TEMOIGNAGE 111 :

 

A.H.M.E.

 

 

USA : la lettre posthume
de Ted Kennedy à Barack Obama

 

Linternationalmagazine.com, publié le 11/09/2009

Avant de mourir, le sénateur Kennedy a eu le temps de laisser une lettre posthume à Barack Obama, dans laquelle il lui apporte son soutien à sa réforme de l’assurance-maladie aux Etats-Unis, qu’il sera le "premier à mener à son terme" malgré les "difficultés". Un projet qui l’a "préoccupé", lui-même, toute sa vie.

USA : la lettre posthume de Ted Kennedy à Barack Obama

Le sénateur Ted Kennedy, décédé le 26 août à l’âge de 77 ans d’une tumeur au cerveau a, avant de mourir, rédigé une lettre datée du 12 mai dernier. Dans sa lettre posthume, Ted Kennedy explique que le projet d’assurance-maladie pour lequel le président Obama bataille actuellement est "décisif" pour la "prospérité future" du pays.

Plus qu’une "affaire matérielle", il s’agit là d’une "question morale", plus que des "détails d’une politique", il s’agit là "des principes fondamentaux de la justice sociale" écrit celui qui était l’un des fidèles de Obama.

Le sénateur démocrate du Massachusetts affirme aussi dans sa lettre que "bientôt, très bientôt, la couverture santé, hors de prix, deviendra accessible à tous, dans une Amérique où la santé d’une famille ne dépendra plus jamais de la somme que cette famille peut consacrer à sa santé".

Le "Lion du Sénat", également surnommé "Oncle Ted", savait qu’il n’assisterait pas à la victoire du président américain sur le sujet mais il savait "que nous allions -oui, nous allions- remplir la promesse d’une couverture santé en Amérique, tel un droit et non tel un privilège.

Pendant près d’un demi-siècle au Sénat, Ted Kennedy a joué un rôle majeur dans les secteurs de la protection sociale, des droits civiques, de la guerre et de la paix. Il est entré au Sénat lorsque son frère John se trouvait à la Maison Blanche. Chacune des lois de protection sociale adoptée par le Congrès pendant ses mandats successifs porte son empreinte.

La Maison Blanche a rendu publique la lettre juste après le discours très attendu de Barack Obama au Congrès, pour défendre devant les parlementaires et les Américains son nouveau système de couverture santé.

 

 

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