TEMOIGNAGE 110 :

 

A.H.M.E.

 

 

La Route de l'esclave

La Route de l'esclave

  • Flagellation sur un esclave(1863) © Archives nationales des États-Unis

L’ignorance ou l’occultation d’événements historiques majeurs constitue un obstacle à la compréhension mutuelle, à la réconciliation et à la coopération entre les peuples. Aussi l'UNESCO a décidé de briser le silence sur la traite négrière et l’esclavage qui ont impliqué tous les continents et provoqué des bouleversements considérables modèlent en conséquence nos sociétés modernes.

Lancé en 1994 à Ouidah, au Bénin, le projet La Route de l’esclave poursuit un triple objectif:
contribuer à une meilleure compréhension de ses causes et des modalités d’opération ainsi que des enjeux et des conséquences de l’esclavage dans le monde (Afrique, Europe, Amériques, Caraïbes, l’océan Indien, Moyen Orient et Asie) ;
mettre en lumière les transformations globales et les interactions culturelles issues de cette histoire ; et
contribuer à une culture de la paix en favorisant la réflexion sur le pluralisme culturel, le dialogue interculturel et la construction des nouvelles identités et citoyennetés.

Le projet a joué un rôle significatif dans la reconnaissance de la traite négrière et de l’esclavage comme crime contre l’humanité par les Nations Unies en 2001 lors de la Conférence mondiale contre le racisme de Durban. Bénéficiant de l’expertise d’un Comité scientifique international, le projet aborde différents aspects de cette tragédie humaine et intervient dans les domaines suivants :

 

 

 

 

  Retour