A.H.M.E.
ARTICLE 143 :
Voilà le nom d’un forgeron plus savant que le Dedew boycotté par les oulémas d’Etat… L’association des oulémas, où les forgerons même savants sont apparemment persona non grata, dirigée par Hamden Ould Tah, l’oncle paternel de Sidi ould Tah le fameux ministre de la convention chinoise, n’a pas à ce jour dit un mot officiel à propos du tabassage sanglant du jeune Mollah Ould Dedew. Pourquoi ? C’est le vrai hic de cette affaire car cela revient à donner raison à l’agresseur or l’affaire n’est pas si simple car Ould Dedew fait partie de la mouvance de l’opposition quand l’association des oulémas est toujours du côté du pouvoir selon une certaine interprétation de l’islam qui fait par exemple de l’imam de la grande mosquée l’imam de tous les tyrans depuis Taya. Ainsi, laisser un alem se faire bastonner jusqu’au sang devant une mosquée sans dire un mot pour un confrère affable fût-il le demi-dieu d’oumeir, est-ce là encore une orientation politique de l’islam distillé par l’association des oulémas ? Dedew est un jeune « savant » qui dirige une école d’oulémas : fait-il des jaloux chez l’association des oulémas d’Etat ? Sinon comment expliquer ce silence de ses confrères ? Décidément, le clergé chez nous est digne de nos partis politiques : des girouettes qui font tourner le vent… Ainsi, Ould Dedew n’a reçu le soutien que des opposants avec en tête Tawassoul, Hanena et autres célèbres politiques pour avoir, en toute impunité, fait allégeance à une puissance étrangère à savoir la Libye du temps de Kadhafi sans oublier le célèbre avocat maître Bouhoubény et autre doyen journaleux dont les lettres ne perdent jamais le nord économique pendant que l’esprit toujours à sec, quand il n’y a que la vérité à défendre, n’a jamais trouvé un mot pour défendre le jeune forgeron sous le coup d’une dénonciation calomnieuse jusqu’à lui souhaiter la peine de mort au nom de la paix sociale. En parlant de tawassoul qui viennent soutenir le Dedew tabassé, qui se souvient de l’enregistrement du 24 septembre 2012 où l’on entendait le présumé président et le présumé vice-président de tawassoul à leur fameux congrès insulter copieusement en off le Dedew le traitant de fou incontrôlable ? voir taqadoumy à ce sujet… Pour
le reste, en parlant de forgeron et de savant, qui sait que sur sa
page wiki en arabe de Mohamed Moctar Ould Bah, on ose écrire qu’il
est le premier mauritanien à obtenir un doctorat d’Etat en
1975 comme si avant 75, pas un mauritanien ne fut Docteur !
Pour rester proche de 75, peut-on rendre justice à un érudit
forgeron du nom de Mohamed Ould Mohamed Ahid Ould Madik de la tribu
des brabich qui a eu son doctorat en 1973 à la grande université
d’Al-Azhar, référence du monde arabo-musulman. C’est un proche
parent d’un autre érudit forgeron encore vivant Hacen Ould Mohamed
Madiq qui a à son actif un certain nombre de publications qui
devraient faire rougir le fameux Ould Dedew qui n’a aucun doctorat
mais juste l’équivalent d’un master après des études
commencées à Nouakchott à l’université saoudienne que Taya
avait fermée et terminées en Arabie Saoudite. C’est donc quoi cette fable qui veut nous présenter Ould Dedew comme un maître au sommet de la science islamique quand on trouve chez nous des forgerons marginalisés plus savants ayant à leur actif plus de publications car cette génération n’est pas comme celle des anciens qui n’allaient pas à la fac pour obtenir des titres de docteurs en théologie ? Moralité : en Mauritanie comme ailleurs au royaume de la berlue, les borgnes sont rois là où la propagande est reine…
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Affaire du forgeron : pourquoi cette peur de traduire son texte ?
Depuis plusieurs jours, nous essayons de mettre la main sur une traduction sérieuse du texte du jeune ingénieur arrêté et contre lequel des appels au meurtre ont été lancés car cette affaire nous en rappelle une autre : celle de Birame quand il a brûlé les fameux livres qu’il qualifie d’être un code noir. Cette fois, Aziz, plus prudent, n’a pas accueilli les nerveux devant la présidence pour leur assurer qu’il aurait cette fois la peau de l’activiste présenté alors par le pouvoir et ses oulémas comme apostat. Malgré des Fatwas, qui veulent désormais concurrencer les hadith vrais et faux, le monde arabo-musulman n’est pas entré dans cette danse macabre des esclavagistes et à part un ou deux vagues communiqués venus d’on ne sait où, rien ne sérieux pour soutenir cette crise d’hystérie politique voulant rendre sacré ce qui ne l’est pas car en matière de texte, il n’y a de sacré que le Saint Coran. Le
coup de grâce a été donné quand un cheikh, un seul, a pris la
parole pour dire que ce que Birame a fait ne mérite en rien d’être
qualifié d’apostasie ni même d’insulte à l’islam. Nous
avons à l’époque écrit un certain nombre d’articles contre
cette hystérie qui finit par s’essouffler mais Birame l’a
échappé belle car un illuminé fanatisé aurait pu, et peut
toujours, le liquider car dès l’instant où les médias publics
lâchent au peuple fanatisé que vous avez insulté l’islam et
brûlé des livres saints, le téléphone arabe fait le reste et
vous voilà accusés d’avoir brûlé le
Coran. ETC. Pendant tout ce temps la plupart des journalistes n’a pas cherché à creuser, on s’est contenté d’abord, comme aujourd’hui avec l’affaire du forgeron, de véhiculer les rumeurs. Hier, le paroxysme du crime journalistique a été atteint avec un appel au meurtre publié par Tawary et repris par Cridem, dont voici une capture d’écran, annonçant qu’à Nouadhibou un homme d’affaire aurait promis 10000 euros à quiconque liquiderait le jeune forgeron. L’article fut ensuite retiré mais après quoi ? Comment publier ce genre de chose au conditionnel de surcroît ? C’est le travail des bousiers. Nous disons forgeron car, selon tous ceux qui nous ont traduit oralement son texte sans oser le faire par écrit, ce texte est un acte militant d’un jeune forgeron ingénieur de son état pour enfin que les forgerons aient aussi leur Birame car la situation des forgerons en Mauritanie est la pire de toutes or on ne les entend jamais comme si plus atteints que les esclaves qui acceptent leurs conditions sous l’enfumage de marabouts hypocrites et esclavagistes, les forgerons ont fini par croire à la prétendue malédiction qui les toucherait. Toutes les ethnies, toutes les races, toutes les cultures du pays présentent les forgerons comme maudits. Chez les maures, on raconte à chacun depuis tout petit, que quiconque en rencontre un le matin, il n’a plus qu’à aller se coucher car sa journée est finie ; il n’y a plus rien à en espérer. La culture est allée jusqu’à inventer un faux hadith assurant que le prophète aurait dit que même érudit un forgeron vaut l’ignorant au sens islamique du terme. On raconte même que lors d’une bataille c’est un forgeron qui aurait cassé une dent du prophète pour bien les impliquer contre le prophète dès les origines. Sans oublier qu’on leur tire des racines juives comme si d’ailleurs les juifs n’étaient pas gens du Livre. Nul autre qu’un forgeron, surtout éduqué, sachant parfaitement toute la littérature culturelle au sujet des forgerons ne peut savoir ce que c’est d’endurer cela surtout quand on voit les nationalistes arabes, les négro-mauritaniens radicaux et les hratines extrémistes revendiquer leurs droits à l’égalité sans personne pour poser sur la table le maudit problème des forgerons injustement traités de la pire façon. Hier un ami m’a dit qu’après cette affaire, la femme du jeune forgeron l’aurait quitté car les marabouts qui ont déposé une plainte contre lui l’ont excommunié, le voilà hors de la communauté des croyants. Quand j’ai demandé à l’ami de quelle tribu est la femme, il m’a regardé comme un extraterrestre et m’a dit « qui veux-tu qu’épouse un forgeron sinon une forgeronne ». Il m’a dit que même épouser une hrataniyeu est admis ici et là, même une griotte mais une forgeronne, ça non ! Il y a pourtant des exceptions adorables comme le père nouégheit, yarahmou qui serait un hartani mais qui aurait épousé une forgeronne mère de l’actuel héritier, comme quoi la malédiction est fausse vu la prospérité de la famille machallah. Qu’a donc écrit ce jeune forgeron qui mit le feu aux poudres ? Selon toutes les respectables personnes à qui j’ai posé la question, sur le fond, le forgeron n’a dit que ce que tous ceux qui ont une culture islamique correcte savent car il ne s’agirait que de la vérité ou d’un extrait de la vérité c’est selon, pris hors contexte et monté en épingles avec une volonté manifeste de s’en prendre à l’infaillibilité présumée du prophète car Dieu seul étant Absolu est dans l'Absolu infaillible surtout qu'on lit ici et là dans le Coran à propos du Prophète " je suis un homme comme vous" '( verset 6 Sourate 41) . Ainsi c’est plus la manière que le fond qui a déclenché l’ire des fanatiques qui craignent le débat et veulent garder le monopole de l'enfumage. Quel islam pour la Mauritanie ? Celui des lumières qui ne craignent pas le débat ou celui des mollahs tyranniques ? Nous attendons sous peu, la traduction sérieuse pour se pencher sur ce qu’il a dit dans les détails ce qui est sûr c’est que le fait que ce soit un forgeron qui se lance ainsi dans une critique malheureuse de la justice du prophète présentée comme à deux vitesses à l’époque soit plus grave que le sujet lui-même. Nous verrons ça sous peu inchallah… Publié par vlane Source :http://chezvlane.blogspot.fr/2014/01/affaire-du-forgeron-pourquoi-cette-peur.html
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L’otage
Je ne suis pas un habitué de la plume. Les années Mohamed Ould Abdel Aziz m’on dégoûté d’ailleurs de l’écriture, car elles ont libéré une telle meute de plumitifs, que je me suis dis : « Distingue-toi par le silence que tu as toujours su garder». J’avais, il y quelques mois dérogé à cette réserve en pastichant un papier particulèrement malhonnête qu’un mercenaire de la plume avait écrit sur les cousins Ould Bouamatou et Ould Abdel Aziz. J’avais montré, je crois, que l’écrivaillon brocardait en fait les deux hommes d’une même épée, en laissant croire qu’il en ménageait un. Aujourd’hui, la lecture d’un petit joyau poétique de Cheikh Ould Billamech me fait déroger, de nouveau, à ma réserve. Ecrit en langue arabe, ce poème s’intitule « l’otage ». Il décrit la Mauritanie sous les traits d’une belle femme enlevée pour la énième fois par des corsaires qui, au lieu de voir ses beautés éclatantes et généreuses, n’avaient d’yeux que pour la rançon qu’ils pouvaient en tirer. L’allégorie est parfaite et le jeune poète y réussit des images peu banales. Mais ce qui a le plus attiré mon attention dans ce poème, c’est le dernier vers : « Même ceux qui tentent de me sauver *** J’ai peur qu’ils me trahissent un jour ». Ce vers, d’un sens limpide, m’a fait réfléchir. Qui sont-ils, ceux qui tentent aujourd’hui de sauver la Mauritanie ? Quel projet ont-ils pour elle ? Et quelles garanties donnent-ils qu’ils seront meilleurs que leurs prédécesseurs ? Ahmed Ould Daddah, l’homme de tous les combats démocratiques depuis l’ère Taya, Jemil Ould Mansour, l’islamiste qui ne prononce pas un discours sans recourir au Coran et à la sunne, Mohamed Ould Maouloud, l’intellectuel intelligent et l’homme de principes, Messaoud Ould Belkheir, le militant de la cause haratine, l’homme qui pleure d’amour pour son pays, Sarr Ibrahima, l’homme qui à ce jour, a le même et unique crédo : l’unité natonale…d’autres à leur côté (Ely Ould Mohamed Vall, le cousin de Aziz et tombeur avec lui d’Ould Taya) ou à leur ombre…ceux qui tiennent tête aujourd’hui au général d’opérette trahiront-ils donc, un jour ?
Leur parcours à chacun nous aide à comprendre les appréhensions du jeune poète :
Les sauveurs putatifs de la Mauritanie ne sont-ils donc que des corsaires « tâ-akharou » comme le dit le poète dans son premier vers ? La Mauritanie est-elle condamnée à être toujours trahie par ses gouvernants ? Est-elle l’otage d’une élite au projet despotique enrobé de revendication démocratique comme le dit Billamech ? Imaginons un peu la détresse de cette « otage » qui n’attend la salut de nulle part, même pas de ceux qui volent à son secours ! Demain est-il, lui aussi, porteur de grands risques d’absolutisme et de dictature ?
Soit ! Mais vivement les prochains ravisseurs qui arracheront la patrie meurtrie des mains du corsaire Mohamed Ould Abdel Aziz qui, non seulement ne voit pas les beautés de son otage comme tous les autres, mais aussi les outrage avec une rare cruauté.
Vlane Ould Bouh
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Cherchez l’erreur : Birame prophète à l’ONU, démon chez lui…
Aziz paye cher d’avoir nourri et engraissé la confrérie des médiocres : bilan Birame a gagné définitivement la communication internationale en recevant le prix des droits de l’homme de l’ONU. Désormais après la réputation désormais mondiale de la Mauritanie comme terre de l’esclavage par excellence, comment le pouvoir de Nouakchott et sa confrérie de oulémas peuvent-ils encore traiter Birame de démon ou ne pas vouloir le prendre au sérieux ? C’est terminé… Que le pouvoir le veuille ou non, Birame a une dimension internationale en matière de lutte pour les droits de l’homme particulièrement la lutte contre l’esclavage qu’aucun leader de la place ne pouvait même espèrer : Messoud keunt vem… Désormais, comment le pouvoir peut-il justifier qu’il refuse de reconnaître l’IRA ou son parti le RAG sans donner raison à Birame qui se présente en victime ? La politique du pouvoir face à Birame et son IRA fut d’abord l’indifférence par mépris, puis la prison pour briser, puis la corruption des membres de l’IRA pour qu’ils le quittent, puis la fausse indifférence en le laissant circuler et dire ce qu’il veut. Pendant ce temps, le pouvoir déléguait des bras cassés à l’étranger et sur les ondes nationales pour rabâcher les mêmes stériles litanies. C’est l’heure de la facture. Aziz n’a plus aucun moyen de laver la nation mauritanienne de sa réputation d’état esclavagiste ; quant à son indifférence face à Birame, elle est devenue ridicule. Ne reste au pouvoir qu’à continuer à espérer continuer à gagner la communication intérieure qui consiste à ce que le discours de Birame ne pénètre pas les oreilles des hratines : ce combat-là est pour l’instant plus ou moins gagné mais pour combien de temps ? Certains songent à liquider Birame ou le faire liquider par un fanatique, mais l’occasion fut ratée avec l’affaire de l’autodafé car un seul Alem s’est levé à temps pour dire que non seulement ces ouvrages n’ont rien de sacré mais en plus brûler ce genre d’ouvrage est coutumier en islam où certains oulémas détruisent ainsi leurs œuvres quand ils estiment que les disciples pourraient en faire mauvais usage ; le feu étant alors purificateur… Birame est lancé et toucher à lui, c’est lui donner raison. Il ne manque à Birame que de meilleurs conseillers pour qu’il arrête de vouloir faire un front noir contre les maures en oubliant que la société négro-mauritanienne est tout aussi féodale, pour commencer à rassembler bien plus largement car comme en Afrique du Sud, tôt ou tard un parti du H Power verra le jour où l’élite se dira que face à ce système plus puissant que jamais rassemblant le pire de tous, seul un mouvement H pourra avoir la force de la menace pour inquiéter et renverser le pouvoir. En effet, face à ce pouvoir militaire tout puissant qui devient comme un petit royaume avec ses privilégiés de clan en clan et père en fils, face à la faillite de l’opposition traditionnelle, il faut craindre que deux seules forces puissent renverser la situation : les hratines ou les islamistes. Les islamistes ayant la faiblesse qu’ils subiront le sort de leurs semblables politiques face aux armées arabos du coin quand les hratines qui se lèveraient manipulés par une élite multiculturelle jusqueboutiste et désespérée seraient les seuls qui à terme pourraient tout changer. Mais le prix à payer sera terrible car les hratines qui oseront sérieusement songer à cela subiront le sort des négro-mauritaniens qui y ont pensé avant eux. Il y aura des massacres comme partout dans le monde quand se lève un tel mouvement. Mais on n’arrête pas sinon le progrès du moins l’Histoire et il faut croire que si la situation de la Mauritanie a engendré des Aziz, elle ne peut qu’engendrer des Birame même si côté islamistes, il n’y a pas encore un mollah de cette trempe mais pour combien de temps encore car là encore, seul un mollah hartani saura lever les foules car chacun sait désormais que l’islam via la langue arabe fut la chasse gardée d’une élite pour mieux enfumer la base sinon comment comprendre qu’on ait tant justifié l’esclavage par l’islam chez nous où toutes les études prouvent que les marabouts furent souvent les plus grands marchands d’esclaves ? Reste une autre possibilité pour en finir avec Birame, c’est réussir à le corrompre car alors l’exemple sera tué dans l’élan pour longtemps car ce qui manque le plus chez nous c’est la crédibilité dans les convictions et la constance dans le combat... |
Un soldat mauritanien est-il apte à voter : à quand un meeting dans une caserne ?
Qui
se soucie de ces pauvres soldats du rang et autres militaires qui
vivent dans des casernes suivant un strict règlement qui n’autorise
aucun débat sur des sujets « sensibles » à savoir des sujets
ayant trait au libre arbitre ? Les civils accusent toujours l’armée
car ils pensent aux chefs faiseurs de coup d’état mais se
soucient-ils du sort psychologique de nos militaires abandonnés dans
les casernes à un lavage de cerveau efficace ou plutôt un
conditionnement qui ne permet ni l’accès à l’information ni
même la moindre discussion entre militaires sur les sujets sensibles
?
Source: http://chezvlane.blogspot.fr/2013/11/un-soldat-mauritanien-est-il-apte -voter.html
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Débats de société : voilà pourquoi le pouvoir sera toujours du côté des islamistes…
Depuis
les premières attaques des islamistes ou bandes de trafiquants armés
selon le langage du pouvoir, jusqu’au premier kamikaze dans
Nouakchott en passant par les diverses infiltrations des terroristes,
le pouvoir, du moins Azizien, a joué avec un attirail : la carotte
et le bâton. Source : http://chezvlane.blogspot.fr/2013/10/debats-de-societe-voila-pourquoi-le.html
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H’ratines et stérilité médiatique : Le seul site d’information dirigé par un h’artani c’est l’AMI.mr…
Tout est dit ! Regardez autour de vous les sites « d’information » qui « comptent », vous trouverez des arabos, des négro-mauritaniens, un métis français arabo-allemand mais pas un h’artani. Bilan, la cause h’artanienne pour se faire entendre doit nécessairement passer par des sites qui n’ont pas vocation à défendre les leurs mais qui de fait n’appartiennent pas à la communauté h‘artanienne sans webmaster qui compte. Le seul site dirigé à cette heure par un H, c’est le site d’état l’AMI.mr (Agence Mauritanienne d’Information) comme si finalement pour traiter l’actualité des activistes h’ratines, on leur envoyait les forces de l’ordre majoritairement h’ratines aussi. Le traitement de l’affaire de Boutilimit est révélateur de cette faiblesse en matière de communication car tant qu’il s’agit d’intérêt général tout le monde est neutre mais quand il s’agit d’affaire ethno-tribale nul ne peut dire qu’on ne trouve pas selon les camps des sites orientés à dessein, ne serait-ce qu’en réaction au traitement ou l’absence de traitement de l’info en face. Ainsi une affaire touchant la communauté négro-mauritanienne sera traitée avec plus de bruit sur les sites francophones majoritairement gérés par des négro-mauritaniens ou « des étrangers » ou des métis du plus neutre au plus complexé or il faut à l'occasion un engagement qui vienne des tripes à défaut d'une empathie de citoyen du monde délivré du conditionnement culturel auquel n'échapperait que l'improbable exception qui confirmerait la règle. Aussi, quand il s’agit de la « cause » h’artanienne, ça ne va plus, surtout depuis que le divorce semble consommé entre les ailes droites des mouvements négro-mauritaniens et h’artaniens. Prenons le cas de l’IRA de Birame, on peut en penser tout ce qu’on veut, reste qu’on ne peut pas dire que son mouvement n’ait pas réveillé une cause qui était dans le coma comme si l’esclavage en Mauritanie était réduit aux séquelles et qu’il n’y avait plus de nombreux esclaves. Avant que Birame ne tire sur tous les ténors des différentes « causes » comme pour se faire de la place, Birame était choyé par les sites autres qu’arabophones et même par les sites d’opposants arabophones persuadés que Birame peut déranger sérieusement le pouvoir mais depuis que Birame a attaqué non seulement les Flam et surtout Messoud le h’artani qui se revendique arabe, Birame s’est mis à dos pas mal de monde sans compter tous les autres hors des cercles ethno-tribaux qui voient en lui un dangereux extrémiste qui ne veut qu’une sorte de « vengeance » des h’ratines comme si tous les maures étaient coupables du passif de leurs ancêtres ou des orientations politiques du pouvoir. Après l’aile droite des négro-mauritaniens et des nationalistes arabes, les h’ratines ont la leur avec l’IRA. Un mouvement qui ne veut plus faire le jeu des uns contre les autres mais veut jouer pour soi comme les deux autres même si les racines féodales des deux autres communautés seront éternellement un lien d'urgence entre les frères ennemis noirs et blancs efficace face à tout progrès de l'improbable lien militant entre descendants d’esclaves et face même au politique lien fraternel entre descendants d’esclavages et anciens maîtres car sous la majorité de ses formes, il s'agit d'une domestication par le leurre de la vanité enfumée ou l'appât du gain satisfait comme faire-valoir d'une fraternité de façade avec sans autre ascenseur social que le néo-statu quo féodal tant que la menace d'un soulèvement sanglant reste possible matériellement malgré tous les dispositifs d'anesthésie de l'accolade religieuse à la ratonnade régulière pour l'exemple. Voilà par exemple pourquoi l’état nomme que des maîtres soninkés ministres et jamais un casté et voilà aussi pourquoi il a fallu batailler ferme des années avant d’avoir un symbolique général h’artani pendant que les négro-mauritaniens et les arabos en avaient déjà plusieurs. Mais même là les séquelles de la fourberie féodale vont très loin car d'une part, le pouvoir nomma d'abord un h'artani blanc général d'opérette pour avoir le quota en cas de polémique mais un quota à la bonne figure, un quota des h'ratines sans les traits négroïdes, de ceux dont la h'artanité est filtrée au moins par l'apparence comme un bénéfice du doute qui peut toujours servir ; d'autre part des séquelles de la fourberie féodale, le premier et depuis le plus puissant général négro-mauritanien nommé par la hiérarchie arabo fut un fils de tailleur plus proche de ses frères d’armes arabos auquel il doit tout, richesse et pouvoir que de la communauté féodale négro-mauritanienne pour qui il était presque rien. Est-ce un hasard ? Ainsi pour revenir à nos moutons après avoir fait un petit tour de l’enclos fraternel et psychologique, voilà qu’à Boutilimit une répression féroce a envoyé au tapis sévèrement 4 activistes contre l'impunité et emprisonnés 25, cela n’a pas fait plus de bruit que ça, ne serait-ce pour qu'on sache exactement ce qui s'est passé au-delà des terribles photos. A cette heure aucune condamnation politique ni d’aucune ONG « des droits de l’homme » autre qu’étrangère. Il a fallu que l’affaire arrive à nos oreilles via le blog d’un activiste qui n’a pas sa langue dans sa poche avec quelquefois des dérapages verbaux sévères dignes du front de gauche quand il appela les gens de l’eurogroupe « salopards ». Cet activiste qui démarre au quart de tour a traité de tous les noms quasiment toute la scène politico-médiatique. Personne ne veut avoir affaire à lui car même si son blog n’est pas en tête des blogs les plus visités, il n’en est pas moins le cinquième derrière Ltvidar, khalilsow et Oumeir qui est lui-même derrière chezvlane (numéro 1) ; c’est dire que son blog Haratine.blogspot est tout de même connu surtout qu’à chaque nouvelle publication, il l’envoie à tout son carnet d’adresse, qui n’est pas rien. Aussi quand tel et tel sont attaqués, les visiteurs qui adorent assister à un lynchage y accourent tout niveau intellectuel compris. Résultat aucun webmaster ne veut plus reprendre ses publications sauf les nouveaux venus qui n’ont pas eu affaire à lui. Ainsi, quand à Boutilimit les militants de l’IRA se sont bien fait molester, 25 arrêtés, 4 blessés sérieux dans un état lamentable comme l’attestent les photos, pas la moindre réaction du milieu politique ni humanitaire tout entier ! En français, soit quasiment le milieu négro-mauritanien en général où comme la plupart des citoyens, on ne parle ni ne lit l’arabe classique, seuls rapideinfo et noorinfo ont directement repris, à la source, les photos et l’appel lancé sur le blog haratine. Ensuite d’autres ont repris indirectement ici et ça sans que cela ne fasse plus de vague que ça or s’il s’agissait de négro-mauritaniens malmenés de la sorte cela allait être l’effervescence sur le net avec le soutien des partis politiques et des ONG de droits de l’homme.
Là, même SOS esclave s’est tu sans parler du leader de la cause, retraité de l’action depuis longtemps, Messoud, et les ex-alliés « naturels » de l’IRA, selon leur expression, à savoir les flam n’ont pas dit un mot car Birame a attaqué tout ce beau monde. C’est très grave car cela signifie que le traitement des atteintes au droit de manifester et la violente répression dépendent de l’entente entre les leaders et non en fonction de la gravité des atteintes. Que Birame soit prêt à tout pour renverser la table est une chose mais se taire face à la répression en est une autre car les pauvres activistes de l’Ira qu’on arrête, malmène et emprisonne ne sont pas des politiciens ni des stratèges mais l'équivalent de soldats du rang qui obéissent à leur chef convaincus que ce qu’ils font est une bonne chose pour les droits de l’homme et la cause h’ratine. Les laisser sans soutien se faire tabasser et gazer de la sorte sans ménagement en dit long sur la philosophie de tous les leaders concernés par les droits de l’homme en Mauritanie sans parler même de l’esclavage et autres séquelles. Combien sont encore en prison depuis que Birame en est sorti ? Qui se soucie d'eux ? Ils sont les pauvres parmi les pauvres car en prison, ils réalisent qu'ils se battent pour rien car dehors seul Birame compte ! S’il ne s’agissait que de Birame, le silence pourrait être compréhensible car quand il fut jeté en prison, c’est certainement Messoud et autre Boubacar Messaoud qui ont aidé à le faire libérer. Si ensuite il les traite de tous les noms, il doit comprendre que si on le jette en prison, ils ne seront plus tenus de l’en sortir. Il faut dire que Birame le sait mais il s’en tape désormais car il sait qu’il a des soutiens étrangers qui bondiront pour crier partout que le leader de la lutte contre l’esclavage est emprisonné. C’est pour lui l’essentiel… En attendant, les h’artines n’ont aucun organe de presse conséquent dirigé par un h’artani en cas de besoin majeur. C’est un triste constat auquel il faudra remédier vite et bien car rien ne sert de courir pour faire un site comme haratine.com, affreux par excellence mais qui a le mérite d’exister. Birame a gagné la guerre médiatique face au pouvoir mais les h’artines n’ont jamais eu d’arme médiatique pour défendre leur cause sans la sous-traiter via d’autres sites gérés par des webmasters issus des autres communautés qu’on entend bondir d’ici à l’idée d’être taxés de travailler pour les leurs comme si l’intérêt général n’était pas leur priorité. A eux, il faut répondre que cela ne change en rien les faits : pas de site d’information de taille géré par un h’artani indépendant de la ligne du pouvoir ou de l’arabité revendiquée par Messoud Ould Boulkhier, ligne qui est certaine responsable de sa longévité au service du pouvoir bien plus que la continuité asséchée de ses faits d’armes. Seule la diversité de sources d’information peut servir le libre arbitre du citoyen lambda, quel qu'il soit... Source : http://chezvlane.blogspot.fr/2013/10/hratines-et-sterilite-mediatique-le.html
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Les mauritaniens de l’étranger jouent lamentablement au plus fin avec Aziz…
Ainsi
en exigeant un titre de séjour français, l’état mauritanien
prend au piège les mauritaniens qui ont pris la nationalité
française sans prendre la peine de jouer au double jeu comme
d’autres. Les premiers exclus sont les réfugiés politiques de
longue date et leurs familles qui sont pas revenus au pays depuis 25
ans pour certains sans parler des autres exilés pour une meilleure
vie. Au lieu de prendre Aziz au mot et faire des demandes massives d’autorisations à la double nationalité vu qu’Aziz a dit qu’il suffit d’en faire la demande, les mauritaniens de l’étranger ne pouvant apporter un titre de séjour français écrivent au chef de l’état pour lui dire c’est un non-sens de demander un titre étranger pour permettre aux mauritaniens d’être enrôlés. C’est en effet un argument mais l’état peut aussi dire que c’est la seule façon de ne pas être complice de cette double nationalité qui n’est pas reconnue officiellement. Au lieu de jouer au plus fin avec le pouvoir, les mauritaniens de l’étranger, en France en l’occurrence, doivent assumer d’avoir pris la nationalité française et défendre le droit à la double nationalité car c’est une trahison envers la France qui reconnaît ces mauritaniens comme binationaux en leur donnant exactement les mêmes droits que le français de souche que de ne pas se battre pour la double nationalité en expliquant en quoi cette nationalité française est une chance surtout quand la France vous a accueillis, protégés de vos bourreaux, permis d’être soignés gratuitement etc. La loi mauritanienne sur la double nationalité est archaïque et anachronique. Il s’agit juste d’une tracasserie visant à rassurer les aigris et les racistes en tout genre avec une efficacité nulle car ceux qui veulent la discrète double nationalité savent comment faire pour ne pas faire partie de cette poignée de rêveurs qui n’ont pas pris plus tôt leur précaution… Si on peut saisir la politique de l’état en ce qui concerne ceux qui choisissent en toute connaissance de cause une autre nationalité risquant de perdre la leur, on ne peut qu’être scandalisé par le degré de barbarie de cette loi qui ne prévoit rien en ce qui concerne les enfants métis car on leur demande de choisir entre le sang du père ou de la mère : c’est parfaitement criminel et on devrait prendre les armes pour moins que ça car il ne s’agit ni plus ni moins que d’une atteinte criminelle à l’identité plurielle des métis. La situation des métis dans ce pays est celle de « mauritaniens » tolérés qui doivent passer leur temps à jouer du contact pour avoir la faveur d’être enrôlés. Pendant ce temps, un Bouchraya peut dire publiquement qu’il a accepté la nationalité espagnole et se dire toujours mauritanien… Qu’on nous sorte le journal officiel qui porte mention du décret présidentiel l’autorisant à la double nationalité. Mauritaniens de l’étranger assumez votre double nationalité et battez-vous pour vos droits sans jouer au plus fin avec ce genre de pouvoir sournois. Mais détrompez-vous ! Cette politique trouve un formidable écho favorable au sein de la population fanatisée par l’envie, la jalousie et le nationalisme délirant. Dieu que je regrette ne pas avoir pris la nationalité française quand j’aurais pu ! La nationalité mauritanienne n’existe plus depuis des dizaines d’années ; ce qui existe c’est la nationalité de Haidallah, la nationalité de Taya et maintenant celle d’Aziz. Tous ces gens veulent que la Mauritanie reste leur ranch avec leurs gens qu’ils manipulent en les gardant dans l’ignorance et la misère pendant qu’eux peuvent se soigner à l’étranger, voyager à leur guise et envoyer leurs enfants étudier à Londres et non à l’université de Nouakchott… Que faire ? Embrasser cette main que vous ne pouvez couper comme disent les maures ou fuir ce pays sans se retourner si c’est possible ou rester et se battre à la vie à la mort ! Car ces tyrans que vous voyez sont des petits froussards cruels qui ne craignent rien que le courage et le jusque boutisme or sans ces deux devoirs face à un tel système féodal, rien ne changera jamais ! Tout mauritanien est le hartani du système… La bêtise du système n’a pas de limite : ils nous ont retiré bêtement nos « ould » et « mint » mais le chef de l’état continue à être appelé par tout le monde et même l’agence mauritanienne d’information monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz comme tous les officiels. Le crime dont personne ne parle c’est que tous ceux qui ont des enfants ayant la nationalité française se retrouvent avec des enfants qui non seulement n’ont pas droit à leur nationalité mauritanienne mais en plus n’ont plus le même nom que leur père si ce dernier était un ould ! Ce même système stupide et criminel a fait effacer de la constitution au sujet de la langue française la mention « langue de travail » pourtant nos billets et nos cartes d’identité sont en arabe et en français ! Etc. car ici tout est faveur et rien n’est droit ! La Mauritanie l’eli jaha houwa moulaha tov pendant qu’Aziz n’est qu’un petit miroir où l’impuissance et la lâcheté sont nos reflets… Source : http://chezvlane.blogspot.fr/2013/03/les-mauritaniens-de-letranger-jouent.html
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S’endormir mauritanien et se réveiller H’artani
Depuis que j’ai réalisé , il n’y a pas si longtemps, que mon père est un h’artani car jamais ce mot n’a été prononcé, en ces termes, dans notre famille, je ne regarde plus Messoud de la même manière, ni tous ces pauvres diables qui servent de bras au pays du million de salons.
Aussi curieux que cela puisse paraître, je viens donc il y a peu de découvrir
que la moitié de mon sang est issu de ce peuple majoritaire, tant exploité et
réduit à la misère, ballotté ici et là par mes frères maures et
négro-mauritaniens, et si souvent trahis par les leurs. Entre-temps, la dictature est passée par là et cette génération dépossédée de tant d’entraves se retrouve en plein époque tribale, chacun avec son vlane ould vlane, des histoires à n’en pas finir : des berbères qui se prennent pour des arabes, des arabes dont ne voudraient pas les perses, certains fiers négro-africains musulmans qui n’enterrent pas les esclaves et les maîtres dans le même cimetière ect ect, enfin une histoire qui s’est arrêté nette et chacun a hérité de la situation et chacun acceptant de jouer et de profiter un maximum de cet état de fait Alors que voulez-vous faire ? On se renseigne et on découvre que d’une part on est « Kounta » et de l’autre « ould soueid ahmed de oulab ebéri » allez comprendre ! On finit donc par comprendre : « Tabïne donc les Cheikh Sidya : woikhirt ! On l’a échappé de justesse, on aurait pu être « Tabïne meudeu qui n’est pas meudeu ». Merci de l’hospitalité ! Passons. J’avais cru au départ que ces histoires de h’artani ou pas, ce n’était que des sottises primitives, mais, croyez-moi pour ceux qui l’ignorent, qu’il faut les deux sangs pour savoir comment ils regardent les h’artines, comment ils les pensent. Qu’ils soient ignorants ou brillants intellectuels, chacun tout au fond de son esprit primitif vous casent dès qu’ils savent que vous pouvez en être. Il faut voir cet éclat dans leurs yeux quand je plaisantais
aux sujets des h’artines pour mieux cerner l’intime sentiment de mes
interlocuteurs mentalement castés et que mes amis pensant que j’ignore moi-même
que j’en suis, il faut donc voir l’éclat quand ils en rajoutent. Le pire venant
de ces hommes libres de père en fils depuis l’éternité, comme si les ancêtres
des Mais il existe mille façons de jouer de ces « royoites » et quand vous êtes nés h’artani , vous ne pouvait pas comprendre ce « private joke », du moins les comprendre sans les juger. Alors je les regarde et je dis : si dans ce pays , on trouve encore des intellectuels ouverts, brillants capables encore de tels mécanismes d’attardés, qu’en est-il des autres maures ou négro-africains de la base conditionnés eux aussi par leur élite, reine chez les aveugles. On réalise alors que Dieu dans sa haute et pleine
miséricorde a fait qu’en Mauritanie les Ainsi vu que l’autre partie de mon sang n’a pas besoin de
défenseurs, vu que c’est eux les maîtres dans ce pays, j’aimerais, car il y a
là un vrai combat à mener ; combat d’autant plus enthousiasmant que la
cause est juste, l’injustice abyssale et la victoire au coin de la rue, Ayant depuis longtemps, analysé de part ma double naissance les uns et les autres, j’ai enfin compris que jamais la majorité de ce pays cad les h’artines ne sera à sa place dans ce pays tant qu’ils ne représenteront pas une force comme le sont les autres communautés dans ce pays. Exit la rhétorique et la soupe que les autres communautés nous font avaler pour nous disperser. Il ne faut pas nous raconter des bobards, il n’y a dans ce pays de la place que pour les clans, les h’artines sont le ciment du pays, ayant le sang des uns et la culture des autres, ils sont les plus nombreux, ils sont partout dans les rouages de l’état et de l’armée, ils méritent plus et mieux que leur sort. Il faut enfin que chaque h’artani comprenne la force qu’il représente, les raisons et les chaînes psychologiques qui le retiennent dans cet état de résignation et de fausse appartenance au clan de mes frères maures et négro-mauritaniens. J’en voulais au départ à Messoud d’avoir trahit le R.F.D et l’opposition en général pour rejoindre le pouvoir, je viens de comprendre qu’il y a d’autres raisons à ce passage historique finalement, car n’est-ce pas la première fois qu’un h’artani fait basculer l’histoire du pays. Dans le mauvais sens diront les descendants d’esclavagistes, peut-être ! Mais qu’importe finalement car c’est peut-être inconsciemment la vengeance de l’histoire, un début d’éveil car quel que soit le pouvoir en place, les représentants des h’artines doivent en être car eux seuls représentent l’éternelle majorité et ce, jusqu’au jour où cette majorité brisera ses chaînes psychologiques qu’elle doit à l’histoire qu’on refait pas mais qui peut aussi se révéler à son heure un lien puissant pour la prendre en main et ce , du plus haut du pouvoir jusqu’au plus profond du peuple Que mes autres frères maures et négro-africains continuent
leur guéguerre comme si les L’hypocrisie politico-ethnico-tribale a atteint des sommets
dans ce pays, c’est ce qui tue Mais heureusement le cœur palpite encore, c’est l’heure, il
faut qu’il se brise ou se bronze, Nous y reviendrons inch’allah Le 21/07/08 source : vlane Tiré de www.cridem.org
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