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Biram Ould Dah Ould Abeid : des personnalités s’opposent à la volonté du gouvernement de le pousser à l’exil

 

 

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Le gouvernement mauritanien veut contraindre Birame Ould Dah Ould Abeid à l’exil. C’est, en effet, ce que croit le Comité National de Défense et de Solidarité avec Birame Ould Dah Ould Abeid qui vient d’entrer en scène au sujet de la campagne de diabolisation dont ce dernier se dit victime de la part du pouvoir en place.

Au sujet de la révocation de Birame Ould Dah de ses fonctions de conseiller à la Commission Nationale des Droits de l’Homme, le collectif a déclaré, mercredi matin, que c’est "une étape dans un processus de répression et d’intimidation enclenché" contre lui.

Le groupe de personnalités n’y a pas allé par quatre chemins pour dénoncer "la campagne de presse diffamatoire et vindicative", "la privation arbitraire", "les menaces d’emprisonnement ou de liquidation physique" utilisées par le régime en place pour étouffer les prises de position de Birame Ould Dah.

"Plus encore, le pouvoir est passé à une étape supérieure dans son acharnement contre Birame Ould Dah Ould Abeid en mettant sur pied une association politico-communautaire composée d’éléments Harratines acquis à la recherche de prébendes du côté du pouvoir et des groupes dominants en contre partie du faux témoignage et du négationnisme de l’esclavage, de la discrimination et de la marginalisation que subisse leur communauté", a indiqué le Comité National de Défense et de Solidarité avec Birame Ould Dah Ould Abeid.

Cette organisation a révélé que "le gouvernement mauritanien a déjà conçu un scénario sécuritaire et judiciaire visant à neutraliser et à faire taire Birame Ould Dah Ould Abeid" soulignant au passage que "la décision de le démettre de son travail n’est qu’un acte préliminaire avant d’un plan hors-la-loi".

La nouvelle CNDH vouée aux gémonies

Le Comité National de Défense et de Solidarité avec Birame Ould Dah Ould Abeid s’est également attaqué à la nouvelle configuration de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH).

Pour ce collectif, la majorité des nouveaux membres de cette institution sont connus pour leur qualité de clients des gouvernants mauritaniens pour leur engagement souvent zélé dans la mouvance du déni, des violations graves des droits qu’ont subies et que subissent encore les ethnies noires et Hratin en Mauritanie.

Bamariam Boita et Irabiha Mint Abdel Wedoud n’ont pas échappé à ces attaques au vitriol du Comité National de Soutien et de Solidarité avec Birame Ould Dah Ould Abeid qui a souligné que ces deux personnalités ont fondé leurs carrières sur la connivence avec le système qu’ils servent par les faux témoignages et déclarations mensongères destinées à abuser la communauté internationale.

Babacar Baye NDIAYE

 

 

 

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