A.H.M.E.

ARTICLE 148 :

 

 

 

Au nom de la compétitivité, bannissons la féodalité!

 

    Les bases solides d'un Etat restent son administration. Nous sommes bien au 21 ème siècle, seule doit prévaloir la compétitivité des équipes dirigeantes. Cette compétitivité est forcément subordonnée aux compétences qui doivent être puisées chez les fils des différentes composantes de la nation. Pour ce faire toutes les couches sociales doivent être considérées.

    L'instabilité politique observée en
    Mauritanie est une résultante de la frustration d'une certaine frange de la population victime des velléités d'une certaine nomenklatura qui ne soucie qu'à défendre ses intérêts. On est condamné alors à forger avec nos propres mains des indispensables qui occuperont toujours des places de choix au niveau des hautes sphères de l'Etat (Parlement, Gouvernement, etc).

    A voir de plus près, la
    Mauritanie est en retard de trois siècles car c'est la féodalité qui y prône et y dicte ses lois. On a toujours parlé de l'unité nationale, du partage de pouvoir et d'autant de tares qui rongent ce pays mais la vraie plaie n'est pas prête de se cicatriser.
     

    Pour guérir cette plaie, il est impératif que nous bannissions la féodalité et toutes ses formes. Cette féodalité est plus récurrente chez la communauté négro africaine, notamment les halpulaar. Le faible quota qui lui est octroyé par l'Etat dans le gouvernement, est entre les mains d'une seule classe dite "dirigeante". Je vous laisse méditer sur les noms courants des récipiendaires.

    Pourquoi les cadres "
    castés " n'ont pas droit à être Ministre ou, Sécrétaires Généraux. Pourtant ils comptent parmi eux des gens compétents. Il faut mettre fin à cette dynastie, il est temps que la Mauritanie sorte de ce cercle vicieux de pauvreté, de dépendance et de parasitisme. La compétence doit primer sur n'importe quel critère. Oeuvrons pour la propspérité de ce Pays, le seul gage pour juguler les conditions difficiles que nous traversons.

    La féodalité est un grand fléau qu'il faut combattre, il est pire que le cancer. Il faut bien retenir que dans ce monde il n'ya pas d'inspensable et que tous les Hommes sont égaux devant
    Allah.

    Wa Salam

    source :www.cridem.org

 

 

 

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