ARTICLE 12 :

 

A.H.M.E.

Ibrahima Sow décembre 2005

 

 

Bismilahi Rahmaani Rahiimi

C’est vraiment dommage et c’est trop honteux que l’esclavagisme sauvage pratique à ciel ouvert sur les Haratins, simplement à cause de la couleur noire de leur peau.

Excluant les Maures musulmans, il faut distinguer (4) catégories bien distinctes de Beydanes détenteurs
d’esclaves haratins en Mauritanie. Ce sont :

 

Catégorie numéro # 1 : Certains Beydanes détiennent des esclaves haratins, par pure ignorance de
l’Islam. Donc, pour ces beydanes, la possession de l’esclave Haratin est quelque chose de naturel, voire de culturel. C’est une possession transmise de génération en génération. Cela a été toujours comme ça. Et ils
n’y réfléchissent même pas. Ces Beydanes se sont surtout des ruraux ou souvent sédentaires chasses' par les années de sécheresses et donc ayant perdu tout leur cheptel.

 

Catégorie numéro # 2: Les émirs Beydanes.  Les émirs savent bel et bien que l’Islam interdit l’esclavage sauvage et l’exploitation humaine sous toutes ses formes. Mais étant donné que ce sont des bougres de paresseux, ils veulent avoir des esclaves Haratins pour leur travailler la terre (cultures de palmeraies a Atar, Tijikja, etc.,  jardinage, bergers de troupeaux, ect.) C’est pourquoi, émirs  ont toujours menace’ de mort a tout régime beydane qui ose rêver de libérer les esclaves Haratins, a plus forte raison que promulguer des lois strictes contre les esclavagistes. Pour les émirs, les Haratins constituent un  « business lucratif.»  Par conséquent,  qui ose donc mettre leur business en faillite?

 

Catégorie numéro # 3: Les hommes d’affaires beydanes et les commerçants beydanes, eux aussi, ne peuvent pas se passer des esclaves Haratins,  car les esclaves haratins leurs servent de «des camions ».  Ces sont les Haratins esclaves qui déchargent et chargent les marchandises des Beydanes , des marchandises souvent mal acquises: Pillages systématiques des biens du peuple Sahraoui a Lagueira;  pillages systématiques des biens des Negros-mauritaniens déportes (comptes bancaires, maisons, moutons, terres, boulots, habits, chaussues, etc.) Ce sont les Haratins esclaves que cette catégorie utilise pour leur construire leurs nombreuses villas, tailler leurs arbustes, et même pour  leur  creuser la tombe quand l’un de ces Beydanes «casse sa pipe», pour l’enterrer aux cimetières de Nouakchott.

 

Catégorie numéro # 4: Les membres des gouvernements beydanes. Tous les membres des gouvernements beydanes, y compris Elo Vassiq Ould Nazibou, possèdent tous des esclaves harains dans leurs somptueuses villas, leurs jardins, leurs fleuves de piscine Ce sont les esclaves Haratins qui leur font la cuisine, gardent leurs villas, jour et la nuit, protégent leurs  banques. Et se sont les Haratins esclaves qui servent de chauffeurs pour conduire leurs [beydanes] femmes (des femmes souvent capricieuses),  avides de courses interminables à longueur de journée.

 

Similairement à la catégorie n° 3, quand un membre du gouvernement beydanes quitte ce monde subitement (par crise cardiaque),  se sont également les esclaves Haratins qui vont creuser sa dernière demeure aux cimetires.

 

Dans ces demeures éternelles, les Haratins esclaves et leurs maîtres beydanes, emirs yo, membre de gvt. beydanes yo,  ils sont tous finalement égaux devant la loi d’Allah, le Tout-Puissant. « On vous a crées a partir de la terre; Nous allons vous retourner a la terre; et Nous allons vous extraire de la terre pour vous juger. »  (Le saint Coran). Et pourtant les émirs beydanes et les membres des gvts. beydanes lisent ce beau verset presque chaque jour !

 

En plus, les membres des gouvernements beydanes ne veulent pas libérer les esclaves Haratins, non seulement  par ce qu’ils [membres gvt. beydanes] ont peur des menaces de mort de la part des émirs, mais également, c’est parce qu’ils [membres des gvts. beydanes] se servent des esclaves Haratins pour nettoyer les rues des villes des régions/ cercles du pays : Nouakchott, Port-Etienne, Tijiakja, Atar, etc. Mais ils se servent également des Haratins esclaves des Kebbas (ou tout manque) pour venir accueillir des délégations étrangères, sous le soleil ardent et dans les tempêtes de sable, ou pour tout simplement entretenir les membres des gouvernements beydanes,  leur faire des séances de thé, lors des leurs réunions. 

 

En résume, c’est donc la coalisation des ces  quatre forces esclavagistes jaahilya qui rend le travail de SOS et de tous les Maures extrêmement difficile de libérer les esclaves Haratins de Mauritanie. 

 

Et tout Beydane qui nie que les Haratins esclaves ne sont pas retenus en esclavage à cause de la couleur de leur peau, alors il/elle n’a qu’a mettre sa main droite sur le Saint Coran et heuleuf/jurer devant Allah qu’il y a également des esclaves beydanes en Mauritanie.

 

Ibrahima Sow

Baltimore, USA.

 

 

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