biram Ould Dah Ould Abeid vers le champ politique.

Mais ce dernier semble être le maître de son destin pour le moment et résiste aux sirènes politique tout en laissant le choix à ceux de ses compagnons de lutte désireux de descendre sur le ring électoral ou sur le terrain syndical.L’
IRA, veut ainsi se positionner donc sur tous les fronts.

Biram Ould Dah Ould Abeid a fait son retour de façon fracassante sur le terrain du militantisme la nuit du vendredi dernier dans le populaire quartier de Teyarett après un mois d’une liberté provisoire. Le président du mouvement des abolitionnistes en Mauritanie ne fait dans les dentelles et tient à rester fidèle à sa cause.

Avant son discours, plusieurs intervenants de l’
IRA ont exprimé leur hostilité vis-à-vis de certains hommes politiques de l’Opposition démocratiques comme ceux de la Majorité présidentielle ainsi que des responsables syndicaux et des Oulémas qu’ils ont qualifiés de «racistes et d’esclavagistes».

Après eux
Biram a tenu à mettre fin sur les suspicions alimentées par des critiques mettant en cause le silence du mouvement depuis la sortie de son président de sa cellule. Brahim Ould Abeid, a réitéré sa détermination et celle de ses compagnons à continuer l’œuvre pour laquelle ils militent.

L’IRA crée ses ailes Politique et Syndicale

Sur la même lancée, le désormais ex-président intérimaire de l’
IRA s’est félicité de la présence de nombreux militants et sympathisants de «son» ONG pour demander de vives : «Quel est le leader politique mauritanien qui peut réunir une telle foule compacte composée de l’opposition ou de la majorité ?» Et Brahim de révéler que « l’IRA ne peut plus se contenter de mener seulement le combat sur le seul terrain du militantisme.

Maintenant, les populations de notre pays doivent savoir que le président Biram a une dimension plus que nationale voire internationale. Et pour cause, il doit aider d’autres citoyens mauritaniens, qui ne sont pas des esclaves ou des descendants d’esclaves à se débarrasser du «mensonge» de la classe politique et la «malhonnêteté» des centrales syndicales. »  

Sur ce,
Brahim Ould Abeid a aussi souligné qu’il compte organiser incessamment une marche allant de Néma à Nouakchott sur la route de l’espoir qui s’appellera désormais la «route de la liberté». «Cette marche de liberté est une protestation contre l’hémogénie des ‘’Ould’’ en Mauritanie. Une hégémonie qui est visible pendant les nominations lors des différents Conseils des ministres. Il est temps d’attendre d’autres noms que ceux d’une seule et unique communauté». A-t-il ajouté.

Sur un autre registre,
Biram Ould Dah Ould Abeid a informé qu’il a définitivement tourné la page de l’autodafé des livres du rite malékite. Mais il a vivement dénoncé les marches faites par «une seule et unique communauté» pour dénoncer son acte d’expiation. Quant aux différentes fatwas prises par les oulémas pour demander sa «mort», le leader d’IRA s’est insurgé contre ce qu’il a considéré comme un racisme abyssal et congénital.

«Je ne tirerai pas de bénéfices politiques de mon combat…»

Répondant à une question sur son engagement sur le terrain politique, le président de l’
IRA a dit devant l’assistance : «Je persiste et signe que je ne tirerai pas de bénéfices politiques de mes combats de militant. C’est vrai que l’IRA va lancer ses pôles politiques et syndicaux, mais moi, je ne vais jamais briguer un poste politique ou électif en Mauritanie. » Déçu par les hommes politiques, le leader de l’ira entend ouvrir des cadres de lutte politiques et syndicaliste pour pallier au vide qui prévaut sur la scène national en vue de provoquer un changement de cap pour le pays .

Camara Mamady

Source :Le Rénovateur Quotidien Mauritanie


 

 

 

 

 

 

 

Ain Farba : L’ira traque les esclavagistes


Si dans les grandes métropoles mauritaniennes, les pratiques d’asservissement et d’exploitation outrancière ne se font plus au grand jour, en raison de la psychose qui a gagné les milieux esclavagistes depuis l’emprisonnement de certains d’entre eux, sous les pressions persistantes de l’Ira sur les autorités, toujours mal engagées dans la criminalisation de ce phénomène, certaines familles pensent être à l’abri de toute traque des militants de l’organisation, dans le pays lointain.
Mais, à leur grande surprise, l’Ira réussit grâce à ses ramifications à garder l’œil vigilant sur tout manquement à la loi, prête à attirer l’attention de l’administration nonchalante sur les cas esclavagistes dont le plus récent a été découvert à Ain Farba
Evoquant cette nouvelle affaire d'esclavage, que l’Ira accuse les autorités de tenter de blanchir les auteurs, l’organisation indique avoir dépêché une délégation à Ain Farba, dans le département de Tintane dans la wilaya du Hodh Gharbi, qui observe actuellement (mercredi 11 janvier) un sit-in dans les locaux de la Brigade de gendarmerie de cette localité.
L’Ira estime que le commandant de Brigade de Ain Farba, l’Adjudant Boubout, vraisemblablement au parfum de l’arrivée de sa mission, aurait jouer sur le temps pour camoufler cette affaire d’esclavage avérée, indiquant qu’il ne cesse d’intimider ses militants et qu’il aurait même porté la main sur le journaliste rédacteur en chef de « elmuchahid .net », qui accompagne la délégation. « Le commandant est en train de chercher a convaincre le plaignant de laisser tomber cette affaire au lieu d’aller chercher les esclavagistes et les victimes » ajoute qui dans son rappel des faits estime que tout a commencé quand Med Lemine Ould Mbarek Ould Laghdhaf est venu demander à cette organisation de l’aider à libérer ses deux frères(mineurs) Taleb Jidou et Mohamed El Mokhtar, et sa sœur (mineure) Aynna mint Mbarek, « tous tenues en esclavage par Mohamed Nouh Ould Khanfour et son épouse Louty mint Gardy qui habitent dans la commune de Agharghar » affirme l’Ira.
Devant ce nouveau cas, Ira dit mettre en garde contre l’agissement des autorités dans le département de Tintane, exigeant l’enclenchement de la procédure visant à libérer les frères de Mohamed Lemine et à arrêter les esclavagistes Ehl Khnafour en application à la loi 0048/2007. Reste à savoir si ces appels de l’organisation militantiste seront entendus où si l’affaire, qui se déroule dans des lieux reculés du pays finira par être étouffée par les autorités pour sauver les esclavagistes des taules. 


Le rénovateur Mauritanie

 

 

 

 

 

 

La guerre des titans menace l' APP

 

Rien ne va plus au sein de APP après cette séisme politique qui agite la formation dirigée par le leader le plus célèbre des Haratines Messaoud Ould Boulkheir . Dans ce qu’il est convenu de qualifier de guerre des taureaux politiques, deux hommes se livrent bataille sur fonds d’ascendance politique. Depuis longtemps cette crise entre ces deux imminences de El hor couve mais elle est à chaque fois étouffée par des règlements à l’amiable. A chaque fois les querelles politiques menacent APP d’éclatement. Maintenant les choses semblent atteindre une dimension sérieuse risquant d’entamer une déchirure au sein de ce parti aux sensiblités idéologiques multiples. Une secousse d’une grande amplitude avait fait trembler l’édifice au lendemain de la victoire d’Aziz. Des sections politiques d’APP avaient pris leur distance du parti et des défections commençaient à être signalées dans certaines localités du pays. Il a fallu que le patron convoque une rencontre à Nouadhibou pour aplanir les divergences et ramener l’ordre au sein de la maison. Cette fois la crise est causée par les déclarations de Samory Ould Beye le secrétaire général de la CLTM accusé de visées malveillantes et d’actions subversives à l’encontre du parti et par ricochet contre la personne de Messaoud Ould Boulkheir. Après avoir, dans un premier temps observé un temps de patience pour laisser passer l’orage, le parti décide de lever le silence et de taper du poing sur la table. C’est dans ce cadre que App a publié une déclaration virulente dans laquelle il s’en prend vivement au capitaine de la CLTM qui est aussi une personnalité de premier rang du directoire politique de l’alliance populaire progressiste qui lui reproche notamment d’avoir incarné une conduite irresponsable allant à l’encontre de la discipline et de la ligne de cette formation de l’opposition et qui porte atteinte à sa crédibilité. Selon ce communiqué, Samory Ould Beye cherche écorner l’image de marque de ce parti en faisant du dénigrement et de l’intoxication à l’encontre du leader de APP avec comme arme à la main, une campagne à outrance savamment ourdie contre APP et son dirigeant. Ce communiqué s’insurge contre les agissements de Ould Beye tout en rappelant les principes sacrés que Messaoud et son parti défendent et contre lesquels ils n’entendent point céder devant un quelconque comportement éhonté. Voilà qui annonce la chronique d’une rupture imminente entre les deux barons de politiques Haratin de APP qui ont combattu des années durant ensemble au nom de leurs frères et plaidé durement en faveur de leur libération. Mais dans ce parti populaire regroupant toutes les communautés nationales le discours narcissique ne semble plus avoir sa place. Reste à savoir si des sanctions disciplinaires seront prises à l’encontre du secrétaire général de la CLTM qui, visiblement, à en juger le contenu de ce communiqué a franchi le Rubicon. Si au sein de APP on semble vouloir minimiser les choses , des observateurs avertis voient une crise qui ne fait que s’installer dans un climat politique qui ne milite pas en faveur d’une opposition fragile.
 
Cheikh Tidiane Dia -LE RENOVATEUR QUOTIDIEN


 

 

 

 

 

 

Qui sommes-nous ? La Mauritanie appartient aux deux ensembles arabe et africain.

 

La Mauritanie appartient aux deux ensembles arabe et africain. Elle a du mal à harmoniser ses positions diplomatiques pour tenir un discours audible. Elle peine à se forger une identité diplomatique en raison d’une absence de ligne de conduite personnelle qui détermine son orientation. Elle est arabe de cœur et africaine de géographie. Sa diversité culturelle devait être une richesse immense pour son intégration arabo-africaine. En réalité, nous ne voulons pas être ce que nous sommes véritablement ; ce que la chance de la nature et de l’histoire nous a léguée. Notre héritage arabo-africain est indéniable. Notre métissage culturel est d’ordre anthropologique. Les peuples qui ont accepté d’assumer cette loi d’inter pénétrabilité culturelle ont évolué. Ceux qui se sont enfermés dans un égocentrisme vivent le complexe de narcisse et sont condamnés à la sclérose culturelle. Les grandes nations du monde sont un mélange formidable de tous les apports culturels venus de partout.

La grandeur des USA réside dans cette capacité d’absorption des valeurs diverses qui ont été synthétisées et intégrées dans une seule et grande civilisation américaine. La Mauritanie est un pays culturellement divers mais dont les cultures partagent tellement de similitudes qu’il est plus facile aux uns et autres de se comprendre et de se tolérer. L’islam étant par excellence une religion favorisant la rencontre entre des communauté mêmes différentes doit inviter les uns et les autres à se conformer aux prescriptions de la sainte religion pour briser le mur identitaire, se connaître , se tolérer et se respecter dans nos différences qui ne sont que de faible degrés. En 50 ans d’indépendances, nous avons du mal à soigner cette anomalie identitaire qui resurgit à chaque fois qu’il est question de choix politiques. Le système éducatif a souffert dans son essence de ces préjugés culturels qui laminent l’unité nationale. Les conséquences sont là : nous ne savons pas quelle langue parlent nos enfants à l’école. Nos diplomates ont du mal à représenter la Mauritanie dans les grands sommets à cause de notre refus de nous ouvrir à l’universel. Les médias nationaux en particulier les organes officiels loin d’être des canaux de rapprochement entre les composantes nationales creusent le fossé entre elles. Il n’est que de se référer au temps d’antenne attribué aux langues nationales dites « minoritaires » pour on ne sait quelle raison et unité de mesure, pour se rendre compte de cette volonté de marginaliser linguistiquement les autres. Et si on regarde de près la grille des programmes et surtout leur qualité, on se demande pourquoi consacrer sciemment plus de temps à occuper ces moyens d’informations à la récréation plutôt qu’à la construction de l’unité et de la diversité culturelle de ce pays où trop de gâchis a été fait. Il est surtout dommage que les responsables qui dirigent ces médias se prêtent au jeu dangereux de l’exclusion des autres. Cette situation ne profite pas à la Mauritanie dont les fils méritent un traitement égal. Vouloir refuser cette évidence c’est cautionner l’injustice et la marginalisation d’une partie de cette Mauritanie. Aucune raison ne permet cette négation subtile des autres. Il faut réparer de telles comportements qui n’honorent pas ce pays dont l’appellation de Bilad « Si-Nguetti » devenue phonétiquement « chinguit » est un vocable d’origine bien mandingue. La transgression linguistique ne saurait corrompre cette réalité. Nous sommes le fruit de cette chance biologique que nous ne voulons pas exploiter comme il se doit. Qui a honte de l’arabité ? Qui a peur de l’africanité ?

Cheikh Tidiane Dia- LE RÉNOVATEUR QUOTIDIEN 

 

 

 

 

 

 

Ely Ould Mohamed Vall : Le silence qui parle

Il est des moments où le silence d’un homme est plus éloquent que sa parole elle-même. Surtout quand cet homme a occupé le sommet de l’exécutif et participé à une phase importante de l’évolution de son pays. Ely Ould Mohamed Vall fait partie de ces hommes.

Lui dont le nom résonnait dans les «escadrons de la sécurité » du président
Taya, qui lui vouait une confiance aveugle ; ce qui lui a valu une vingtaine d’années à la tête de la direction de la sûreté nationale. Le colonel Ely ne pressentait pas durant que cette période du «tout-Etat » que son tour était venu pour diriger le pays. Rien ne le prédestinait surtout à renverser son compagnon d’arme.

Cette occasion est arrivée pourtant toute seule comme un beau cadeau du ciel. Le scénario était tellement subtil que les mauritaniens ont mis du temps à croire à ce faux exploit. Ils apprendront plus tard que le vrai chef d’orchestre du coup d’Etat contre le redoutable
Taya n’était autre que le colonel Mohamed Ould Abdel Aziz, commandant du Basep.

Mais la personnalité du colonel Ely a fini par occuper le devant de la scène, sans réussir toutefois à étouffer la popularité discrète mais présente de son cousin Aziz. Le tandem marchait à merveille suivant les règles de la tradition. Le neveu et l’oncle ont apaisé leurs petites querelles pour mener jusqu’à son terme la transition démocratique, conclue en beauté par l’organisation d’élections libres et transparentes.

Durant toute la parenthèse du
CMJD, des divergences entre les deux hommes surgissaient. Mais l’oncle était un diplomate futé pour risquer de mettre d’ébranler la quiétude du ménage. Aziz rappelait constamment Ely à l’ordre et s’il le fallait tapait du poing sur la table.

A la veille de l’élection présidentielle, les candidatures créèrent des divisions entre les militaires.
Ely Ould Mohamed Vall choisit son camp politique où le Rfd est cité comme le protégé de l’ex-président du CMJD. Le colonel Aziz préféra parrainer la candidature de son beau-frère Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi.

La rupture entre les deux hommes sera consommée à moitié après l’investiture de
Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi avant de l’être totalement à la suite du coup d’Etat du 6 août 2008. Ce qui a mis la puce à l’oreille de l’opinion au sujet de la brouille Ely-Aziz, c’est surtout le long silence d’Ely Ould Mohamed Vall. Un mutisme qui en dit long sur les rapports entre les deux hommes qui continuent de se regarder en chiens de faïence.

La crise qui frappait le pays était telle que, en affichant une indifférence face à l’évolution actuelle du pays,
Ely Ould Mohamed Vall semble exprimer sa désapprobation totale à l’égard du coup d’Etat militaire, et tout dernièrement par rapport aux Etats Généraux de la Démocratie où l’absence de Ely fut interprétée comme un appel au boycott.

L’éventualité d’une candidature de l’ex-président du
CMJD pourrait couronner le feuilleton politico-militaro-tribal entre les deux hommes.

Le 11/01/2009

CTD        

Source : Rénovateur Quotidien (Mauritanie)
Tiré de www.cridem.org

  

 

 

 

 


Venu témoigner sa solidarité aux familles qui ont été déguerpies de leur lot de terrain dans le cadre du recensement de l’Agence de Développement Urbain (A.d.u.), Birame Ould Dah Ould Abeid en a profité pour vouer aux gémonies Sidi Mahmoud Ould Sidi Amar, directeur de la cellule chargée de la réhabilitation des quartiers précaires à l’A.d.u.

Le président de l’I.r.a. ne s’est pas privé de le tancer et surtout de le sermonner, à la suite des opérations de démolition et de déguerpissement, en estimant qu’"il ne devait pas faire cela" car "il est lui-même issu des pratiques esclavagistes et du droit de cuissage sacralisé par le code musulman arabo-berbère".

Birame Ould Dah Ould Abeid, dans une déclaration volumétrique, n’a pas manqué de dénoncer l’accaparement des terres viables, habitables et cultivables dans le milieu rural comme dans les centres urbains.

Dans le même ordre d’idées, il a également fustigé la connivence de l’Etat mauritanien avec ceux qui qualifient les groupes dominants qui continuent les expropriations massives et systématiques des Harratines et des négro-mauritaniens au profit des lignages tribaux que des hommes d’affaires de l’agro-business, des marabouts, des officiers supérieurs de l’armée et de la Gendarmerie.

Babacar Baye NDIAYE
Le Rénovateur

 

 

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