ARTICLE 399:

  

Un homme abat trois personnes à Boun’ama

 

(Actualisé)-Un homme a abattu à l’arme trois personnes à Boun’ama, une localité située non loin de Merdrera (200 Kms au sud est de Nouakchott). L’homme armé d’un fusil d’assaut type kalachnikov a tiré en milieu de journée du 27 novembre sur plusieurs personnes.

Selon un journaliste sur place,  il s’agirait d’un "crime passionnel". Le tireur  a été poursuivi par les forces de sécurité qui l’ont encerclé à El Mabrouk, une localité du voisinage. Mais d’autres sources rapportent une autre version.

Le tireur un certain "Ould Val" commerçant à Nouakchott avait un litige avec un certain "Ould Mbareck" son voisin au "marché de lehmoum" (en français, marché du charbon).

Le litige a éclaté il y a deux semaines à Nouakchott et avait a tourné à la bagarre dans laquelle  "Ould Val" avait été sérieusement malmené.

C’est apparemment par vengeance qu’il s’en pris à Ould Mbareck à Mederdra, avant de tirer à bout portant sur d’autres victimes dans d’autres localités.

Le meutrier circule à bord d’un vehicule tout terrain, et les sources parlent d’un véritable carnage que les forces de sécurité sur place ne seraient pas encore parvenus à arrêter.

(Affaire à suivre)

La source : www.journaltahalil.com

Le meurtrier de Boun’ama s’exprime sur les medias

Ahmed Ould Vall (photo*), auteur du meurtre de trois personnes la journée du 27 novembre à Boun’ama (localité du Trarza) s’est exprimé en début de soirée sur des sites électroniques mauritaniens, indiquant se trouver toujours dans « les vastes terres du Trarza ».

S’exprimant sur l’agence d’information (Ani),  Ould Vall a déclaré avoir l’intention de se rendre à la justice soulignant  néanmoins  qu’il est dans une «embuscade».
Sur l’agence Al Akhbar,  le meurtrier a déclaré avoir -avant son forfait-  épuisé «toutes les voies juridiques» pour obtenir justice.
« J’ai été férocement battu et mes adversaires m’ont menacé de mort .J’ai été victime d’injustice durant les mois passés. J’ai tenté vainement d’avoir une assistance juridique, j’ai frappé à toutes les portes, j’ai écrit au président de la République par voie de presse» a-t-il dit. Et d’ajouter : « J’ai tenté de  rencontrer le président de la République  le 26 novembre durant sa visite à Rosso pour lui exposer mon problème, mais l’interférence des officiers, du procureur général et des hommes d’affaires influents, m’en ont empêché».

La source : www.journaltahalil.com

 

 

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