img4.gif

A.H.M.E.

ARTICLE 100 :

 

 

Les Haratines une communauté marginalisée


La Snim qui est l’une des sociétés les plus importantes du pays et qui est après l’Etat Mauritanien le plus grand employeur continue depuis plusieurs décennies à

appliquer une politique d’emploi digne de l’apartheid. Ce fait a été confirmé lors de son dernier recrutement. Sur les 47 journaliers recrutés il y a quelques semaines, il n’y avait que 3 Haratines et 4 négro-africains alors que la grande majorité de ses travailleurs non permanents   est composée de noirs. Cela peut paraître anormale ou peut être choquant qu’on parle de Noirs ou de Blancs lorsque s’agit de recrutement dans une entreprise qui semble pourtant être respectable du moins en  façade mais la couleur de la peau ou l’appartenance communautaire reste un fait déterminant pour être recruté.
 
  Dans le cas de la Snim cette marginalisation est flagrante et ne laisse aucun doute même infime. Ceux qui sont en quête de justification et qui soutiennent avec acharnement  ce genre de comportement vous diront que c’est pour des raisons de compétence, qu’ils ont été  ou non recrutés; d’autres vous diront que le fait même de signaler ces agissements relève de la
  démence ou qu'il s'agit un chantage. Pourtant, il n’est un secret pour personne que les noirs en général et les Haratines en particulier sont victimes d’un racisme qui se renforce  tous les jours empêchant la démocratisation du pays et constitue une véritable menace pour la paix
sociale.
 
  La SNIM a plus d'une vingtaine de Directeurs dont aucun  Haratine et moins d'une dizaine de cadres sur les centaines qu'elle contient au moment où 80 % de ses ouvriers et encadrement moyens est noir - allez vérifier!
     

Tout cela rappelle curieusement le même traitement accordé aux cadres Hratine au sein de l'armée lors de nomination de Généraux il y a quelques mois. Sphère, une autre société de place n’échappe pas à la règle : son DRH  maure blanc avait dernièrement affirmé clairement que les noirs ne pouvaient  pas occuper des postes de responsabilité rejetant les
 résultats d’un test à l’issus duquel la majorité des candidats qui avaient réussi étaient des noirs.


  Aujourd’hui  encore, la cette société doit supprimer des postes, une occasion  pour le DRH zélé de cibler les noirs - allez vérifier de vous même. Le dernier remaniement ministériel au sein duquel deux Ministres Haratines qui occupaient des postes de souveraineté ont été   limogés sans donner la chance à d'autres de leur communauté puissent
les remplacer, actes qui donnent encore et une fois de plus raison aux rédacteurs du dernier manifeste des Haratines
.
 
 
  A quand la fin de cette marginalisation et exclusion organisées des Haratines ? Et est ce que l'élite Haratine va continuer à subir ces injustices ?  En un moment où le pays connait  son épanouissement grâce à la labeur de cette couche, et connait également  la stabilité grâce à la sagesse et les initiatives politiques de l'un des fils du pays et membre de cette couche le Président Messaoud Ould Boulkheir.
 
  Demain "laghadara Allah" les frustrations de  cette couche peuvent être à l'origine du chaos du pays. Il est donc grand temps que tous les citoyens animés de bonne volonté prennent acte de ses vérités et redressent la barre avant qu'il ne soit trop tard.


Mohamed Said

 

 

Les Noirs marginalisés au sein des sociétés minières

 

  La SNIM  est le deuxième employeur après l'Etat avec un effectif d'environ 6000 employés permanents et plus de 4000 temporaires.

Malgré une présence massive des noirs (Negro et Haratine) en son sein surtout au niveau des ouvriers et maîtrise moyenne, les Haratines sont très limités au niveau du commandement (Directeurs,Chefs Départements,Chefs de services) .

La situation des Directeurs est la plus alarmantes (pas un Directeur Haratine sur la vingtaine que comprend la SNIM) et très peu de cadres sur plus de 200 qu'emploient la SNIM (à peine une dizaine) malgré leurs compétences avérées, un peu à l'image de la ségrégation appliquée au niveau de l'armée pour les Généraux.

Cette pratique à la SNIM risque d'être "copiée" par d'autres multinationales du secteur minier qui opère dans le Tiris Zemmour (Xstrata,Arcelor Mital,Minesmetals,...) d'après des sources bien informées.

D'après ces sources, l'influent DRH (Mauritanien et arabe de surcroît) de la société Xstrata essaye d'imposer cette pratique lors d'un récent recrutement en cours où 90 % des candidats retenues sont noirs mais ce dernier s'impose , au point de choquer les cadres expatriés, en défendant que les noirs ne pouvaient commander et qu’ils ne sont fait que pour exécuter les tâches comme de "bons serviteurs". Des propos racistes qui ont surpris plus d'un dirigeant de cette multinationale qui ne sont pas habitué à ce genre de réaction.

Il est donc tout à fait légitime de  s'insurger contre ces propos racistes du DRH et demander à Xstrata, à la Snim et aux autres sociétés d’extraction d'appliquer les procédures de recrutement "normalement" conformément à la législation du travail.

 

Mohamed Saïd, le Révolté

 

 

 

  Retour