ARTICLE 451:

  

Sujet : Lauréat de la liberté de la presse : Mohamed Vall Ould Oumère, promoteur de liberté ou esclavagiste chimiste ?

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« Il me demandait de lui prêter allégeance. A savoir qu'en vertu des rapports historiques esclavagistes et tribaux, il m'a déclaré que je devais rester dans sa concession sans quoi je serai exposé aux représailles de la police, qu'il en était ainsi pour tous les harratine qui refusaient d'avoir de la «famille», (en clair, cela voulait dire avoir un protecteur), m'obligeant avec l'insistance de mes propres parents à démissionner de mon travail de reporter à la filiale Mauritanienne du groupe Sud-Com sénégalais, Sud-Hebdo, dirigé par Moussa Bâ, sous prétexte que les responsables de ce journal sont des «sénégalais», (c'est à dire noirs et opposants à
l'authenticité arabe de la Mauritanie. Ni cependant Moussa Bâ, ni ould Oumère, ne daignèrent m'établir une carte de presse. » (AHME : Article n°11 / Destin de Fall Moktar/ novembre 2005)

J'appelle un esclavagiste chimiste tous les maures qui gravitent autour du pouvoir exécutif et qui savent au gré des circonstances doser, en bon chimistes du langage, leurs discours de manière à confondre tout le monde sur leur vraie position par rapport à la question de l'esclavage et l'apartheid. Ceux-là, nous ne pouvons les connaitre qu'en pénétrant dans leur intimité ! Comme je fus incidemment dans l'intimité du lauréat, j'insisterai sur mon témoignage, et analyse dans l'enceinte du sérail, à partir de là nous pouvons mesurer le travail de titan que SOS-Esclave ne finira pas de si tôt, si les prétendus révolutionnaires des FLAM et Conscience et Résistance, manifestants du Négro-mauritanien opprimé, ne prennent pas leur responsabilité , surtout si ces derniers ne se mettent sur les feux du terrain de manière concrète en affrontant leurs ennemis, nos ennemis communs.

Il était quatorze heures. Le harratin somnolait dans la cour de la maison d'Ould Oumére, sous le poids de la chaleur des journées enflammées de Nouakchott qui coupent le souffle, à cette heure de la journée. Il méritait sa sieste pour avoir trimé depuis le matin dans l'hacienda du lauréat de la presse Mohamed Vall ould Oumère. (Vall ou Fall ?)

Survient alors la fille du maître Oumère, en hurlant : « mais lèves-toi, lèves-toi donc balayer ! Merde ! » Quel contrat écrit liait cet esclave à la famille ould Oumère. Aucun écrit ne transcrira ou ne restituera un contrat de travail en bonne et due forme qu'un directeur de journal conscient de sa nécessité à travers toute civilisation devrait connaître et appliquer, aussi promouvoir son application auprès des autres détenteurs d'esclaves qui crient sur tous les toits que point n'existe d'esclavage en Mauritanie. Un Harratin de deux mètres de long a autre chose à faire que de tenir un balai de cinq cent grammes. Ses pieds flanchent sous son poids, et tout son corps se périclite de déchéance d'esclavage. Il aurait mieux fait de tenir une tronçonneuse à la mesure de sa force ou un autre outil de sa défense et sa libération !

Seulement alors, en s'attaquant à cet aspect de rapport entre maures et Harratine dans son contexte ambigu, dans l'intimité inavouable de leur conscience, Ould Oumère et bien d'autres directeurs d'organes de presse, trouveraient légitimité et soupçon de vérité dans leurs éditoriaux directifs à l'endroit de l'Etat à qui il donne des leçons de devoir de démocratie, ou de justice, ou de fraternité, devoir encore une fois que leur intimité trahit par l'exercice de l'esclavage dans leur propre maison.

Ainsi, le Hartani se tord de ses deux mètres de long et de ses muscles râblés. Que n'a-t-il pas plié alors en quatre cette frêle fille de quatorze ans environ qui ne tenait son effronterie que de sa position de mauresque.

Tout porte à croire que la presse et la liberté de la presse sont une diversion contre les questions essentielles. Les éditoriaux sont pompeux et vides ! L'instance énonciatrice reste l'Etat qui est esclavagiste. Quand les directeurs de journaux affirment que l'Etat doit ou l'Etat devrait, ou encore que cette presse déclare un devoir de démocratie ou de justice, leurs déclarations cachent beaucoup de vérité qu'ils ne nomment pas avec les mots qui coïncident avec la vérité. Quand un journaliste leur proposerait un article qui décrit ou analyse la vérité avec les mots qui en disent et rapportent la vérité, cet article passera à la trappe et le journaliste sera menacé par le directeur de journal même qui, à force de truchement, recevra le lauréat du meilleur promoteur de la liberté de la presse en Mauritanie, et au Maghreb arabe. Donc, messieurs de l'UNESCO du Maghreb, avant d'attribuer votre lauréat ce 3 mai célébrant la journée de la liberté de la presse, faites un tour dans le domicile de votre élu ! Les contradictions peuvent surprendre ! Une liberté de presse se comprend aux ressources de sa société. Celles de la Mauritanie sont esclavagistes et d'apartheid. Les adeptes et pratiquants de l'esclavage ne méritent pas de lauréat ! Il y aurait lieu d'aller plus loin, jusque dans leurs origines, ses directeurs de papier, jusque dans leur Trarza d'origine ! La presse d'ould Oumère : d'après mon expérience avec lui, une feuille de choux pleine de bonnes intentions qui font du bruit sans toucher le fait esclavagiste, voire pratique le fait dans sa maison.

Mon témoignage dans ce site : Harratine. Aucun contrat dis-je tantôt entre le balayeur harratin et la famille du maître Oumère qu'un sombre esclavage historique qui se perpétue. Aucune différence quand je me suis présenté chez lui par le biais de mes parents. Il me commanda effectivement deux articles. L'un sur la francophonie et son incidence en Mauritanie, le second sur la dualité arabe/français du système. Ce fut à l'occasion de la francophonie. Le sujet se pose chaque année. Je démontrais une percée imparable du français en prenant en exemple les Alliances françaises et tous les autres symboles comme les lycées français, centres culturels français, et le recours du commun des citoyens à ces symboles, sans distinction.

Pour quelqu'un qui n'avait pas vécu toute sa vie en Mauritanie, je ne pouvais pas avoir de complaisance dans l'appréciation de mes enquêtes, ni me soumettre à une autocensure comme bien de mes amis journalistes négro-mauritaniens qui envoient des signes de collaboration ou d'opportunisme. Le gain de pain est le début de la sujétion pour ne pas de l'esclavage ! C'est différent ! En pensant la différence : on pense facilement l'esclavage des harratine du point de vue des conditions historiques qui l'ont généré, la sujétion vers l'esclavage des autres négro-mauritaniens découle du fait de conditions historiques qui ont rendus si timorés, si gagne-pain ses peuls et soninkés, dans l'oubli du sacrifice nécessaire, comme d'ailleurs les gigantesques imams qui se refusent au silence de l'adoration contre le couscous si huileux du régime beïdane merdique qui gouverne le pays!

A la présentation de mes articles, le seigneurissime  Ould Oumère s'est senti très froissé. Après lecture calme, il glisse mes manuscrits sous son oreiller, en silence. Il se rendait compte que je dévoilais l'existence des associations qui militaient pour le blanchissement et l'arabisation de la Mauritanie, ce qui n'était pas une surprise pour lui, mais n'était pas sa priorité par rapport aux combattants contre l'esclavage et l'apartheid. Disons, par rapport aux destructeurs du système fondamental de l'esclavage qui fait tourner en plein régime le moteur de la domination barbare contre la majorité trop écrasante de Noirs. D'où la conversation qui allait s'en suivre où il me rappelait la nécessité d'avoir de la « famille ». Il me donnait l'exemple d'un Harratin qui refusait d'en avoir. Le résultat, me dit-il, est que ce Harratin fut tabassé sans qu'il pût avoir de recours possible ! Ainsi en est-il, poursuivait- il : tous ceux qui refusent d'avoir de la famille peuvent être arrêtés et châtiés par la police sans recours possible.

Les actes quotidiens de la vie, dans les rapports maures/Harratine me paraissent plus significatifs que les déclarations de nos politiques et directeurs de journaux, en l'occurrence maures. Il en est aussi de Khatri ould Dié, directeur de Maghreb Hebdo, fiché espion sur le site des Harratine, de même que le directeur de l' « Opinion Libre », avec leurs serveurs de thé Harratine. Leur intimité est plus vraie d'esclavagisme que leur opinion politique et publique d'imposture contre la réalité sociale. La liberté de presse se conjugue à la liberté d'expression elle-même tributaire de la liberté individuelle qui n'existe pas en Mauritanie pendant qu'une couche d'esclaves ne peut pas se déterminer par rapport à ses maîtres et qu'une race noire doive prouver son allégeance pour sa survie et sa sécurité ! Les éditoriaux de ces imposteurs ne traduisent en rien le fondement du système qui ne les inspire point. Ils surfent sur les évènements politiques d'une opposition inexistante du côté de Tawasoul, Sawab, PLEJ, AJD/MR, et le gros machin inutile de Coordination de l'opposition.

Tawasoul se complait par une visite de courtoisie chez les Noirs déportés qui ne recouvrent aucun droit de terre et de logis sur lesquels s'installent en toute bonne conscience des maures par l'attribution d'autres maures qui incarneraient justice et droits ! Sans plus d'opposition à l'injustice ! Du côté de la grosse Coordination ou connerie de l'opposition, le chef ould Daddah n'est même pas au courant de l'Initiative de résurgence du mouvement abolitionniste de l'esclavage qui ébranle la société et l'Etat depuis quelques mois. Quant à Sawab, arabisant et anti-noir à outrance, c'est de la poubelle issue des ces groupuscules du système éducatif et culturel beïdane de l'administration, qui militent depuis fort longtemps pour la liquidation des Noirs et l'instauration du tout arabe en Mauritanie. Et d'un certain « islam ». Leur responsabilité reste à identifier et à juger le jour du Jugement dans le génocide et la déportation des Noirs. Quant aux partis négroïdes, Plej et AJD, c'est autant de poubelles complaisantes ! Des complaisants envers l'Union Pour la République du généralissime et des ex-criminels de guerre Tayistes, gouvernant en illégitimité totale par la force brute qui les a menés au pouvoir, c'est un surcroît de poubelle.

Ils oublient tous volontairement la société en premier chef concerné, ils oublient la majorité composante d'esclaves concernés, ils oublient quatre-vingts pour cent de Noirs concernés d'apartheid avéré.

En réalité, ils ne s'occupent que de la délégation cyclique du pouvoir entre maures, en tirant profit de leur position de maures ou de nègres ridicules, tant que l'affaire de l'ensemble tournera entre leurs seules mains maures maculées du sang de notre race.

Si nous ne pouvons pas tenir ces gens par leurs déclarations publiques, nous devons les tenir dans leur intimité. Des esclavagistes dans leur intimité, des directeurs de journaux et politiques qui jouissent du thé servi par des Harratine pendant qu'ils bavardent autour de l'Etat, du devoir de démocratie, du droit, de la justice, de la fraternité. Des moralisateurs publics et de « maudits psychologues », Dostoïevski.

Fall Moctar

 

 

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