ARTICLE 352:

  

 

COMMUNIQUE DE AHME

 

La nomination de Nahë mint Ahmed Ould Mouknass
comme Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération de Mauritanie (MAEC).

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Nahë mint Hamdi Ould Mouknass est la fille de l'ancien ministre des Affaires Etrangères de Mauritanie de 1968 à 1978 sous le régime de Moktar ould Daddah : Hamdi ould Mouknass

Nahë mint Hamdi Ould Mouknass figure au numéro 149 de la "Liste des Esclavagistes maures" élaborée par A.H.M.E. Voilà ce qui est dit à son sujet : "  Nahë mint Mouknass, présidente de l’UDP. Elle habite à Tevragh-Zeïna  (Lass Palmas) à Nouakchott. Elle a en sa possession beaucoup d’esclaves. Il y a ceux qui s’occupent des travaux domestiques, ceux qui s’occupent du bétail ( gardiennage et abreuvage ), ceux qui amènent et ramènent les enfants de Nahë de l’école. D’autres gèrent les palmeraies…"

Cette nomination constitue une régression politique parce qu'elle signifie le retour au pouvoir de la féodalité maure décompléxée, esclavagiste et raciste.

Mohamed ould Abdel Aziz lui-même appartient à une tribu (Oulad Bisbäa) qui a largement contribué à la traite saharienne et détient aujourd'hui un nombre important d'esclaves.

C'est cela, à la fois,le nouveau et permanent visage de la Mauritanie.

La nomination d'une femme esclavagiste au MAEC ne constitue pas un progrès mais une régression. A ce sujet, voici une citation de Victor Schoelcher :

"La liberté d'un homme est une parcelle de la liberté universelle, vous ne pouvez toucher à l'une sans compromettre l'autre tout à la fois".

 

A.H.M.E

 

Le 12 août 2009

 

Les Echos de Mohamed Fouad Barrada

Le choix de Mint Mouknasse !

 

 La politique agit en profondeur sur la vie de tous les gens d’une nation. Aziz pouvait difficilement choisir des hommes en dehors de ses soutiens, des amis de ses soutiens, se passer des  avis de ses conseillers qui soutiennent d’autres cousins, d’autres amis etc.   C’est la logique du pouvoir en Mauritanie.

 Pourquoi  a-t-on choisi   alors Mint Mouknasse au poste de  ministre   aux affaires étrangères ? Pourquoi pas Raiss ? Pourtant, il est  un fin négociateur. Les pourparlers de Dakar en sont la preuve.   Ce dernier est parachuté à la BCM.   

Une femme aux affaires étrangères dans un  pays   qualifié  d’arabo négro berbère suscite des questionnements. Qui  est derrière  la nomination de Naha ? La seule femme qui assurait en Mauritanie  un gabarie politique sans précédent. Une femme qui  a eu la chance   d’être  chef d’un parti politique et d’être à tort ou à raison proche  des plus forts.  Une femme qui a hérité la place de son père. Elle appartient à cette classe des familles qui ont la qualité humaine, négative soit-elle, ou positive,  de profiter de la politique en exploitant le passé de leur parent. 

« Je suis une femme issue d’une famille  qui fut coiffé par un  fin diplomate. Mon père  est l’un   des éminent ministre des affaires étrangère du pays ».  Précise-t-elle au cours d’un récent entretien à la radio.

Aucune expérience dans le domaine sauf, bien sûr, l’exploitation de la carrière  politique de son défunt père.  

 Ce n’est pas, par ailleurs,  à travers des diplômes  en sciences politiques  que ce poste doit être attribué.  Celui-ci  est inhérent à la qualité et la personnalité de celui qui doit l’occuper. Un vaste carnet d’adresse.   L’amitié  entre  le Chef de l’Etat et son ministre des affaires étrangère  est ‘déterminante’.  La vision doit être la même. Au fait qu’est ce qu’alors  la mission du secrétaire d’Etat aux affaires étrangères ?

Un bon  diplomate  doit cultiver la culture d’adaptabilité et l’aptitude  d’être coopérant.  Il doit    avoir, pour ainsi dire,  la capacité de  résoudre, par négociation,  rapidement les problèmes les plus difficiles. « Telle était la description qu'Ottavio Maggi donnait du diplomate idéal dans son De legato, publié en 1596. Certains aspects de cette culture peuvent paraître quelque peu anachroniques, mais les diplomates qui, l'heure de la retraite sonnée, se sentent devenir mémorialistes restent aujourd'hui encore très exigeants et prêtent nombre de qualités à leurs pairs - et sans doute un peu à eux-mêmes. Tous n'ont pas, en effet, la modestie de M. de Noyelle qui, accueillant un jeune collègue, lui déclarait : « Ce qu'il faut à cette Maison, ce ne sont pas des génies exceptionnels, mais d'honnêtes médiocrités, comme vous et moi… » Nicolson dresse une impressionnante liste : sincérité, exactitude, sang-froid, patience, bonne humeur, modestie, loyauté, intelligence, savoir, discernement, prudence, hospitalité, charme, activité, courage et tact seraient les caractéristiques du diplomate du XXe siècle ». (Universalis 2004). Qu’en-est-il de la diplomatie mauritanienne au 21 siècle ?

Celle-ci  sera  de  plus en plus  influencée  par des  décisions liée  aux  relations interétatiques et  la crainte  des attaques des groupes salafistes .  Désormais,  l’approche sécuritaire  s’impose par  le phénomène  du terrorisme  qui  contribuerait  sans cesse à accroître ou décroitre  le rôle de la diplomatie.

Source : La Tribune n°464

 

 

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