A.H.M.E.

ARTICLE 225 :

 

  

 

La France va-t-elle adouber Aziz ?

 

Dans sa dernière édition n°557, paru le 29 janvier 2009, le bi-mensuel qui fait autorité en Afrique: la Lettre du Continent, a publié l’encadré qui suit sur la situation politique dans notre pays et les perspectives d’une candidature du général à la présidentielle.

Les partenaires de la France en Afrique, en particulier européens, cherchent à déceler - au-delà des bonnes paroles en faveur de la démocratie constitutionnelle– la véritable position de Paris à l’égard de la junte à Nouakchott.

On se rappelle que, très vite après le putsch, l’homme d’affaires Mohamed Bouamatou était venu plaider la cause du général-président Mohamed Ould Abdel Aziz dans le bureau du secrétaire général de l’Elysée, Claude Guéant, accompagné de l’avocat Robert Bourgi ainsi que de Karim Wade, dont le père-président Abdoulaye Wade avait avalisé le putsch (LC nº548).

Plus tard, c’est le chef d’état-major mauritanien, le général Mohamed Ould Ghazouani, qui avait été reçu dans le même bureau à l’Elysée. Un semblant de reconnaissance qui a fortement agacé l’ancien président Ely Ould Mohamed Vall, cousin d’Abdel Aziz et, jusqu’à présent, considéré comme le meilleur allié de Paris à Nouakchott.

Aujourd’hui, la communauté internationale attend de voir ce que va décider l’Union africaine (UA), le 5 février, avant de se prononcer… Mais l’écho des savanes joue dans les deux sens, de l’UA vers l’ONU et de l’ONU vers l’UA.

Simple jeu d’influence. Quant au général Mohamed Ould Abdel Aziz, il prépare son plus beau costume civil pour se présenter devant les électeurs, le 6 juin 2009, à une élection présidentielle dont il a lui-même fixé la date…

Le 12/02/09

 Source : Biladi (Mauritanie)

 

 

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