A.H.M.E.
ARTICLE 30 :
Le combat de la transition et de l’espoir
Au début des années 90 les objectifs des forces de progrès étaient clairs et soutenus par la majorités des mauritaniens engagés contre les forces rétrogrades symbolisées par le régime de Ould Taya . A la suite des résultats des élections présidentielles du 11 mars 07, les orientations semblent les mêmes, imprévisibles, inadmissibles certes et la régression sensible, mais ne remettent pas en cause la bataille rangée des deux camps. Depuis l’indépendance, notre peuple et les Forces du Changement, sont engagés dans des luttes gigantesques contre les anciens systèmes, l’obscurantisme qui les anime et les organise et le système rentier bureaucratique qui les nourrit . Il en paie le prix le plus fort, celui du sang, du deuil, et de la régression sur tous les fronts . Au delà des sacrifices qu’ils consentent et des souffrances qu’ils endurent, ils ne cessent de renforcer leurs combats en gardant fermement l’espoir de vaincre les monstres et de dépasser le système actuel et de s’ouvrir des perspectives de démocratie véritable, de liberté, de progrès et de justice sociale. Il faut signaler que la transition véritable en Mauritanie ne commencera qu’après le deuxième tour de l’élection présidentielle du 25 mars 2007. Dans une conjoncture comme la notre, la gestion du facteur temps est décisive et vitale. Une marche vers un rassemblement de l’ancienne opposition à l’exemple de la CFCD doit être attendue et espérée pour bouleverser l’ordre des choses. Une mise à l’heure des grands rendez-vous de l’histoire pour la libération d’un formidable potentiel d’énergie et de forces nouvelles, mobiles et mobilisables. Ce mouvement doit être appelé à formuler l’exigence d’une recomposition du champ politique autour d’enjeux cette fois-ci réels avec le rejet viscéral des pratiques peu glorieuses de notre société ainsi que les tergiversations politiciennes. Le
candidat du RFD arrivé en deuxième position des élections présidentielles en
Mauritanie fait parti de nos compatriotes et de leurs organisations politiques et sociales qui ce sont illustrés
sous le régime de Ould Taya dans le combat des rangs de l’ancienne opposition à
Nous
ne devrions pas perdre de temps dans
les palabres stériles et dans les procès Il s’agit désormais, d’ouvrir un dialogue face aux données nouvelles de la situation, aux exigences et défis importants et décisifs qui sont imposés à notre peuple, de prolonger et de consolider ce combat en lui donnant des organisations politiques et sociales dynamiques, moralement crédibles et puissantes, dotées de stratégies et de tactiques lucides et cohérentes correspondant mieux aux enjeux véritables de la transition prochaine, capable de conduire intelligemment ces luttes et de les faire progresser. Il
s’agira d’aboutir à l’irréversible rupture avec les immondes pratiques, qui ont
transformé notre société en un nid ou cohabitent la mafiocratie, la traîtrise,
l’indigence intellectuelle, le populisme et la médiocratie avec la complicité
d’une administration gérées paradoxalement
par les promus du système que représente EL MITHAQ et les hommes qui se parent Ahmed Ould Daddah et tous les patriotes doivent lancer un appel au candidat Sarr Ibrahima, à d’autres candidats indépendants peu importe leurs scores (de Dahane au PLEJ) et de la CFCD pour la formation d’un renouveau politique qui aura à cristalliser encore davantage la montée quantitative et qualitative des forces de la démocratie et du progrès, et à être un maillon et un jalon important dans la voie du rassemblement de toutes les forces patriotiques et démocratiques, condition sine qua non pour sortir la Mauritanie de la crise et à l’engager dans la voie d’un mieux vivre ensemble. L’APP,
Sarr Ibrahima, HATEM, UFP, Dahane, Ould Cheikhna, PLEJ sont les composantes qui
décideront aujourd’hui de notre avenir démocratique. C’est aussi, celles des
jeunes dont les revendications sont à la mesure du drame qu’ils vivent, des
femmes qui demeurent la source principale de survie des populations restées
dans les campagnes, par le travail acharné Ceux à qui on a confisqué l’espoir. Il ne sera plus possible de maintenir leur exclusion de la gestion de la cité. L’espoir est dans les différends projets de société des forces du changement et dans l’expression multiple des opinions mauritaniennes tant à l’intérieur qu’à extérieur du pays. En un mot, l’espoir réside dans le combat des forces du changement pour la victoire le 25 Mars 2007. Dés que la majorité des acteurs précités, aura senti une ferme prise en charge des problèmes du pays sur la base d’un consensus national, elle s’impliquera.
Baba Ould Jiddou
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Expulsion de quelques familles haratine suite à la révélation de leur choix de vote
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