L’épouse de l’ancien chef de l’Etat mauritanien, Ould Taya, et  la question  de l’esclavage.

Selon Africa n°1, la radio africaine internationale, dans son édition du 05/08/2005, lors du journal
d’information de 12 heures, GMT, Madame Ould Taya a quitté Nouakchott par Air Mauritanie à destination de Niamey (Niger) où son mari s’était réfugié, suite au coup d’Etat militaire du 03 08 2005. D’après cette source, elle était accompagnée de ses quatre enfants et de ses domestiques. Cette radio précise que les domestiques, en question, ont préféré rester auprès d’elle.

Si nous connaissons le nombre de ses enfants, nous ne savons pas ce qu’il en est du nombre de domestiques.

Etaient-ils des employés de la Présidence, au service de l’ancien chef de l’Etat ou  des esclaves de madame Taya qui les a sortis de leur lieu d’esclavage, après que son mari fut évincé du pouvoir.

Dans le cas où  ces domestiques seraient des employés de l’Etat mauritanien, les autorités actuelles doivent immédiatement les ramener au pays et les remettre dans leur droit.

S’il s’avérait qu’il s’agit d’esclaves au service de MadameTaya, les nouvelles autorités n’auraient pas agi conformément à la législation  en vigueur à savoir l’ordonnance 81-234 du 09 novembre 1981. Dans ce cas d’hypothèse, les autorités doivent les ramener au pays dans les meilleurs délais et leur rendre leur liberté. Ainsi, ils doivent être pris en charge, soit par l’Etat ou par une ONG pour assurer leur libération effective.

Des témoignages, concordants, attestent que madame Taya, lors de ses nombreux séjours à Paris et précisément en 1998,2001,2003, était toujours accompagnée d’une petite fille noire,  âgée de 9 à 12 ans, qui était chargée de la garde des ses enfants et peut être d’autres tâches.

La première femme de Ould Taya, décédée en 1990, a grandi au  Sénégal et fait des études et donc ouverte à d’autres valeurs. A partir de cette donnée, on peut penser que, durant sa période de vie avec l’ancien chef de l’Etat, qu’il n’y aurait pas eu d’esclave à la Présidence.

On ne peut pas dire la même chose de sa femme actuelle qui est n’est jamais sorite de la Mauritanie, sauf après son mariage avec Taya , issue d’une famille traditionaliste, esclavagiste,  qui s’est toujours fait accompagner  à Paris par  une jeune esclave.

C’est pourquoi nous pouvons nous pouvons nous poser la question de savoir si la famille de Taya ne vit pas, aujourd’hui, dans son exil, en Gambie, avec des esclaves à son service.

On sait que la Tribu Smassid dont est issu Ould Taya est une tribu esclavagiste. On peut, ainsi, penser que c’est cette même  tribu, pour l’aider, lui aurait expédié des esclaves. Les familles maures vivent difficilement sans  esclaves qui font tous les travaux pénibles que répugnent les Maures..

AHME