Au commencement était l’esclavage. A de rares exceptions, toutes les sociétés du monde ont connu ce fléau social. Ces sociétés sont désormais administrées par des Etats qui ont permis la sortie de l’esclavage. La Mauritanie fait partie du dernier groupe dans lequel l’esclavage demeure une réalité, aussi bien sous sa forme inhumaine (à savoir l’exploitation des êtres humains) mais sous sa forme de séquelles (les affranchis de l’esclavage demeurent dans la pauvreté et la misère).
Avant l’affranchissement, il y a eu l’esclavage ; d’où le vocabulaire maure relatif à celui-ci :
– « Abd » (esclave au singulier) ;
– « Abid » (esclave au pluriel) ;
– « Khadem » : femme esclave ;
– « Likhdem » : femmes esclaves au pluriel ;
– « Eghayar » : (nom donné au chevreau) esclave adolescent ; Continuer la lecture

Le mot Haratine, en Hassania (dialecte arabo-berbère), signifie affranchis de l’esclavage maure. Mais dans les faits, il y a très peu d’esclaves réellement affranchis. L’affranchissement, chez les Maures, ne se traduit pas par une rupture avec l’esclavage mais sa continuation sous d’autres formes. C’est ainsi que, dans les faits et les représentations, les Haratine demeurent esclaves [1]. 
Un débat sur l’identité des Hartanis a inondé les réseaux sociaux et quelques plateaux de télévision. Entre ceux qui estiment qu’il est nécessaire et ceux qui estiment que c’est un faux débat, où vous situez-vous ?
I Introduction – L’heure de la clarification
Objet : Lettre de protestation contre l’abattage anarchique des arbres dans la nouvelle Moughataa de Tékane.
L’article publié le 30 septembre 2025 sur
Un suprémaciste chauvin n’est pas habilité à donner des leçons sur la citoyenneté, la République ou l’État. Car le contrat social républicain ou démocratique suppose d’abord et avant tout une conviction claire et inébranlable : l’égalité de tous les citoyens en droits et en devoirs. Quand cette conviction manque, toute prise de parole sur ces sujets n’est qu’imposture, travestie en discours d’autorité.