A.H.M.E.

ARTICLE 137 :

 

 

 

La vraie question de l'esclavage selon moi

 

    Il y'a des années, à travers la grande histoire de la région en général et de la Mauritanie en particulier, des hommes barbares amoraux et sans foi se livraient à des razzias balayant tout sur leur passage comme hommes et femmes noirs essentiellement sans parler de bétail ou autre bien chez les peuples noirs.

    Ce n'est pas un hazard que les esclaves aujourd'hui soient noirs. Ils sont issus des peuples noirs à savoir: la
    Guinée, le Niger, le Mali, le Sénégal, la Côte d'ivoire etc.

    Bref la traite négrière a été beaucoup apparente chez nous, en
    Mauritanie car; les maîtres sont naturellement blancs. Alors l'arbitrage auquel on fait face aujourd'hui, n'était que prévisible.

    Il y'aurait un jour où les hommes hommes n'accepteraient plus la domination quelqu'en soit le prix et ils comprendraient que l'assujettissement n'est jamais légal religieusement comme il se passe chez nous.

    Naifs que nous sommes, nous avons toujours cru en la véracité des fausses interprétations des principes de la religion, c'est le prix de l'ignorance dont on a été victime par le fait de la volonté des maîtres blancs ou beîdanes qui y trouvaient le grand intérêt de disposer continuellemnt d'esclaves.

    Le libéralisme s'impose, nous sommes à l'ère des droits de l'homme. Des jeunes
    harratines anciens esclaves alphabétisés, accidentellement, ont vaillamment milité dans les rangs des kadihines, sous le patronage de l'animal politique que je respecte beaucoup, mouvement qui a vite sombré aprés la création de la monnaie nationale et la nationalisation de la MIFERMA, beaucoup de points essentiels n'ont pas été réalisés comme l'abolition de l'esclavage, la question des langues nationales, principales préoccupations des deux composantes sociales respectivement Harratines et Négro- africains de Mauritanie.

    Irritées ces deux populations se sont senties leurrées. Ainsi nacquit
    Akhouke El Hartani qui  donna naissance à El Hor. Ce dernier a enfanté également d'un autre nouveau El Hor qui, aujourd'hui gère à sa manière le patrimoine que lui ont légué ses ancêtres  le vin tiré, il faut le boire. J'en passe ...

    Plusieurs pouvoirs se sont succédés et le mot abolition de l'esclavage, comme un refrain musical, se fait entendre régulièrement, à l'exception du pouvoir de
    Taya qui a occulté d'ailleurs l'existence de l'esclavage en Mauritanie et malgré tout l'objectif n'est pas atteint. Le ciel est toujours en haut et la terre en bas, les esclaves aussi sont restés esclaves. Qu'est ce qui ne va pas?

    J'estime que le problème de cette frange de la société est plutôt un problème d'ordre purement social. Il faut éradiquer ce fléau que j'appelle esclavage. Alors pour y parvenir il faut se mettre à l'oeuvre par un combat exclusivement socioculturel.

    Ce ne sont ni les réprimandes, ni les sanctions sévères contre des langues fouchues qui changeront quelque chose dans la considération ou valeur sociale des harratines ou esclaves. Ces déshérités ont besoin de l'assagissement, l'alphabétisation, les moyens économiques et l'insertion.

    A ce niveau je ne partage nullement l'avis de Mr
    Ethmane Bidiel qui met en cause l'mpact des émissions radio ou télévisées tant bien constructives et conscientisantes à noter l'émission Khawatre el aboudiyé (dansgers de l'esclavage) et au passage je félicite le grand éffort que mène certains cadres de ce pays, qui ont été à la hauteur du sujet comme Saad ould Louleid, Habiboullah o. Salem et d'autres messieurs Vouqahas ou aures. Cest là véritablement l'unique moyen de sensibilisation qui nous permettra de mieux façonner cette déontologie machiavélique qui met un baton dans les roue de notre jeune démocratie.

    Finissons avec les pleurniches, il faut apprecier les choses à juste titre de valeur. L'esclavage est l'affaire de tous les Mauritaniens.J'encourage profondément l'idée  noble d'élucider la question de l'sclavage  sous toutes ses formes et son historique même avant d'en venir à la Mauritanie.

    L'heure est au travail et la persuasion.

    Mr
    Boya ould Lehmamy

 

 

 

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