CCOO-ANDALUCÍA construit une exploitation agricole pour employer des personnes en situation d'esclavage en Mauritanie -

Le secrétaire général de la Confédération Libre des Travailleurs de Mauritanie (CLTM), Samory Ould Beye et le professeur de l'université de Nouakchott, Cheikh Saad Bouth Kamara ont présenté celle-ci devant le siège de CCOO de Grenade, avec le Président de la Fondation Paix et Solidarité du syndicat, Alfonso Martínez Foronda, le projet que des Commissions Ouvrières va mettre en marche en Mauritania, à travers la fondation.

Il s'agit d'une coopérative de production avicole aux alentours de Nouakchott, qui offrira emploi stable et digne à 20 personnes qui vivent en régime d'esclavage. Comme l'a expliqué Martínez Foronda, ce projet sera réalisé grâce à la collecte du Festival Entresures qui aura lieu samedi prochain à Malaga, qui atteint cette année sa troisième édition.

La collecte complète de la première édition du festival a été destinée à un projet de coopération dans le Sahara, tandis qu'en 2007 ont assisté à Entresures plus de 8.500 personnes qui ont collaboré à travers le prix de l'entrée dans la construction d'une coopérative de femmes au Sénégal.

Cette année, les bénéfices du festival seront destinés pour un projet d'éradication de l'esclavage en Mauritanie. Un pays où comme a expliqué Samory Ould Beye, la grande majorité de la population vit en régime d'esclavage. Il s'agit de personnes qui ont hérité cette condition qui peuvent être soit vendues ou  louées pour effectuer des travaux en captivité.

Samory affirme que « ces personnes en Mauritanie n'ont ni dignité ni vie publique et vivent dans des conditions semblables à celles que vivaient les esclaves de moyen âge  dans des pays développés ».

Samory Ould Beye a aussi voulu souligner la satisfaction qui suppose pour la Confédération Libre de Travailleurs de Mauritanie, la collaboration établie avec le syndicat Commissions Ouvrières. Finalement, Cheikh Saad Bouth Kamara a effectué une complète description de la Mauritanie, « un désert énorme avec des villages où l'esclavage est une pratique fréquente » qu' il faut essayer d'éliminer.

Les moyens de communication qui le souhaitent peuvent parler avec les représentants mauritaniens á partir de 17 heures jusqu'á 20 heures, pour des entrevues ou des rapports. Le syndicat dispose d'un album complet de plus de 400 images effectuées en Mauritanie, que nous pouvons fournir aux moyens qui le sollicitent.

Le 05/06/2008

Info source : sanhaja

Tiré de www.cridem.org