ARTICLE 479:

  

Esclavagisme présumé à Arafat Biram et ses amis reviennent à la charge

Deux semaines après avoir bénéficié d’une grâce présidentielle à la faveur de la fête du Moualoud, Biram et ses amis ont présenté un nouveau cas d’esclavagisme présumé devant les autorités d’Arafat II. C’est dimanche en compagnie de cinq autres de ses compagnons qui avaient été mêlés en même temps que lui dans l’altercation avec le commissariat d’Araft I, que le Président de l’IRA a s’est présenté dans les bureau du Hakem de la Moughata d’Araft pour lui soumettre le cas de la petite Hasniyye Mint Oumar.agée d’une dizaine d’années, la fillette serait tenue en esclavage par Youma Mint Nani, épouse d’un médecin résidant à Vellouja, un quartier de la Moughata d’Arafat…

Après d’amples et minutieuses enquêtes qui ont duré plus de vingt quatre heures, Lehbouss Ould Oumar, un militant actif de l’IRA à découvert Hassniya Mint Bilal âgée de 10 ans ; « séquestrée et exploitée par Youma Mint Nani épouse du Docteur Ahmed CheikhOuld Hamady », indique-t-on du côté des militants de l’IRA et du FLERE…

Aux premières heures du dimanche 27 Février Biram Ould Abeid Président de L’IRA en compagnie de trois de ses compagnons de lutte dont Balla Touré se sont rendus dans les bureaux du Hakem d’Arafat. Celui-ci les a accueillis avec courtoisie, a souligné un militant du mouvement. Ils lui ont exposé un cas d’esclavage dans sa Moughataa. Après analyses, le Hakem les a mis en rapport avec le Commissaire de police d’Arafat II pour clarifier le cas en menant des enquêtes.

Au Commissariat de police Arafat II, ils ont été bien accueillis par le Commissaire et son équipe, dans son bureau. Après avoir bien écouté Biram, il s’est déclaré prêt à aller sur les lieux pour éviter toute déroute.

Lors de la mission d’investigation, le commissaire était accompagné de deux policiers et de deux membres de L’IRA. Arrivés à la maison, ils ont tapé à la porte et c’est la fillette qui apparemment était en train de travailler est venue ouvrir la porte.

A leur sortie de la maison pour le commissariat de police, la gamine Hassniya drapée dans un voile en tergale (souweissra), avait l’air très fatiguée et son visage ne cachait rien de sa souffrance.

Après avoir entendu les protagonistes dans son bureau, le commissaire a tenu une courte réunion avec le Chef de la Section PJ de son commissariat.

Comme qu’il s’agit d’un cas de mineure, tout ce beau monde a été déposé à la Brigade Spéciale des Mineurs en conflit avec la loi. D’ailleurs, c’est le Commissaire en personne qui été au volant de son véhicule à la grande satisfaction de l’assistance.

Le dossier de la mineure de Vellouja a été transmis au commissaire de la Brigade Spéciale des mineurs pour être traité. Certains observateurs, parlent qu’il sera transmis à la justice dans les heures qui suivent.

Selon nos informations, la petite Hassniya est native de la ville de Néma et la femme qui l’exploitait est une proche parente à un haut fonctionnaire à la présidence de la République.

Signalons que le Président de L’IRA Biram Ould Abeid avait été arrêté en fin décembre 2010 avec cinq activistes de son mouvement abolitionniste, suite à une enquête qu’ils effectuaient sur l’exploitation de deux mineures (présumées esclaves) par une certaine Mouloumnine Mint Bakar Vall. Ce cas avait été àl’origine d’une altercation entre les membres de L’IRA et les policiers. Au commissariat Arafat I, ils ont été accusés de coups et blessures contre des éléments du commissariat de police Arafat I. Arrêtés puis traduits en justice avant d’aller en prison pour un an dont six mois ferme et 500 000UM d’amende.

Aboubecrine Ould Sidi

   Source: http://www.fr.essirage.net/index.php/actualites/280-esclavagisme-presume-a
-arafat-biram-et-ses-amis-reviennent-a-la-charge

 

 

 

Mauritanie / AQMI : Une guerre à quel prix ?

 

L'intuition de riposte qui est aujourd'hui posée comme la seule justification de cette guerre, n'est pas bien fondée. Car la conséquence d'une telle idée, amène à placer toute une population dans une peur et une méfiance totales. La Mauritanie est certes dans l'embarras du choix. Mais face à un ennemi fantôme qui opère en tout moment et en tout lieu, notre combat doit être celui du refus d'être entraîné dans les pièges occidentaux qui eux savent pertinemment l'omniprésence de ces terroristes. La prise de conscience d'une telle situation, est là, devant nous, à travers les écrans qui nous montrent d'actes d'une rare violence aussi bien en Irak, Somalie, Afghanistan, Pakistan et autres.

Cette remarque est très importante et vise essentiellement les Partis politiques et certains citoyens qui prétendent soutenir l'action de l'Armée. Prenons l'exemple de l'attentat de Néma, où le Kamikaze avait pour but la caserne Militaire. S'il avait changé d'avis pour s'orienter aux marchés ou à d'autres édifices, qui l'aurait empêché, dès l'instant qu'il avait toute la lassitude de circuler librement dans le milieu urbain de la ville ? Il ne s'agit pas d'applaudir d'une façon aveugle émaillée d'intérêt toutes les actions, mais plutôt de s'approprier ce qui est logique et susceptible de laisser dormir tranquillement le pauvre peuple. Nous ne sommes pas confrontés à des adversaires menant une guerre classique où chaque partie sait localiser l'ennemi d'en face. Nous sommes confrontés à des éléments d'une guérilla qu'aucune puissance au monde n'a pu vaincre. Comment vaincre de suicidaires ? C'est la question que l'on doit se poser.

Dans le contexte actuel, il n’y a pas de moment décisif de réussite contre l'ennemi. Car cela pose un autre questionnement plus complexe. Si l'autorité cherche ce qui pour elle, peut constituer ce qu'elle croît être le meilleur de défendre l'intégrité territoriale, osons le dire, elle se trompe. D'autant plus qu'elle mène un combat hors de son territoire. Quelle soit punitive ou préventive, c'est quand même une guerre où des vies humaines se perdent. Cette confrontation ne nous paraît pas opportune pour le moment. Laissons ceux qui sont sensés être impliqués, de régler leurs propres problèmes avec l'AQMI. Aucun Mauritanien n'est pris en otage pour permettre cet agissement hâtif. Nous vivons vraiment dans des contradictions sans en maîtriser les contours. De telles analyses présentent sans doute toutes les difficultés pour saisir un aspect d'une réalité qui fortifie nos arguments à cette crise.

Le pouvoir semble être en quête d'un idéal national ou d'un succès international alors que rien ne l'oblige d'être sur la ligne de mire de l'AQMI qui nous accuse d'être à la solde de la France. Un Kamikaze est prêt à tout et chacun est sans ignorer de la perméabilité de nos artères et de nos édifices. Il ne s'agit pas de condamner mais de prévenir et de se ranger à l'inquiétude des citoyens qui Allah est grand, n'ont jamais connu d'actes semblables à ceux des autres pays où le terrorisme fait rage quotidiennement. En cela, on est tenté de se demander ce que cherchent honnêtement les autorités à travers cette guerre ? Voilà à notre avis, une question qui trouvera difficilement une réponse.

 

Moctar   Diakhaté

Journal assiraje Hebdo

  

 

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