A.H.M.E.

ARTICLE 32 :

 

Le principe du bon choix (par Baba Ould Jiddou)

 

 

LE PRINCIPE DU BON CHOIX


L'histoire des forces politiques constituant l'Alliance Populaire Progressiste a marqué le paysage
de la Mauritanie ces dernières décennies (EL HOR, FDUC, UFD,A C  pour ne parler que de celles là).

N'étant pas un art, mais une science enseignée dans les plus préstigeuses écoles de la planète
terre ; la politique à pour essence de prendre le pouvoir et ou à y être associé.

L'indécence et l'inacceptable et de reprocher à l'APP de vouloir s'impliquer dans la prise du
pouvoir en Mauritanie. Car, sans volonté d'accès au pouvoir, un parti politique n'a plus sa raison
d'être.
Il faut donc faut distinguer ce parti politique, qui porte un programme d'envergure nationale, des
visions pernicieuses et fallacieuses fondées sur des aspirations féodales et petites bourgeoises.
L'on ne peut considérer qu'un parti politique puisse prendre une décision souveraine et
démocratique, qu' en fonction des « origines asservies » de ses dirigeants.
 
Là, comme dirait un ami, « c'est fort de café ».
Nous revenons à la case de départ !
Tout le sens du combat d'une élite pendant de plus de 40 années durant, s'étant donnée avec
abnégation à la cause des justes.
Nous y sommes, malgré l'évolution de la société, en particulier, il est inacceptable de confiner
des hommes et des femmes à leur rang social.

En créant leurs organisations politiques, ils ont coupé à jamais le cordon avec l'assujetissement,
les allégeances et toutes les visions de la sorte de « EL ABD ITEM ILA ABD WE LEW ADIT ZEMBAHTOU
MIN EDB » (l'esclave restera esclave même si son gosier est en or), ou « MATIOUDO WAWA ARDADE »
(l'esclave ne pourra pas diriger).

« Le préjugé porte l'homme à mépriser celui qui a été son inférieur, longtemps encore après qu'il
soit devenu son égal ; à l'inégalité réelle que produit la fortune ou la loi, succède toujours une
inégalité imaginaire qui a ses racines dans les mours ».
Quoi de plus fictif qu'une supériorité purement légale ? Si l'inégalité créée seulement par la loi
est si difficile à déraciner, comment détruire, en Mauritanie, celle qui semble, en outre, avoir
ses fondements immuables dans la nature elle même de nos hommes politiques et autres faiseurs
d'opinion?
L'influence de l'imaginaire de l'esclavage, en particulier chez les mauritaniens, s'étend encore
plus loin ; elle pénètre même jusque dans l'âme de certains hommes politiques, qui briguent le
suffrage à l'investiture et impriment une direction particulière à leurs idées et à leurs goûts.

Comment concevoir l'existence de plusieurs citoyens éternellement pliés sous l'infamie et livrés à
des misères héréditaires ?

Toutes ces questions et bien d'autres, sont posées sur et ou par le choix de notre parti, de
soutenir le candidat Sidi Ould Cheikh Abdallahi, au deuxiéme de l'élection présidentielle le
25/03/07
Le choix d'APP et  de sa direction a détruit à jamais des préjugés plus insaisissables et plus
tenaces, ceux de principes de circonstance, de maîtres à penser, de race et de classe. APP n'a pas
des DEUK-TOUYOUR « gaveurs d'oiseaux » (docteurs) pour lui rédiger son projet de société, lui
indiquer ses chemins, ses alliances, sa tactique, sa stratégie et encore moins des ZOURN-ARTISTES
« médisance » pour vulgariser ses années de luttes ou faire les éloges pernicieuses des ses
dirigeants. Ces derniers se sont forgés en Mauritanie, dans les prestigieuses Universités des
KEBAA, ( sis 1000, rue de la Fontaine d'eau boueuse), par des cours inégalés d'imminents
Professeurs, de femmes enguenillées, d'hommes aux mains gracieuses (avec des petits métiers) et
d'enfants aux côtes saillantes et aux ventres ballonnés.
Par principe, nos mémoires vivaces ont retenues leur magistral enseignement et leurs précieux
dogmes sur le procès de strapontins et de douteuses transactions.

Les «Strapontins» que veulent alors nos contradicteurs, du camp du président du RFD, très
certainement pas l'hypothétique Mairie de GAD INITI et l'attente à THIEH DIENTHIOU des programmes,
de l'éventuelle verdure de la plaine de ANOO.
Par les strapontins, nous déciderons avec nos partenaires d'aujourd'hui et avec  nos compatriotes
toutes forces confondues, des résolutions des multiples questions posées au pays.
Nous rechercherons, comme toujours, les meilleurs remèdes avec toutes les forces, y compris,
celles de nos anciens compagnons devenus nos adversaires.
 
Les militants d'APP retiennent et retiendrons encore que, tout est permis aux autres; d'avoir dans
leur rang d'anciens dignitaires des régimes déchus, de faire des alliances « contre nature », mais
pas eux.
Pourquoi deux poids, deux mesures ? La réponse «Messaoud MAGUID E GOUD » et la nouvelle trouvaille
« il s'est vendu comme un vulgaire esclave pour la modique somme de ...millions et une maison ».
C'est trouvé et on oublie que d'autres « personnages devenus honorables et pas d'origines
asservies se sont vendus pour moins que ça.

« X OULD Y ite vem! »
Dommage, tes investigations sur la transaction financière, auraient éclairé les mauritaniens et
l'opinion publique sur un cas unique dans l'histoire de l'humanité : « un parti en Mauritanie, de
plus de cinquante ans d'expérience de lutte farouche, et son leader, premier symbole et référent
des sans voix  de  toute une génération de combattants de la première heure, se vendant de son
propre chef « lol ».

« Par principe », les militants d'APP n'oublient et n'oublieront jamais tous les « enfants faits
dans nos dos » toutes ses années de lutte, tous ceux qui étaient d'illustres inconnus, que l'ont
n'a jamais cesser de porter sur nos échines, de soutenir par convictions et par principe pour
arriver ensemble au pouvoir.
Ils n'oublient pas leurs soutiens massifs aux épaves politiques aux élections de 1992 à 2007,
alors que dans leur sein, des femmes et des hommes étaient à même de porter le bon choix sous le
régime déchu et ses pilliers., des campagnes de dénigrements faites par tous., des élus de nos
rangs accueillis à bras ouvert et ou débauchés par nos soi-disant partenaires.

Aujourd'hui en Mauritanie, il y a deux camps certes, mais éclatés. De chaque côté, s'y trouvent
les forces de changement et l'Alliance Populaire Progressiste, qui en est l'avant garde et le
moteur capables de libérer un potentiel d'énergies et de forces nouvelles, avec l'exigence d'une
recomposition du champ politique autour d'enjeux réels avec le rejet des tergiversations
politiciennes.

L'histoire retiendra qu'APP a fait souverainement et démocratiquement le bon choix, celui de Sidi
Ould Cheikh Abdallahi, pour mettre fin à la dérive tragique de la caravelle Mauritanie. L'APP,
avec des femmes, des jeunes et des hommes patriotes de toutes conditions, a marqué et marquera par
un sceaux indélébile cette étape de notre devenir si douloureux et s'attellera à y mettre fin pour
toujours.

Les déclarations sans ambiguïtés, le combat sans relâche et l'abnégation, durant plus de 30 ans de
Messaoud et de ses compagnons d'infortune, sont et seront à laisser pour études aux
universitaires, à nos chercheurs et à tous publics, pour être enseignés avec révérence à nos
enfants.

Aujourd'hui, dans l'imaginaire de nos compatriotes, il est, avec son parti, le premier rempart à
l'oligarchie, il est le citoyen référent, faiseurs de roi, par principe et par choix.

L'abstention et le vote pour l'autre camp (Ahmed Ould Daddah) est une démission de soi.

Baba Ould Jiddou







 

 

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