Il y'a des années, à travers la grande histoire de
la région en général et de la
Mauritanie en particulier, des hommes barbares amoraux
et sans foi se livraient à des razzias balayant tout sur leur passage comme
hommes et femmes noirs essentiellement sans parler de bétail ou autre bien chez
les peuples noirs.
Ce n'est pas un hazard que les esclaves aujourd'hui soient noirs. Ils sont
issus des peuples noirs à savoir: la
Guinée, le Niger, le Mali, le Sénégal,
la Côte
d'ivoire etc.
Bref la traite négrière a été beaucoup apparente chez nous, en Mauritanie car;
les maîtres sont naturellement blancs. Alors l'arbitrage auquel on fait face
aujourd'hui, n'était que prévisible.
Il
y'aurait un jour où les hommes hommes n'accepteraient plus la domination
quelqu'en soit le prix et ils comprendraient que l'assujettissement n'est
jamais légal religieusement comme il se passe chez nous.
Naifs que nous sommes, nous avons toujours cru en la véracité des fausses
interprétations des principes de la religion, c'est le prix de l'ignorance dont
on a été victime par le fait de la volonté des maîtres blancs ou beîdanes qui y
trouvaient le grand intérêt de disposer continuellemnt d'esclaves.
Le libéralisme s'impose, nous sommes à l'ère des droits de l'homme. Des jeunes harratines
anciens esclaves alphabétisés, accidentellement, ont vaillamment milité dans
les rangs des kadihines, sous le patronage de l'animal politique que je
respecte beaucoup, mouvement qui a vite sombré aprés la création de la monnaie
nationale et la nationalisation de la MIFERMA, beaucoup de points essentiels
n'ont pas été réalisés comme l'abolition de l'esclavage, la question des
langues nationales, principales préoccupations des deux composantes sociales
respectivement Harratines et Négro- africains de Mauritanie.
Irritées ces deux populations se sont senties leurrées. Ainsi nacquit Akhouke
El Hartani qui donna naissance à El Hor. Ce dernier a enfanté
également d'un autre nouveau El Hor qui, aujourd'hui gère à sa manière
le patrimoine que lui ont légué ses ancêtres le vin tiré, il faut le
boire. J'en passe ...
Plusieurs pouvoirs se sont succédés et le mot abolition de l'esclavage,
comme un refrain musical, se fait entendre régulièrement, à l'exception du
pouvoir de Taya qui a occulté d'ailleurs l'existence de l'esclavage en
Mauritanie et malgré tout l'objectif n'est pas atteint. Le ciel est
toujours en haut et la terre en bas, les esclaves aussi sont restés
esclaves. Qu'est ce qui ne va pas?
J'estime que le problème de cette frange de la société est plutôt un problème
d'ordre purement social. Il faut éradiquer ce fléau que j'appelle
esclavage. Alors pour y parvenir il faut se mettre à l'oeuvre par un
combat exclusivement socioculturel.
Ce ne sont ni les réprimandes, ni les sanctions sévères contre des langues
fouchues qui changeront quelque chose dans la considération ou valeur
sociale des harratines ou esclaves. Ces déshérités ont besoin de
l'assagissement, l'alphabétisation, les moyens économiques et l'insertion.
A ce niveau je ne partage nullement l'avis de Mr Ethmane Bidiel qui
met en cause l'mpact des émissions radio ou télévisées tant bien
constructives et conscientisantes à noter l'émission Khawatre el aboudiyé
(dansgers de l'esclavage) et au passage je félicite le grand éffort que mène
certains cadres de ce pays, qui ont été à la hauteur du sujet comme Saad
ould Louleid, Habiboullah o. Salem et d'autres
messieurs Vouqahas ou aures. Cest là véritablement l'unique moyen de
sensibilisation qui nous permettra de mieux façonner cette déontologie
machiavélique qui met un baton dans les roue de notre jeune démocratie.
Finissons avec les pleurniches, il faut apprecier les choses à juste titre de
valeur. L'esclavage est l'affaire de tous les Mauritaniens.J'encourage profondément
l'idée noble d'élucider la question de l'sclavage sous toutes ses
formes et son historique même avant d'en venir à la Mauritanie.
L'heure est au travail et la persuasion.
Mr Boya ould Lehmamy