Le siège de l’AFCF (Association
femmes et chefs de famille) a abrité ce samedi une conférence de presse qui a
consacré la solidarité des organisation de luttes pour les droits humains (SOS
Esclaves, AFCF et Conscience et Résistance) avec les « sinistrés de Edemb
El Atchane », en plus d’autres cas vécus par des personnes vulnérables à
Guérou (Assaba)et Tokomadi (Gorgol).
Prenant la parole à cette
occasion, Mme Aminetou Mint Elmoctar, présidente de l’AFCFdira que :
« ce point de presse a pour objectif de rappeler trois points
importants : Edemb El Atchane, la famille Ehel Khadhar de Guérou en plus
du témoignage d’un enseignant à propos d’un cas
d’esclavage à Tokomadi ».
Dans les trois cas, les représentants des organisations sont revenu sur ce qui
a été déjà fait pour mobiliser l’opinion en faveur des personnes visées dans
les cas de Edemb et de Guérou, notamment des conférences de presse, des sit-in
devant la justice et le, ministère de l’intérieur. Pour le cas du témoignage de
l’enseignant de Tokomadi, il s’agit d’un enseignant affecté à la localité
« Ehel Nanna » où se pratique encore l’esclavage, selon cet
instituteur qui spécifie que : « dans cette localité, l’esclavage
vise plutôt des enfants en âge de scolarité qui se trouvent utilisés pour
exécuter des tâches domestique, et ce conformément à la volonté chefferie
locale, menaçant de représailles tout celui qui s’y oppose ». Les trois
organisations, ont souligné leur désapprobation et leur indignation face à ce
qui se passe encore dans le pays où « des cas
d’injustice flagrante
demeure occultés par les pouvoirs publics.
Le
15/03/2008
Tiré de www.sosabbère.org